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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientLieberman invite son homologue turc pour un « dialogue franc »Dix jours après avoir dit que le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, rependait des mensonges au sujet d’Israël, le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman l’a invité à Jérusalem.
« Nous cherchons un retour à un dialogue franc et honnête avec la Turquie, et j’invite mon homologue, le ministre des affaires étrangères Davutoglu, à Jérusalem, ou en tout autre endroit, où nous pourrons discuter de toutes les questions intéressant les deux pays et la région, » a écrit Lieberman.
« Les alliés peuvent avoir des désaccords, c’est la manière dont nous traitons ces désaccords qui sont la marque même de toute relation. »
La Turquie a rappelé son ambassadeur après l’incident du Mavi Marmara en mai, lorsque neuf extrémistes turcs ont été tués après avoir attaqué des soldats israéliens qui prenaient d’assaut un navire tentant de briser le blocus de Gaza.
Des pourparlers de haut niveau entre les deux pays ont eu lieu à Genève après que les turcs aient envoyé deux avions pour aider à éteindre l’incendie du Carmel le mois dernier, mais ces pourparlers n’ont pas abouti à une percée dans les efforts visant à trouver une formule pour mettre fin à la tension entre les deux pays.
La Turquie demande des excuses pour l’incident du Marmara, ainsi que le paiement de compensations aux familles des extrémistes, alors qu’Israël est prêt à examiner des regrets pour la perte de vies, mais pas d’excuses.
Le 26 décembre, lors d’une conférence des ambassadeurs d’Israël à Jérusalem, Lieberman a déclaré que la demande d’excuses d’Ankara était « au-delà de la ‘houtzpah » et que si quelqu’un avait besoin de s’excuser, ce sont les turcs. Il a également accusé le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan de dire des « mensonges ».
Evidement, ce langage franc, mais en rapport avec la réalité, ne plait pas aux tenants d’une diplomatie israélienne de soumission, face aux agressions constantes faites par les responsables turcs.
« La crise dans les relations turco-israéliennes, » écrit Lieberman, « n’a pas commencé avec l’incident du Mavi Marmara, mais a été longuement préméditée par Ankara. » Il ajoute que « le changement unilatéral du statut des relations était le résultat de la politique intérieure turque. »
« Malheureusement, les récents événements en Turquie sont des réminiscences de l’Iran avant la révolution islamique menée par l’ayatollah Khomeiny, » écrit Lieberman. « Comme la Turquie, l’Iran a été parmi les plus proches alliés d’Israël, et les deux nations entretenaient de bonnes relations entre les deux gouvernements et les deux peuples. »
« De même, la révolution Khomeiny a été le résultat de facteurs internes et n’avait absolument aucun lien avec Israël. »
Se referant à une foule de 100 000 personnes qui, sans condamnation de la part de responsables turcs, a scandé des slogans anti-israéliens lors du retour du Mavi Marmara en Turquie le mois dernier, Lieberman a écrit : « Israël ne sera pas un punching-ball et réagira, comme toute autre nation souveraine, à ce genre d’insultes et d’abus. »
Les écrits de Lieberman arrivent au lendemain d’une enquête publiée dans la presse turque, montrant que plus de 63% de la population dit que la Turquie devrait geler ses relations avec Israël.
Selon le site de Today’s Zaman, quelque 28% des répondants pensent qu’Ankara devrait améliorer ses relatons avec Israël.
Le sondage montre également que 24% des turcs considèrent Israël comme la plus grande menace pour la Turquie.
Etonnamment, 43% pensent que les Etats-Unis, alliés de la Turquie au sein de l’OTAN, sont la plus grande menace contre le pays.
Les Etats-Unis et Israël sont suivis par l’Iran, que seulement 3% considèrent comme une menace, et la Grèce, considérée comme une menace par 2,1% des personnes interrogées.
Le sondage indique aussi que si des élections se tenaient aujourd’hui, le parti de la justice et du développement d’Erdogan (AKP) prendrait 45% des voix, alors que le principal parti d’opposition, le parti républicain du peuple (CHP), ramasserait 31% des voix. Des élections sont prévues en juin, et laissent craindre le pire sur l’islamisation de la Turquie autrefois symbole de la laïcité au sein des pays musulmans. Articles connexes
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On parle si souvent de "geler" quand il s'agit d'israel, c'est à se demander si le but visé n'est pas de faire capoter l'économie si florissante d'israel.
EARDOGAN SON MINISTRE ADES AFFAIRES ETRANGERES DEVRAIENT SAISIR LA BAZLLE AU BOND ET ENSUITE ON CESERA AU MOINS DEJA DE FAIRE VISITER CE QUE LES TURQS APPELLE DEJA LE PAQUEBOT MARTIR QUI ANCRE LA HAINE DU JUIF ET PLUS SI INTERETS COMMUNS
i
Lieberman, admirable et courageux (heureusement qu'il y en a des "comme lui" en Israêl en ce moment), a en outre, un sens aigu de l'humour.
En effet, proposer un "dialogue franc" avec un "pas franc du collier" comme son homologue turc (et quel genre d'homologue? un ex- vendeur à la sauvette de kebabs qui vend maintenant ses "salades véreuses" à la presse pour salir Israêl), c'est comme "donner de la confiture à un cochon"!!!
Il y a fort à parier que le turc ne se risquera pas à ce genre d'échange (courage, fuyons!!!), où il y laissera son futal et ses babouches, face à un interlocuteur qui l'attend "au tournant", avec toutes les preuves voulues de la malhonnêteté intellectuelle (et pas que...) des dirigeants turcs envers Israêl. Just wait and see!!!
AM ISRAEL HAY