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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientL’AP interdit des manifestations anti-MoubarakL’autorité palestinienne a dispersé une manifestation de soutien aux manifestants antigouvernementaux en Egypte, tout en permettant une plus petite protestation de soutien au président égyptien Hosni Moubarak, levant des accusations d’avoir choisi un camp dans les émeutes égyptiennes.
L’autorité palestinienne soutenue par l’Occident, qui gouverne en Judée Samarie, considère Moubarak comme un allié pour son rôle dans les pourparlers de paix avec Israël et dans la recherche d’une réconciliation entre les factions palestiniennes rivales.
Alors que les responsables n’ont pas publiquement commenté les protestations égyptiennes appelant a l’éviction du président Moubarak, certains ont exprimé en privé le soucis qu’ils risquent de perdre un ami fidèle, des craintes reflétées dans leur gestion des deux manifestations de jeudi.
Le journaliste indépendant Mohamed Jaradat a déclaré que la police a rapidement dispersé plus de 100 personnes qui s’étaient rassemblées au centre-ville de Ramallah en solidarité avec le peuple égyptien qui demande la démission du président Moubarak.
La police l’a arrêté, lui et trois autres personnes, a déclaré Jaradat, dont un cameraman qui a vu ses images confisquées. Certains manifestants ont déclaré avoir été malmené par la police.
Cet incident survient quelques heures après qu’une petite manifestation pro-Moubarak se soit tenue au même endroit.
Un journaliste de l’Associated Press a vu environ 10 manifestants attendre pour les cameramen et les photographes, et entonner des chants de soutien une fois ceux-ci arrivés. Il ont également appelé le chef de l’opposition égyptienne, Mohamed ElBaradei un lâche et un « collaborateur américain ».
Plus d’une douzaine de policiers étaient présents. Les manifestants n’ont pas voulu dire qui a organisé leur rassemblement.
Jaradat, le journaliste indépendant, a accusé l’autorité palestinienne de « double standard ».
« L’autorité palestinienne est contre toute manifestation qui va à l’ encontre de sa politique, » a-t-il dit.
L’organisation Human Rights Watch basée à New York a appelé l’autorité palestinienne à ne pas utiliser la violence contre des manifestants pacifiques.
Le porte-parole de la police, Adnan Damiri, a déclaré que les deux manifestations étaient illégales parce qu’elles n’avaient pas reçu d’autorisation. Il a nié les accusations de favoritisme.
« Notre politique est que nous n’intervenons pas dans les affaires intérieures des autres pays, » a-t-il dit.
L’autorité palestinienne a empêché deux autres manifestations au cours des dernières semaines, des manifestations qui avaient été organisées elle aussi en soutien aux protestations antigouvernementales en Tunisie et en Egypte. Articles connexes
305 commentaires
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Antisionisme#Opposition_juive_au_sionisme_due_.C3.A0_la_tradition_religieuse
Certains groupes juifs orthodoxes comme les Naturei Karta, prônent des idées antisionistes radicales. Certaines idées antisionistes se sont également exprimées en Israël à partir de 1982 et l'intervention militaire et l'occupation du Liban, une guerre jugée inutile par la population, ainsi que suite au choc créé par le massacre de Sabra et Chatila. La première Intifada et le processus de paix israélo-palestinien ont encore amplifié le processus avec l'apparition de l'idéologie postsioniste qui prône certaines idées antisionistes sans toujours rejeter le sionisme. Toutefois, l'échec des négociations, les attentats-suicides et la seconde Intifada ont renforcé le camp national et rendu les idées antisionistes marginales en Israël. Les attentats du 11 septembre 2001 ont également fait reculer les idées antisionistes en Occident en attirant la sympathie pour Israël considéré en première ligne dans la lutte contre l'idéologie islamiste mise en pratique par le Hamas et le Hezbollah, tous deux radicalement antisionistes. L'antisionisme est parfois considéré comme une forme voilée d'antisémitisme mais cette accusation est elle-même parfois dénoncée comme une manipulation visant à empêcher toute critique d'Israël.
Si ( D. préserve ! ) l'évolution de la situation en Egypte devait mener à un nouveau round de confrontation militaire entre Israël et l'Egypte, on risquerait de voir que, finalement, cette politique, d'ailleurs initiée par Mena'hem Begin, z"l, mais ensuite amplifiée et théorisée par la gauche, se révélerait une catastrophe pour Israël. Car, après le Sud-Liban, évacué en 2000 et devenu consécutivement une vaste forteresse du Hezbollah, après Gaza, évacué en 2005 et devenu consécutivement un vaste pas de tir du 'Hamas contre Israël, c'est le Sinaï, livré à l'Egypte en 1979, qui se apparaîtrait comme étant devenu une vaste plate-forme militaire contre Israël - au lieu que chacun de ces territoires aurait pu constituer, pour Israël, un glacis défensif.
Cela permettrait de maintenir des psychiatres de choc à la tête de cet asile irrécupérable, ceci avec l'accord tacite des élites arabes ! Juste une bande de 30 ou 50 km dans le Sinaï afin de régler définitivement le cas !
Revenir vers un accord équitable avec l'égypte, en 79 les accords sadate-Béguin, n'étaient pas équitables envers Israël dans la mesure ou l'égpte a refuser de traiter le cas de gaza, une bande supplémentaire serait une très bonne contrepartie dans ce contrat biaisé depuis trop longtemps !
Ce que je disais, dans mon post de 6 : 41 , était placé sous hypothèse ( " Si ... " ).
J'espère que les événements vous donneront raison : que l'Egypte ne passera pas sous la coupe de Frères Musulmans ( mais avouez que, pour le moment, on ne sait pas comment les choses peuvent tourner ... ) ; que, s'il devait y avoir ( D. préserve ! ) une nouvelle confrontation militaire avec l'Egypte, Israël pourrait reprendre facilement le contrôle du Sinaï. Mais j'en suis moins certain que vous ( j'espère me tromper ).
Pour le reste, votre idée d'un accord plus équitable avec l'Egypte ( un accord qui incluerait, cette fois, la zone de Gaza, cet " asile irrécupérable " , comme vous le dites de façon amusante ) me paraît tout à fait intéressante, mais je doute que ce soit possible " à froid " .
Chavouah tov.
Mais je maintiens en tout cas que la politique qui a consisté à abandonner des territoires en espérant que ces abandons auraient pour contre-partie l'obtention de la paix est un échec - à la seule exception ( de taille, il est vrai ! ) du Sinaï. Etant entendu que cette réserve volerait en éclats en cas ( D. préserve ! ) de nouveau conflit avec l'Egypte.