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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientIsraël pense à retirer Tsahal d’un village sur la frontière libanaiseLe cabinet ministériel, dirigé par le premier ministre Benyamin Netanyahou, a décidé dimanche de travailler à un retrait des troupes de Tsahal de la partie nord du village de Ghajar, situé sur la frontière entre Israël et le Liban.
La frontière internationale entre Israël et le Liban passe exactement au milieu de ce village, et conformément à la résolution 1701, qui mis fin à la seconde guerre du Liban, Israël doit se retirer de toutes ses position au nord de la frontière, donc du nord de ce village.
Le problème de Ghajar est revenu sur la table la semaine dernière lors d’un entretien entre le ministre des affaires étrangères français Bernard Kouchner, son homologue israélien Avigdor Lieberman et le ministre de la défense Ehoud Barak.
Israël s’est également vu signifier par les Etats-Unis et l’ONU que maintenant que le gouvernement de Saad Hariri est en place au Liban, un retrait israélien de Ghajar aiderait à la stabilité de la frontière nord, de même que renforcerait le camp des modérés dirigé par Hariri, qui pourrait présenter le retrait israélien comme un premier et rapide accomplissement.
Netanyahou veut apparemment soumettre la question à un vote lors de la réunion du cabinet de sécurité mercredi.
Le retrait est supporté par le ministère des affaires étrangères, qui estime qu’Israël gagnerait des points auprès de la communauté internationale.
Tsahal a déclaré à Netanyahou et Barak que le plan de la FINUL résoudrait le conflit autour de ce village et ne porterait pas atteinte à la capacité d’Israël d’assurer la sécurité des habitants de cette zone. Peu après l’arrivée au pouvoir de Netanyahou, les Etats-Unis ont demandé qu’Israël se retire de Ghajar en vue de renforcer le camp des modérés au Liban. Netanyahou semblait proche d’accepter ce retrait quand le Liban demanda un report jusqu’après les élections.
Il y a quelques mois, un certain nombre de représentants de l’état, dirigé par Lieberman, avait proposé de placer la frontière internationale au milieu du village, et que les habitants se trouvant au nord de la barrière seraient compensés et évacués vers le sud du village, qui resterait dans les mains d’Israël. Toutefois, après avoir visité le village et s’être entretenu avec les habitants, Lieberman s’est rendu compte que ces derniers étaient fermement opposés à une telle décision, c’est alors qu’il décida de soutenir le plan de la FINUL comme une solution temporaire.
Selon le plan de Graziano, présenté il y a un an, des centaines de soldats de la FINUL seront déployés dans et aux alentours du village, accompagnés d’un agent de liaison de l’armée libanaise. La soixantaine de soldats de la FINUL qui seront déployés dans le village même répondront en cas d’activités criminelles ou terroristes et assisteront les habitants dans le domaine civil. Cette force sera composée de vétérans de la région ayant une expérience dans les échanges avec les habitants locaux.
Le mandat de la FINUL à Ghajar sera le même qu’ailleurs au Liban : ils ne seront pas autorisés à fouiller des maisons, mais seulement à prévenir toute infraction au cessez le feu. La FINUL n’interfèrera pas avec la loi israélienne, qui prévaudra toujours dans la partie nord du village. Articles connexes
12 commentaires
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Nous nous retrouverons donc bien seuls comme d'hab.et Obama qui hesite encore a regler le probleme de l'iran
En tous cas,, ça sent le roussi !!!!!