Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

(suite)- L'article de Michel Garroté ( disponible ici-même, colonne de droite ) a pour titre " Bombarder le nucléaire iranien d'ici fin 2009 " .

La seule chose a mon avis a retenir sur les reponses de BIDEN ,C'est Israel est un pays souverain qui doit juger de ses interets en ce qui concerne L'Iran ,ou DE TOUT AUTRE PAYS
çA C'EST IMPORTANT A RAPPELER dans les prochaines discussions a propos de 2 etats et des soi-disant colonies.a Obama et a MITCHELL

M. Obama, vous êtes un lâche. Par devant, vous souriez aux Islamistes, sachant tout de même que, si vous tirez dans le dos d'Israël (ce que vous faites) cela finira mal pour vous. Alors votre solution: sacrifier Israël.
Si Israël réussit, vous serez débarrassé d'un grand danger, et vous pourrez continuer à sourire aux Islamistes, parce que vous serez blanc comme la neige. Si Israël échoue, cela ne touchera pas le monde qui veut de toute façon, une fois de plus, se débarrasser des Juifs.
Honte après honte pour une telle politique qui ne fera que d'appeler le jugement de l'Eternel au jour où le Dieu d'Israël réglera les comptes avec les Nations. Lisez le Prophète Joël, M. Obama, et changez de voie avant qu'il ne soit trop tard.
Adelheid

Je m'avance peut-être un peu ; pourtant, il me semble de plus en plus qu'il existe, à l'intérieur des cercles dirigeants américains, et tout particulièrement des cercles démocrates, ainsi qu'au Département d'Etat, une ( le mot " fracture " serait exagéré et/ou prématuré ; le mot " fissure " convient peut-être mieux, en l'état actuel de la question ) " divergence " entre deux tendances - divergence qui tend à s'affirmer et, peut-être, à s'aggraver. Le vice-président, Joe Biden, a tenu, hier ou avant-hier, des propos assez clairs qui équivalaient à remettre sur le devant de la scène ce qu'on appelle, à Washington ( et ailleurs ) " l'option militaire " et à donner à Israël une sorte de feu vert - position qui contraste avec celle, sur le même sujet, exprimée, il y a quelques mois à peine, par le même Joe Biden et signifiée expressément à Jérusalem par le directeur de la CIA, Leon Panetta.

L'amiral Michael Mullen, président du " US Joint Chiefs of Staff " , a aussitôt mis les points sur les " i " en soulignant qu'une attaque israélienne contre les sites nucléaires iraniens risquait d'avoir des conséquences élargies qui impliqueraient les Etats-Unis ( ce que le président du Parlement iranien, Ali Laridjani, en visite hier à Doha, a pour sa part confirmé à sa manière : " ... la riposte iranienne sera décisive et douloureuse. ... [ Les Américains ] nous disent " nous voulons régler les problèmes et négocier " d'un côté et de l'autre nous entendons ce que dit M. Biden " ).

(suite) Notons que 'Ali Laridjani parle de deux côtés - ce qui renvoie à mon hypothèse d'un début de différenciation, sur l'Iran et sur d'autres éléments, des cercles dirigeants américains.

Car, " l'autre côté " a pris soin de contrer aussitôt le vice-président Biden : un porte-parole du Département d'Etat, Ian Kelly, a rejeté l'idée que Biden donnerait un feu vert à Israël et, surtout, a rejeté l'idée que l'administration américaine renoncerait à sa politique d' " ouverture " à l'égard de l'Iran : Ian Kelly confirmant donc, par cette déclaration, évidemment autorisée, l'affirmation de Laridjani qu'il y a, au sein de l'administration américaine, désormais deux sons de cloche différents l'un de l'autre.

Bien sûr, rien ne permet encore de prédire laquelle des deux tendances prédominera. Elle peuvent coexister un certain temps. Si l'on tient compte des " deadlines " plus ou moins fixés, ou acceptés, par Obama lui-même concernant une négociation avec l'Iran, notamment sur la question du nucléaire ( septembre et la fin de l'année ), on ne devrait cependant pas trop tarder à voir les choses se clarifier.

Mais il y a un deuxième terrain sur lequel des différences d'appréciation - et, peut-être, d'action - sont en train de se manifester. Il s'agit de la pénétration iranienne, par " chàvisme " interposé, dans une zone que, depuis la déclaration du président Monroe, en 1823, les Etats-Unis ont toujours considérée comme devant être préservée de toute in

(suite) de toute influence extérieure : l'Amérique latine. Daniel Ayalon, vice-ministre israélien des Affaires étrangères ( et ancien ambassadeur à Washington ) disait il y a à peine quelques jours que la pénétration iranienne en Amérique latine devrait être stoppée. Or, un coup d'arrêt - " coup de semonce ? " s'interrogent certains journalistes - semble avoir été donné à cette pénétration par la déposition, il y a quelques jours, du président hondurien, Manuel Zelaya, rallié à l' " Alliance bolivarienne " de Hugo Chàvez.

