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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientBlackout inhabituel des medias suite à la rencontre Netanyahou – ObamaLe premier ministre Benyamin Netanyahou a rencontré le président américain Barack Obama pendant un long entretien lundi soir, entretien traitant de la paix au Proche Orient, de l’Iran et de la sécurité d’Israël.
La discussion d’une heure quarante était accompagnée d’un inhabituel blackout sur les medias, même la traditionnelle photo de presse n’a pas eu lieu. De plus, Netanyahou a annulé une rencontre prévue avec des journalistes israéliens, de même que le ministre de la défense Ehoud Barak a annulé une interview radio prévue après les pourparlers.
Au lieu de cela, les deux parties se sont contenté d’une brève déclaration émise par la Maison Blanche suite à l’entretien de lundi soir, entretien qui s’est déroulé pour moitié en tête à tête, et pour moitié en incluant quatre proches collaborateurs de chaque côté.
Ehoud Barak, l’ambassadeur israélien Michael Oren, le chef du Conseil de Sécurité National Uzi Arad et le conseiller du premier ministre Yitzhak Molkho ont rejoint Netanyahou.
« Le président a réaffirmé notre fort engagement pour la sécurité d’Israël et a discuté de la coopération en matière de sécurité ainsi que d’autres questions, » explique le communiqué de la Maison Blanche. « Le président et le premier ministre ont également discuté de l’Iran et de la manière d’avancer sur le processus de paix au Proche Orient. »
La Maison Blanche a refusé plus tôt de s’exprimer sur l’absence de cameras de télévision ou de déclarations aux medias lors de la rencontre Obama – Netanyahou. Pour seule réponse, le porte parole de la Maison Blanche Robert Gibbs a tout d’abord déclaré que « notre calendrier depuis la fin de la semaine dernière a été sérieusement perturbé, » et qu’Obama a du changer son planning pour participer ce mardi au mémorial de Fort Hood (suite à la tuerie dans la base militaire américaine faisant 13 morts, ndlr).
Pressé de répondre sur la question, vu qu’il est plus qu’inhabituel pour un président américain de rencontrer un premier ministre israélien sans aucune présence de medias, Gibbs a déclaré que « le président voulait une réunion avec le premier ministre Netanyahou. C’est ce qu’il fait. »
Il a ajouté : « le contenu des réunions est généralement bien expliqué par après, j’espère que ca ne sera pas différent cette fois. »
Toutefois, suite à la rencontre en fin de soirée, la Maison Blanche n’offrait pas plus d’informations que cette brève déclaration.
Plus tôt dans la journée, Obama a rencontré environ 60 hauts représentants des fédérations juives américaines après l’annulation de sa participation à la conférence des fédérations mardi.
S’exprimant lors d’une réception à la Maison Blanche, Obama a invité le groupe à endosser son programme sur les soins de santé, faisant son chemin vers le Congres, une priorité absolue du mandat de l’actuel président.
Il les a également remerciés pour « les innombrables heures passées à faire la tzedakah (charité) effectuées chaque jour de chaque semaine » selon une déclaration faite par les fédérations juives d’Amérique du Nord.
Obama n’aura fait aucune allusion ou déclaration concernant Israël ou la crise au Proche Orient au cours de son très court discours, mais quelques membres de la délégation auront soulevé la question lors de sa brève apparition dans la salle. Articles connexes
16 commentaires
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Dernière mise à jour, il y a 51 minutes
Et n'oubliez pas son "discours du caire", ses génuflexions devant les guignols d'arabie saoudite, etc.. et vous aurez clairement compris où vont ses préférences à ce grand brun d'hussein...
AM ISRAEL HAY
A mon humble avis, les médias, qui sont toujours à "flasher" tous azimuts les rencontres d'obama avec le monde arabo/muzz, pour donner encore + d'importance à ces derniers, préfère la jouer "profil bas" avec Israêl pour mieux "diminuer" l'Etat hébreu, et minimiser l'importance de cette rencontre.
Maintnant, il y aurait une autre éventualité à envisager pour expliquer cette soudaine "discrétion" des médias: les risques d'attentats contre Bibi, à ne pas négliger....Wait and see...
AM ISRAEL HAY
Chalom
Florence
Arabie saoudite - Iran : vers le début d’une nouvelle guerre ?
mardi, 10 novembre 2009
Les accrochages se multiplient à la frontière avec le Yémen. La région vit sur un baril de poudre. Les mollahs iraniens s’apprêtent à allumer la mèche
Par Khaled Asmar
MediArabe.info, Beyrouth, 6 novembre - Depuis l’accrochage de mercredi, faisant un mort et 11 blessés saoudiens, l’Arabie saoudite a massé ses unités et acheminé les renforts depuis la base militaire de Tabbouk (dans le nord), vers sa frontière avec le Yémen.
L’aviation saoudienne a bombardé des positions des rebelles d’Al-Houthi, proches de l’Iran, dans la région de Saada, au Yémen. Riyad affirme que la rébellion y a stationné entre 4.000 et 5.000 combattants, dont des Iraniens et des Libanais du Hezbollah. Aujourd’hui, ces derniers poursuivent les provocations et attaquent des positions saoudiennes. On signale au moins cinq blessés graves.
