Israël : Défense au Moyen-Orient

Bonjour,

La rue de la lyre où on vend de nos jours tout les accessoires, vêtements et tout ce qui concerne les mariages, ça m'arrive d"y passer et je me souviens du mariage de mon frère qui n'hésiter pas à s'y rendre aussi.

Ryad d'Alger.
hammabel@gmail.com

cher Eli , visiblement il y a un bug, je n'arrive pas à aller sur votre blog,
mes recherches me renvoie à juif.org.
mais je suis partant pour vous lire, pouvez-vous m'envoyer votre article sur une de mes boites mail :
rachi31250@live.fr
d'avance je vous remercie...
chalom

Jean,

Tu y seras le bienvenu, inscrit toi sur mon site, je te contacterais et te donnerais mes coordonnées. Nous pourrons alors dialoguer en direct ou nous téléphoner.

Ne laisses surtout pas tes coordonnées dans un commentaire, uniquement dans le formulaire d'inscription, sinon les squatters de services se feraient un plaisir de polluer ton email comme ils le font pour ce site.

A très bientôt.

Eli d'Ashdod (de la rue de la Lyre pour Jean).

Bernard,

Tapes eli-d-ashdod dans google, et tu arrives directement sur mon site.surtout ne jamais donner un email à l'intérieur dun commentaire.

Pour des communications hors site s'inscrire sur mon site, on communique son email dans le formulaire d'inscription, il n'est visible que par le webmaster et doit rester confidentiel. Sinon il y a un risque de pollution de l'Email par des skatters comme c'est souvent le cas.

Cordial chalom.

Eli d'Ashdod

Cher Eli
ça y est j'ai suivi tes instructions j'ai pu parvenir sur ton site, et j'en ai profité pour m'abonner à la newsletter....
j'ai lu l'article recommandé... il m'intéresse d'autant plus, qu'étant à la retraite, j'ai du temps pour enfin écrire, et je suis en train de rédiger un livre sur le conflit israelo palestinien, où ma thèse principale consiste à montrer que dès le départ le sionisme a été sacrifié sur l'autel des intérêts géostratégiques de divers pays, et que les palestiniens sont également les dindons de la farce
chalom alekha

D'accord, Bernard. Mais, dans les années trente, même chez les Juifs le sionisme ne faisait pas toujours recette. Sur un autre plan, il y a aussi , dès 39-40, le souci des Anglais, des Américains ( et ... de la France Libre ) de ne pas paraître livrer " la guerre des Juifs " ainsi que les en accusait la propagande nazie. Au Département d'Etat, la position largement dominante, à commencer par celle du Secrétaire d'Etat lui-même, George Marshall, est très hostile à l'idée d'un Etat juif ( c'est Harry Truman qui impose le vote de Lake Success ). Et, comme vous le dites justement, il y a eu le souci de ne pas laisser l'URSS s'introduire dans le jeu en la laissant seule des grandes puissances à voter pour Israël.

Il est exact que, dans la deuxième moitié des années 40 ,et dans la première moitié des années 50, c'est la France qui constitue l'alliée sûre et fidèle, l'alliée " de coeur ", aussi - et on ne se souvient pas sans nostalgie de cette lune de miel, saccagée, après 58, en fonction d'une politique - celle de De Gaulle - qui visait à faire de la France une puissance " égale " des Etats-Unis en l'adossant au monde méditerranéen arabo-musulman.

Je crois qu'on peut encore dire ceci : les Américains, aujourd'hui partout accusés d' " impérialisme ", ont au contraire, fidèles en cela à leur propre histoire, très étonnante et très emblématique de bien des évolutions, si on y réfléchit ( c'est le premier pays de l'Histoire moderne à s'être affranci de la domination d'une métropole : le premier pays décolonisé de l'Histoire ) longtemps appuyé les mouvements anti-coloniaux. Ce n'est un secret pour personne qu'ils ne voyaient pas d'un bon oeil la présence française en Algérie; Ils ont donc souvent courtisé les Arabes, même là où il n'y avait pas de pétrole. Le moment-clé est, à mes yeux, la deuxième moitié des années 50. D'abord parce que c'est à cette époque-là que l' " hydro-carburisation " des économies et des sociétés fait du pétrole un enjeu de première importance. Ensuite parce que c'est le moment où la direction soviétique ( Andréi Sakharov avait raconté cela ) choisit, dans la guerre froide, d'instrumentaliser les mouvements et les pays arabes dans sa perpective à long terme de vassalisation économique de l'Europe occidentale . Enfin parce que le retrait progressif, au cours de ces années, de l'Angleterre de ses zones d'influence traditionnelles ( le moment décisif ayant été l'affaire de Suez, en 1956 ) fait des Etats-Unis son remplaçant comme puissance militaire méditerranéenne et comme " gendarme " du Proche et du Moyen-Orient ( voir le débarquement américain au Liban en 1958 ).

Mais, c

( suite ) Mais, ce à quoi les Etats-Unis ne s'attendaient pas, qu'ils ont découvert et réalisé progressivement ( à mon avis, même s'il y a périodiquement, dans la politique américaine, des retours de flamme hyper-idéalistes qui les portent à créditer même des adversaires déterminés de " bons sentiments " démocratiques à l'égal de ceux qu'ils éprouvent eux-mêmes, cette leçon n'est pas oubliée ) que leurs bonnes dispositions à l'égard des peuples de cette région n'étaient pas forcément payées de retour. D'abord, nombre de mouvements étaient soit directement influencés par le communisme ( en Irak, en Iran, en Syrie, voire en Egypte ) soit , même si anticommunistes, instrumentalisés par l'URSS dans le cadre de la guerre froide. Certains, aux Etats-Unis, ont cru pouvoir jouer, contre les menées communisantes ou soviétisantes, la carte de l'Islâm conservateur ( c'est ce qui fut fait, avec succès, en Indonésie, où les généraux musulmans firent échouer le coup d'Etat communiste de 1965 ) : cette politique trouva deux terrains d'application privilégiés, en dehors de l'Indonésie : le Pakistan et l'Afghanistan ( dans ce dernier pays, les Etats-Unis ont souvent appuyé des éléments ultra-conservateurs et ultra-islamistes, comme par exemple Gulbuddin Hekmatyâr ).

Mais surtout, les Etats-Unis se sont heurtés, de plus en plus, à l'intransigeance, aux exigences de plus en plus marquées et à la surenchère des milieux islamistes : ils ont fini par ressentir toute la h

( suite ) toute la haine de l'Islâm à l'égard de l'Occident et d'eux-mêmes en particulier. cependant que se renforçaient, au Congrès et hors du Congrès, la sympathie à l'égard d'un pays " biblique " et d'un pays " de pionniers ".