Il est difficilement concevable que toute réaction locale - comme celle des forces armées honduriennes contre Zelaya - puisse avoir lieu sans que ses auteurs aient pris quelques assurances du côté d'au moins une fraction du Département d'Etat. et/ou de la CIA. Et certaines informations disponibles vont effectivement dans ce sens.

Là aussi, c'est le même porte-parole du Département d'Etat ( Ian Kelly ) qui exprime la position officielle, mais en termes qui paraissent extrêmement modérés et convenus ( " Nous déplorons l'usage de la force contre des manifestants [ pro-Zelaya ] à Tegucigalpa ces derniers jours ... Nous en appelons ... à toutes les parties au Honduras de s'abstenir de tout acte de violence " - le moins qu'on puisse dire est qu'il ne s'agit pas là d'un appui franc et massif à Zelaya ... ).

Par pitié EDMOND faite concis , sinon lancez vous dans la politique en ISRAEL, quand je vous lis je m'endors ce n'est pas que vos commentaires ne sont pas interessants mais, mais on demande au blogueur une opinion assez tranchée êtes vous pour ou contre avec un peu de dévellopement mais à chaque fois que je veux lire un théme vous monopolisez le site par des references historiques c'est comme Jacqueline avec ses C/C. De plus je trouve tout ce déballage trés impersonnel, juste une bonne culture genérale, vous savez ce que l'on dit sur la culture genérale......moins on en sait plus on l'étale..............Patricia L.....................

Effectivement Patricia, vous avez raison, nous avons pris la mauvaise habitude
de converser comme si nous étions dans les secrets d'état. Et certains de nous
faisons comme disait Colluche, lorsque les journaleux ne savaient rien, des supputations
à la petite semaine.
Bien entendu, je n'attaque pas Edmond qui essaie de nous communiquer ses
impressions comme il m'arrive de le faire mais avec des longueurs qui ne sont pas
toujours justifiées.
Amicalement à vous tous, et un peu de franchise entre nous lorsque nous restons
correcte n'a jamais fait de mal à personne et nous permet de nous améliorer.

Désolé, Patricia J'ai du mal ( c'est sûrement un défaut, une limite ) à faire bref, concis, s'il s'agit d'une analyse dans laquelle, à mon sens, les différents éléments à notre disposition doivent être rapprochés et analysés avec prudence, circonspection et ... hésitations ! - ce qui se reflète dans le côté un peu longuet de mes commentaires ... J'aimerais pouvoir donner des " opinions tranchées ", comme vous-même et, au fond, chacun de nous souhaiterait pouvoir en trouver. Mais ... les choses sont complexes, incertaines : si je vous dis : concernant l'Iran ( ou le Honduras ), il y a deux lignes qui s'affrontent désormais au sein des milieux dirigeants américains, il faut bien que j'essaie d'étayer une telle affirmation. Et il faut aussi l'assortir de considérations de prudence.

Merci de trouver mes commentaires intéressants, quoique impersonnels et gâtés pau un déballage de culture générale ... Mais, si je vous endors, n'hésitez pas : zappez hardiment : ça ne vous demandera que trois secondes ( c'est ce que je fais moi-même pour des tas de discussions, sur ce site et sur d'autres, quand je les trouve oiseuses ).

Quant à me lancer dans une carrière politique, en Israël ou ailleurs, c'est un peu tard ! Et de plus, ce n'est pas mon goût ! Que voulez-vous : nobody's perfect !

Yvan, c'est justement parce ce que nous ne sommes pas dans les secrets de l'Etat que nous en sommes réduits à faire des supputations ... Bien sûr, on pourrait aussi ( ce serait peut-être une forme de sagesse. Et de modestie ) s'abstenir de toute supputation, s'en tenir à ce qui est tout à fait sûr et certain ( c'est-à-dire peut-être pas grand-chose ... ). Et décréter que, les affaires d'Etat étant de toute manière hors de notre atteinte et de notre compréhension, nous nous abstiendrons désormais de considérations genre " Café du Commerce " ... Mais il se peut que le désir de tenter, malgré tout, de ( se ) donner une " explication " ( quelles qu'en soient les limites et les insuffisances criantes ... puisque nous ne sommes pas dans les secrets de l'Etat ... ) soit plus fort que la sagesse et la modestie ! ... Comme je le déclare à Patricia : nobody's perfect ...