La guerre qui se déroulait jusque-là entre l’Iran chiite et l’Arabie saoudite sunnite par Yéménites interposés, prend une nouvelle tournure, obligeant les Saoudiens à s’y impliquer directement. L’incursion à Jabal Doukhane, mercredi 4 novembre, faisant 1 morts et 11 blessés saoudiens, a poussé ces derniers à réagir. L’armée royale a massé ses troupes et menacé d’écraser les agresseurs. Une dizaine de localités frontalières saoudiennes ont été évacuées et décrétées zone militaire fermée. La population a été évacuée vers des camps de réfugiés, et les écoles fermées jusqu’à nouvel ordre.
Mais l’état d’alerte ainsi décrété, ni les bombardements par l’aviation saoudienne engageant les hélicoptères Apache, les Tornado et les F-15, ni l’artillerie et les chars d’assaut déployés n’ont pas empêché les rebelles pro-iraniens de récidiver. Des combattants zaïdites déguisés en femmes voilées se sont infiltrés, ce vendredi, en territoire saoudien, et ont attaqué un poste frontalier faisant au moins cinq blessés graves parmi les militaires saoudiens. L’armée riposte actuellement et a repris ses bombardements des positions de la rébellion en territoire yéménite.
Il ne fait de doute que nous assistons au lancement d’une nouvelle guerre régionale que cherche l’Iran dans un double objectif : exporter sa crise intérieure consécutive à l’élection frauduleuse et contestée de juin dernier, et détourner l’attention sur son programme nucléaire, après que l’AIEA l’ait accusé d’avoir testé clandestinement des têtes nucléaires. Or, cette guerre régionale aura des répercussions certaines sur tous les pays arabes qui comptent des communautés chiites. La région est sur un baril de poudre. Téhéran et ses mollahs s’apprêtent à allumer la mèche.
L'État hébreu tente par tous les moyens de ralentir le programme nucléaire de Téhéran.
Israël mène une guerre secrète contre Téhéran. Faute de pouvoir attaquer directement avec son aviation les installations atomiques iraniennes, l'État hébreu tente par tous les moyens de retarder le programme nucléaire de la république islamique. Le dernier épisode de cette bataille de l'ombre, où tous les coups sont permis, s'est déroulé la semaine dernière au large de Chypre lorsqu'un commando d'élite de la marine israélienne a intercepté un navire parti d'Iran transportant plusieurs dizaines de tonnes d'armes destinées au Hezbollah libanais.
En règle générale, l'affrontement reste beaucoup plus discret, le «dossier» iranien étant géré par Meïr Dagan, le patron du Mossad. À la tête des services secrets, ce partisan de la manière forte privilégie l'action plutôt que l'analyse. Sa mission est on ne peut plus claire : recueillir le maximum de renseignements sur la localisation des sites utilisés pour l'enrichissement de l'uranium afin de pouvoir, si nécessaire, lancer des raids aériens, comme celui qui avait permis à l'État hébreu de détruire la centrale nucléaire irakienne Osirak près de Bagdad en 1981. En attendant l'application éventuelle de ce scénario, Meïr Dagan recourt à une tactique de harcèlement.
Parmi les stratagèmes utilisés figurent, selon des experts en matière de renseignements, la création ou la prise de contrôle d'entreprises en Europe spécialisées dans la fourniture de matériaux «à double emploi», c'est-à-dire pouvant servir à des fins civiles mais aussi pour le programme nucléaire iranien (machines-outils, équipements électroniques, métaux spéciaux). Une fois la confiance créée, le fournisseur envoie à ses clients des équipements défectueux capables de déclencher des dégâts en chaîne, par exemple dans les centrifugeuses utilisées pour enrichir l'uranium. Les agents israéliens sont également experts dans l'art du sabotage des ordinateurs et l'infiltration de virus informatiques dans des réseaux pour provoquer des pannes, effacer des mémoires ou introduire de fausses données.
Satellites et sous-marins
Une autre méthode moins sophistiquée consiste à détruire ou endommager du matériel destiné à l'Iran dans les ports européens ou à utiliser des commandos lorsque la cargaison suspecte se trouve déjà en pleine mer. Plus expéditif encore, le Mossad s'est vu attribuer des éliminations de scientifiques de haut rang liés au programme nucléaire iranien. En 2007, un de ces experts, Ardeshire Hssanjour, a mystérieusement été empoisonné.
Le Mossad déploie aussi une tactique «périphérique» pour frapper les alliés de l'Iran qui pourraient constituer un danger pour Israël en cas de conflit armé avec Téhéran. Le Hezbollah ainsi que la Syrie sont spécialement dans le collimateur. Les services secrets israéliens sont ainsi suspectés d'un attentat à la voiture piégée à Damas qui a coûté la vie à Imad Mughniyeh, le chef de la branche militaire de la milice chiite libanaise, en février 2008. En septembre 2007, l'aviation israélienne a détruit en Syrie, près de la frontière irakienne, une centrale atomique construite secrètement par la Corée du Nord. À titre d'avertissement, Tsahal n'a pas hésité à frapper jusqu'au Soudan en mars de cette année lorsqu'un convoi de 17 camions transportant des armes iraniennes - apparemment destinées au Hamas - a été attaqué par des avions ou des drones de nationalité inconnue.
Pour compléter le tableau, Israël a mis sur orbite plusieurs satellites espions qui surveillent constamment l'Iran. Sur le front maritime