|
Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientVeto américain : Netanyahou satisfait mais préoccupé par l’avenirLe Premier ministre, Benjamin Netanyahu, s’est réjoui de la décision des Etats-Unis d’user de leur droit de veto contre une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU réclamant une condamnation de la poursuite de la construction juive dans les implantations. Il a cependant fait part de son inquiétude: «Ces actions ne vont pas s’arrêter. C'est une campagne sérieuse qui refera surface et nous devons agir», a-t-il prévenu. Articles connexes
58 commentaires
| Membre Juif.org
30 Avril 2025 - Kountrass
30 Avril 2025 - Juif.org
29 Avril 2025 - Le Figaro
29 Avril 2025 - Le Figaro
4 Avril 2025 - Slate .fr
29 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Guillemette
21 Avril 2025 par Claude_107
18 Avril 2025 par Claude_107
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 29 minutes
" Simplement que lorsqu'on accepte 60 ans de conflit, c'est-dire trois générations dont deux qui sont nés sans aucune responsabilité dans ce conflit " , écrivez-vous. Voulez-vous dire que la première de ces trois générations, celle de l'Indépendance, aurait eu une " responsabilité dans ce conflit " ? - Ce serait oublier ce qui s'est passé en réalité : à savoir que ce sont les Etats arabes qui ont la pleine et l'exclusive responsabilité du conflit puisqu'aussitôt l'indépendance d'Israël déclarée ( le 14 mai 1948 ), ils se sont jetés sur Israël - dont la création était conforme au, vote des Nations Unies en novembre 1947 ( je fais ici une parenthèse : les Nations Unies de 1947 n'étaient alors nullement ce " machin " - pour reprendre le mot de De Gaulle - qu'est devenue l'ONU : elles s'inspiraient de la " Charte de l'Atlantique " et de la " Déclaration de San Francisco " et rassemblaient pour l'essentiel les nations qui avaient combattu le nazisme et l'impérialisme japonais. rien à voir, par conséquent, avec ce qu'est aujourd'hui l'ONU : une chambre d'enregistrement aux ordres de majorités automatiques souvent constituées autour de l'OCI ).
Plus loin, vous écrivez " Cela coûtera encore plus à Israël s'ils prennent tout sans le demander " , phrase qui appelle, à mon sens, plusieurs remarques. " Ils " désigne, je suppose, les Israéliens. Mais
qu'entendez-vous par " tout " ? - Je vais faire un petit détour historique. En novembre 1917, la Grande-Bretagne, qui s'apprête à se lancer dans la conquête de territoires appartenant à la Turquie, alliée des Empires Centraux, fait parvenir à lord Rothschild, sous la signature de lord Balfour, un texte très court, une lettre d'intentions indiquant que le gouvernement britannique est disposé à établir en Palestine un " Foyer national " pour le peuple juif.
Un peu moins de deux ans et demi plus tard, en avril 1920, se tient à San Remo une conférence interalliée dont le but est la mise en oeuvre du traité de Versailles, signé dix mois plus tôt, et de s'attaquer au règlement des relations avec la Turquie, notamment le sort des territoires que celle-ci avait perdus ( au nombre desquels se trouvait la Palestine ). La conférence reprend à son compte la déclaration Balfour et se prononce donc pour que soit donné à la Grande-Bretagne le mandat d'établir en Palestine un Foyer National juif. Notez bien que la conférence de San Remo ne mentionne nullement que la Palestine devrait comporter deux foyers nationaux, l'un, juif, l'autre, arabe. Il n'est question d'y établir qu'un foyer national juif.
En juillet 1922, la SDN reprend ces recommandations de la conférence de San Remo et établit formellement la Grande-Bretagne comme puissance mandataire ( c'est-à-dire munie d'un mandat - et un seul mandat en l'occurrence : établir en Palestine le Foyer National juif ).
En 1921,
"Sans un soutien de l'étranger, Israël ne peut pas tenir."
Sans ces interventions de l'etranger, israel aujourd'hui aurait multiplié ses territoires par 10, c'est plutot le contraire qui se passe, "l'etranger" retient israel, ça c'est pour le côté territoire ("tout"), pour le côté financier, c'est inversement proportionnel, les etats arabes touchent 10 fois plus que l'etat juif, c'est comme ça qu'il faut voir le constat.
le gouvernement britannique prend, unilatéralement, une décision qui constitue une violation de ce qu'avait disposé la SDN : il détache environ 80 % du territoire de la Palestine et en fait un émirat arabe qu'il donne à l'un des fils du chérif 'Hussein : c'est la future Jordanie. Ainsi, ce ne sont pas les Juifs qui ont pris " tout " , mais les Arabes qui ont pris 80 % du tout ... Je crois qu'il faut se garder d'oublier que l'histoire tourmentée de cette région à l'époque contemporaine commence par la violation britannique, au profit des Arabes, des dispositions que la SDN avait arrêtées à l'intention des Juifs.
