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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientLes Etats-Unis auraient donné des assurances à Abbas contre les constructions à JérusalemDans le cadre des efforts pour convaincre les palestiniens de reprendre les pourparlers de paix indirects avec Israël, les Etats-Unis ont donné au président palestinien Mahmoud Abbas des assurances privées, y compris une offre qui permettrait au conseil de sécurité de l’ONU de condamner « des activités israéliennes significatives de colonisation », selon un article du Guardian paru vendredi.
Selon le journal anglais, ces assurances ont été données oralement lors d’une réunion il y a une semaine entre un important diplomate américain et Abbas.
Le Guardian a déclaré que l’offre américaine était le fondement de l’optimisme qui règne autant en Israël qu’au sein de l’AP pour une reprise des pourparlers.
Saeb Ekrat, le négociateur en chef palestinien, a nié que ces assurances aient été données. « Ce n’est pas vrai, » a-t-il dit selon le Guardian. « Nous parlons toujours aux américains ».
Mais une source palestinienne, qui a donné un compte rendu détaillé de la réunion, a été citée par le quotidien britannique comme disant que David Hale, l’adjoint de l’envoyée spécial américain George Mitchell, a dit à Abbas que le président Barak Obama voulait voir des avancées dans le processus de paix avec la reprise de ce qui est appelé les « pourparlers de proximité ».
Le diplomate a déclaré que Washington comprenait qu’il y avait des obstacles, et a décrit les constructions israéliennes comme une « provocation », toujours selon l’article.
Hale, selon le Guardian, a déclaré à Abbas que les américains avaient reçu des assurances du premier ministre Benyamin Netanyahou que le projet de construction dans le quartier de Ramat Shlomo, au nord de Jérusalem, ne démarrera pas, du moins pour l’instant.
Le mois dernier, un accord sur les négociations indirectes a échoué un jour avant son annonce, après que des responsables israéliens aient approuvé la construction de 1 600 nouvelles habitations dans le quartier. Le vice-président américain, Joe Biden, qui était à Jérusalem à ce moment, avait condamné l’annonce israélienne.
« Hale a ensuite dit à Abbas que si il y avait des activités provocatrices de peuplement, y compris à Jérusalem Est, Washington pourrait autoriser le conseil de sécurité à censurer Israël. Il a été entendu que les Etats-Unis s’abstiendraient de voter plutôt que de mettre leur veto, » a signalé le Guardian.
Toujours selon le Guardian, « toute décision américaine de ne pas opposer son veto contre une résolution critiquant Israël serait inhabituelle et un signe rare de la colère américaine envers son allié de longue date. Cependant, il n’est pas clair de ce qui pourrait constituer une activité provocatrice ».
Pendant ce temps, il a été signalé cette semaine que le ministre de l’intérieur Eli Yishai avait été officiellement invité à la Maison Blanche.
Apparemment, cette décision prouve le désir de l’administration américaine de tisser des liens plus étroits avec le ministre qu’ils perçoivent comme étant derrière le « scandale de Ramat Shlomo » lors de la visite du vice-président Biden en Israël. Articles connexes
12 commentaires
oubama dit qu'ISRAEL est provocatrice aux sujet ses constructions à Jerusalem;IL FAUT SAVOIR qu'ISRAEL ne fait que 350 KM de long Que veut oubama ISLAMISER tout jerusalem?je rejoins Clinton qui dit que l'on veut enlever toutes traces juive
oubama n'a qu 'à donner ces terres aux islamistes et lui ira habiter sous une tente ds le desert avec ces ancetres qu'en pense la population américaine
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