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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientIsraël estime à au moins 10 jours une conclusion de l’accord ShalitLes dirigeants du groupe terroriste Hamas sont convoqué à Damas après que le médiateur allemand leur ait communiqué les dernières positions d’Israël sur l’échange de prisonniers ; les figures du groupe islamiste déclarent qu’ils vont sérieusement considérer la proposition, en partie en raison des « fortes pressions exercées par les familles des prisonniers palestiniens. »
Malgré le fait qu’Israël a communiqué sa position sur l’accord naissant d’échange de prisonniers au médiateur allemand, il faudra au moins 10 jours ou même quelques semaines avant qu’un accord pour la libération de Guilad Shalit soit scellé.
Le Hamas n’a pas encore donné sa position, et avant de le faire, un de ses représentants doit se rendre à Damas pour y rencontrer les chefs en exil du groupe terroriste. Le médiateur allemand Ernst Uhrlau a planifié de rentrer en Allemagne pour noël et reviendra dans la région au début de la semaine prochaine.
Un certain nombre de figures importantes du Hamas déclare que le groupe islamiste désire avancer dans les négociations et va très sérieusement considérer la dernière proposition d’Israël, en partie en raison des fortes pressions exercées par les familles des prisonniers palestiniens.
Parmi les centaines de prisonniers qu’Israël est disposé à libérer se trouvent des leaders terroristes qui ont été condamné à des peines de prison à vie. Les demandes de Jérusalem de voir exiler ces terroristes à Gaza ou à l’étranger ont déjà été relayées au leadership du Hamas à Gaza.
Plus tôt mardi, des sources arabes proches des négociations ont dit que Uhrlau a demandé à Israël de reconsidérer ses réserves afin de pousser la conclusion d’un accord.
Selon ces mêmes sources, la demande de Jérusalem d’exiler indéfiniment des dizaines de terroristes et son refus de libérer plusieurs dirigeants – à savoir Marwan Barghouti et Ahmed Sadat – ainsi que son refus de libérer des prisonniers arabes israéliens, sont « trop de choses » à accepter pour le Hamas.
Entre temps, l’Egypte presse le Hamas de faire plus de concessions, déclarent des sources arabes.
Egalement mardi, le conseiller national à la sécurité du premier ministre Netanyahou, Uzi Arad, a présenté ses excuses au chef d’état-major, le Lieutenant General Gabi Ashkenazi, pour avoir dit qu’il se comportait comme « le président de l’association des parents de soldats » pendant les négociations pour libérer Shalit.
Après avoir échoué à mettre sur pied une opération militaire pour libérer Shalit, autant Ashkenazi que le chef du Shin Bet Yuval Diskin espèrent que les négociations réussiront, pendant qu’Arad et le chef du Mossad, Meir Dagan, pensent qu’Israël ne devrait pas accepter les demandes du Hamas. Plus tôt dans la journée, Netanyahou a rencontré les représentants des victimes du terrorisme et des familles endeuillées pendant une heure et demie au sujet des progrès faits sur un échange de prisonniers contre Shalit.
Au cours de la réunion à Jérusalem, Netanyahou leur a assuré que lorsqu’il considère les différents aspects d’un accord d’échange de prisonniers, il est guidé par deux idées, « récupérer les captifs, et la nécessité de protéger les citoyens israéliens de futurs préjudices. » Articles connexes
77 commentaires
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l'échange de Shalit contre le millier de terristes et dont
cert
pas de Guilad , pas de libération de terroristes !! poin finale
le mieux est quand une offensive terrestre , car sans la force nous n 'arriveront à RIEN...NADA
l'échange de Shalit contre le millier de terroristes et
dont certains ont du sang sur les mains.
C'est une horreur pour les familles qui ont été victimes
de ces monstres et même si la vie d'un seul juif est
sacrée la libération de ces tueurs est une honte pour
la démocratie et surtout un blanc-seing pour que le
Hamas et les autres groupuscules terroristes réitèrent
la même opération sachant que c'est devenu le talon
d'Achille d'Israël.
Par contre, je ne suis pas d'accord sur la façon de
supprimer les prisonniers du Hamas qui sont emprisonnés
mais de faire en sorte que Gaza soit complètement bouclé
au risque de voir la famine se répendre jusqu'à la libération
de Shalit et d'interdire complètement la venue des aides
extérieures.
Les gazaouis ont voté pour le Hamas qu'ils supportent leur choix.
Mais il est vrai, malheureusement, que, dans cette affaire, les gouvernements israéliens successifs ont prêté le flanc aux pressions et au chantage. Le rachat des captifs, le refus d'abandonner à l'ennemi un soldat, fût-il mort, est certes une obligation morale qui trouve son fondement dans la Torah. Mais le devoir de protéger les vies contre les terroristes est auissi une obligation morale. Et la première de ces deux obligations ne peut ni ne doit oblitérer la seconde au point que rappeler celle-ci passerait presque pour une obscénité ou pour un signe d'insensibilité et d'inhumanité.
" Ainsi, bien que les épisodes soient séparés les uns des autres, la continuité du jihad se trouvant brisée par les obs¬tacles placés par ceux qui relèvent de la constellation du sio¬nisme, le Mouvement de la Résistance Islamique aspire à l'accomplissement de la promesse de Dieu, quel que soit le temps nécessaire. L'Apôtre de Dieu -que Dieu lui donne bénédic¬tion et paix- a dit : "L'Heure ne viendra pas avant que les mu¬sulmans n'aient combattu les Juifs (c'est à dire que les musul¬mans ne les aient tués), avant que les Juifs ne se fussent ca¬chés derrière les pierres et les arbres et que les pierres et les arbres eussent dit : 'Musulman, serviteur de Dieu ! Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le. Un seul arbre aura fait exception, le gharqad [Sorte d'épineux] qui est un arbre des Juifs" (hadîth rapporté par al-Bukhârî et par Muslim)."