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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientL’AP vise une résolution à l’ONU contre les implantationsLes palestiniens vont demander dans les prochains jours au conseil de sécurité de l’ONU de dénoncer la construction dans les implantations israéliennes, selon une copie du projet de résolution obtenue par l’Associated Press.
Cette décision, en grande partie destinée à la recherche du soutien des Etats-Unis, comporte toutefois des risques importants.
Les Etats-Unis ont déjà exprimé leur mécontentement devant cette résolution et pourraient y opposer leur veto. Même une abstention des Etats-Unis, une option plus probable, réduirait considérablement l’importance de la résolution.
Les responsables américains ont réagi froidement à la proposition, ce qui augmente la probabilité que les Etats-Unis utilisent leur droit de veto au conseil pour défaire la résolution.
Israël fustige cette mesure comme un effort pour éviter les négociations.
Les pourparlers sous l’égide des Etats-Unis sont dans l’impasse depuis plus de trois mois, en grande partie à cause du refus des palestiniens de discuter sans condition, ceux-ci ne voulant discuter que si Israël gèle la construction en Judée Samarie et à Jérusalem Est, des territoires conquis par Israël sur la Jordanie, mais revendiqués par les palestiniens.
Le négociateur en chef palestinien, Saeb Erekat, a déclaré qu’au début du mois prochain, les alliés arabes des palestiniens présenteront la résolution au conseil. Le conseil de sécurité de 15 membres a condamné la construction dans les implantations plusieurs fois dans le passé.
Selon le projet de texte, qui date du 21 décembre, les palestiniens vont demander au conseil de déclarer que les implantations sont « illégales et constituent un obstacle majeur à la réalisation de la paix, » Il n’y a pas de demande de sanctions contre Israël.
Le texte palestinien appelle a un arrêt complet de toutes les constructions israéliennes en Judée Samarie et a Jérusalem Est, et exhorte Israël et les palestiniens à « continuer, dans l’intérêt de la paix et de la sécurité, leurs négociations sur les questions sur le statut final du processus de paix au Proche Orient. »
Il demande aussi une « intensification » des efforts diplomatiques internationaux pour promouvoir la paix.
Le porte-parole du ministère israélien des affaires étrangers, Yigal Palmor, a déclaré que les efforts palestiniens ne font rien pour faire avancer les efforts de paix.
« En choisissant l’unilatéralisme sur les pourparlers directs, les palestiniens déclarent qu’ils renoncent à la paix, » a-t-il dit. « Les palestiniens ont choisi de ne pas renouveler les négociations et font tout leur possible pour marquer des points insignifiants. Ils essayent tout sauf de parler. »
Des responsables palestiniens reconnaissent que de telles décisions auront peu de répercussions immédiates sur le terrain. Au lieu de cela, ils disent qu’ils veulent que le monde envoie un message fort au premier ministre Benyamin Netanyahou, qui selon eux n’est pas sérieux dans la recherche de la paix. Les décisions du conseil de sécurité sont considérées comme obligatoires en vertu du droit international.
A Washington, le porte-parole du département d’état, Mark Toner, a déclaré que les Etats-Unis reconnaissent que la construction dans les implantations est « corrosive » pour les efforts de paix, mais estime qu’un accord ne peut être atteint que par des négociations.
« Nous pensons fondamentalement que des négociations directes sont la seule voie par laquelle les parties finiront par atteindre l’accord cadre qui est notre objectif, notre objectif commun. Et, vous le savez, les questions sur le statut final ne peuvent êtres résolues que par des négociations entre les parties, et non par un recours au conseil de sécurité des Nations Unies. »
« Nous nous opposons donc à toute tentative de poser les questions sur le statut final devant le conseil de sécurité, vu que de tels efforts ne nous rapprochent pas de notre objectif de deux états vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, » a-t-il dit.
Toner a ajouté que le veto américain était « hypothétique à ce stade, » mais a précisé que le gouvernement allait travailler à empêcher cette question d’atteindre le conseil de sécurité. « Je pense que notre position est très claire, » a-t-il ajouté. Articles connexes
11 commentaires
Il ne s'agit pas de renoncer à l'érection et à l'existence de l'état d'Israël...Je pense qu'il convient de faire droit à une autre polarité que celle opposant "colonisation" à "n.colonisation" Je crois vraiment qu'il est question de faire droit à celle opposant la "paix" à la "guerre". Quelles sont, en l'espèce, les conditions d'une paix juste, satisfaisante et durable? Sachant qu'il ne peut y avoir de paix dés lors que l'on dénie à Israël le droit à l'existence et dans les conditions qui garantissent, aussi, sa bonne qualité. Le terme "colonisation" n'est, de fait, pas approprié car il est appliqué à une configuration historique spécifique et qu'il véhicule déjà un jugement de valeurs. Une remarque toute fois. on confond "colonisation" avec des processus historiques qui n'ont rien avoir avec celle=ci. Et puis la terre, dont question, appartient à Dieu et il l'a donnée au peuple hébreu et ses décrets ne changent pas. Donc ce serait un grand péché si le peuple juif, quasiment seul survivant des 12 tribus, renonçait à la terre; Et les nations qui le contestent aussi comettent une grave faute.
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