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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientNucléaire: échec des discussions entre l'Iran et les SixISTANBUL - Deux jours de discussions entre l'Iran et les Six (les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) se sont soldés par un échec samedi à Istanbul. Les représentants des deux parties se sont quittés sans réussir à se mettre d'accord en raison du refus de Téhéran de suspendre ses activités controversées d'enrichissement d'uranium et de différends sur l'ordre du jour de futurs pourparlers.
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Saddam Hussein se posait en leader du monde arabo-musulman et, pour asseoir cette position ou cette prétention, il se posait en leader de la lutte contre Israël. Il cherchait, depuis la fin des années 80, à se doter à cet effet d'armes super-puissantes et, notamment, d'ADM qu'il a, in extremis, expédiées en Syrie .
Le monde musulman est périodiquement l'objet d'espèces d'OPA de la part de leaders ( Nasser, Kadhafi, Saddam Hussein, Ahmadinejad ) qui sont prêts à plonger le monde - et d'abord leur région ; et en premier lieu Israël - dans le feu et le sang. C'est là une différence par rapport à d'autres dictateurs de par le monde qui se " contentent " , si j'ose dire, de la terreur à usage interne. Ces leaders - charismatiques en ceci qu'ils exaltent en particulier la haine furieuse de leur peuple contre les Juifs, l'Amérique, l'Occident - doivent régulièrement être contenus, frappés, abattus s'il le faut. - C'est là une histoire aussi ancienne que celle des rapports entre l'Islâm et l'Europe. Le jour où l'Occident baisserait sa garde, il serait submergé. Pour reprendre le mot de José Maria Aznar, " Si Israël tombe, nous tomberons tous " . Ne pas céder au vertige de la destruction implique de devoir
se battre.
Pour ma part, je crois que, jusqu'ici, l'Occident a reculé devant la nécessité pourtant inéluctable à mes yeux d'infliger à l'Islâm un coup - militaire - de très grande ampleur ( et de très grand retentissement symbolique et médiatique ). De temps à autre, dans l'histoire de l'Europe, de tels coups ont été nécessaires : Poitiers - Las Navas de Tolosa - Grenade - Lépante - Vienne ... A mon sens, depuis le succès, en 1978-79, de la révolution khomeyniste, doublé, dix ans plus tard, par celui des islamistes contre les Soviétiques en Afghanistan, l'Islâm, les musulmans, pensent que le " vent de l'Histoire " souffle désormais en leur faveur et que la victoire finale de l'Islâm sur le monde est proche ( pour la hâter, pour hâter la venue du Mahdi, il faut préalablement, et conformément au Coran, tuer tous les Juifs ). D'où, partout dans le monde, le raidissement des musulmans et l'extension du djihâdisme.
C'est-à-dire qu'il faut que l'Islâm et le ou les pays qui sont les plus liés à sa forme djihâdiste subissent une défaite retentissante. Quelque chose, dirai-je, qui soit l'équivalent de la défaite historique que subit le nazisme en 1945. Je vous accorde bien volontiers que l'intervention alliée en Irak en 2003 n'a pas accompli cet objectif nécessaire. LKa destruction massive du potentiel nucléaire et militaro-industriel pourrait, à mon avis, le faire.
Les gouvernements israéliens, qu'ils soient de gauche, de droite, du centre, ou de quoi que ce soit, sont, comme tout gouvernement, avant tout comptables de la protection de leur nation. Aucun gouvernement israélien, quel qu'il soit, ne peut jouer la survie d'Israël à la roulette russe. Il peut n'y avoir qu'une chance sur cent que les mollahs mahdistes décident un jour de passer à l'acte et de transformer leurs menaces, maintes fois répétées, d' " effacer Israël de la carte " en actions réelles ; il peut n'y avoir qu'une chance sur cent qu'une ogive nucléaire fasse coup au but - ces risques ne sauraient être pris. Quelles que soient les capacités israéliennes de seconde frappe ( par exemple au moyen des sous-marins " Dolphin " ), le risque de subir une première frappe ne peut être pris, parce qu'un seul " coup au but " de la part de l'Iran serait,
pour le peuple israélien, un coup terminal parce que mortel.
Je crois que les goyim devraient se pénétrer de l'idée qu'il n'y aura pas de deuxième Shoah. A titre personnel, je dirais volontiers : quel que soit le prix à payer ou à faire payer. Cela ne veut évidemment pas dire qu'Israël devrait cibler des populations innocentes. Détruire le potentiel nucléaire et militaro-industriel iranien ne veut pas dire détruire la population iranienne. Mais les conseilleurs goyim devraient songer à ne pas emprisonner Israël dans ce qu'on pourrait appeler " le syndrome de Samson " . Si du moins ils sont soucieux de ne pas périr eux aussi, écrasés, en même temps que le peuple israélien, sous les colonnes du Temple ...
Mais laissons de côté les apologues ...
Lever la menace que le nucléaire iranien fait peser sur la survie du peuple juif est indispensable : c'est-à-dire que nul gouvernement israélien ne saurait s'en dispenser.
Quant aux conséquences éventuelles fâcheuses qu'auraient à subir les puissances munichoises de l'Union Eurabe ( déferlement de terroristes musulmans ... ), ce serait leur problème : on n'imagine tout de même pas qu'Israël devrait accepter de vivre sous la menace d'une deuxième Shoah ( et éventuellement de subir cette deuxième Shoah ) pour les beaux yeux et la tranquillité de pays qui, après avoir perpétré la première Shoah, redoublent aujourd'hui de déclarations perfides et haineuses à l'égard d'Israël.