Vous parlez aussi d' "implantations [ israéliennes ] dans les colonies. On peut parler de colonisation quand un pays s'installe dans un autre pays. Jusqu'en 1948-49, la " Cisjordanie " ( c'est-à-dire la Judée et la Samarie ) ne faisait d'ailleurs nullement partie du territoire détaché de la Palestine mandataire par l'Angleterre et attribué par celle-ci à l'émir 'Abdallah, territoire qui s'arrêtait au Jourdain ( ainsi que le montre, par exemple, le nom qu'il prend en 1946 : royaume de Transjordanie ). La Transjordanie en fait la conquête et l'annexe en 1948-49, à la faveur de la guerre lancée contre Israël. Lorsque la Jordanie se joint,en Juin 1967, à, la Syrie et à l'Egypte ( au départ, la Jordanie n'était pas partie prenante, et le chef du gouvernement israélien, Lévi Eshkol, avait expressément demandé au roi 'Hussein de ne pas se joindre aux Syro-Egyptiens
Le roi 'Hussein trahit ses promesses de neutralité. Il perd la Judée et la Samarie, qui deviennent possessions israéliennes, selon le droit international qui veut que les territoires perdus par l'Etat agresseur appartiennent légitimement à l'Etat agressé qui les a conquis.
Il n'y a donc pas lieu de parler de " colonisation " à propos de territoires qui appartiennent, tout à fait légitimement, au regard du droit international ( sans compter l'antécédence historique millénaire ), à Israël.
" Les alliances d'Israël à l'étranger se fanent ", écrivez-vous aussi. Et : " Sans soutien de l'étranger, Israël ne peut pas tenir " . Ca me paraît vite dit. D'abord, Israël dispose de moyens militaires très importants, capables de dissuader pas mal de gens de lui chercher noise. Et cela compense largement ces alliances qui se fanent ...
Ensuite, si vous parlez de l'alliance américaine, il faut voir ... Il faut analyser de près les données de la question.
Il est indéniable qu'existe aux Etats-Unis, dans l'establishment politique, médiatique, diplomatique, une ou des factions anti-israéliennes puissantes ( particulièrement au Département d'Etat - ce n'est pas tout à fait une nouveauté, d'ailleurs ) et un lobby pro-arabe qui s'est beaucoup renforcé et qui contrôle, notamment depuis et avec l'élection de Baraq 'Hussein Obama à la Présidence, de nombreux éléments de pouvoir.
Mais, a contrario, le soutien à Israël dispose aussi de fortes positions. A la Chambre des Représentants, où
Maintenant il en est de même avec les palos, si vous prenez l'un d'eux et lui confié le pouvoir, les autres clans vont out faire pour lui piquer la place, c'est pour cette raison que les dirigeants arabes ne cèdent jamais leur trônes une fois élu, ce n'est pas seulement qu'ils ne veulent pas céder leurs privilèges, mais surtout, ils ne conçoivent pas qu'une autre tribu prenne leur position.
Tant que les zarabes auront l'illusion de se réunir au sein de nations comme le fond les européens, ils vont s'entretuer comme des tribus de babouins !
Egalement ce genre de comportement était courant entre les tribus d'Israël, combien de guerres entre Juifs le Tanach nous a transmit, simplement, nous avons passé cette étape, eux non, ils sont restés dans les mêmes paternes que celle de leur Ichamël , voir ils ont même encore régressés vis-à-vis de ces temps reculés et en plus ils ont des armes modernes !
Donc maintenant que les "états" arabes ont éclatés, ils entrentla dans la période de guerres de clan
les Républicains, favorables ( mais pas tous) à Israël, détiennent la majorité. Mais même au Sénat, car beaucoup de sénateurs démocrates ne sont pas disposés à " pousser Israël sous les roues de l'autobus " , pour reprendre la formule du général James Jones. Et ce, d'autant plus que les enquêtes d'opinion montrent un soutien à Israël de plus en plus large de la part de l'opinion publique. En 1967, Israël bénéficiait déjà d'une confortable assise ( 47 % ) ; en 2000, on en était à 51 % . Mais ce soutien a considérablement progressé au cours des dernières années : en 2010 : 63 % ; le tout récent sondage Gallup indique 68 % .
Bien sûr, la question de l'attitude des dirigeants en place ( Obama ; Mme Hillary Clinton ) n'est pas encore pleinement tranchée. Il y aurait beaucoup à considérer. Je dirai " seulement " ( vous devez peut-être commencer à considérer que je suis " un peu long " ...
sous la coupe, directe ou indirecte, de l'Iran ; et même les rares pays qui ne se seraient pas entièrement rangés auraient appris qu'ils ne pouvaient compter sur les Etats-Unis - comme l'Europe centrale et orientale avaient compris, après Munich en 1938, que l'alliance de la France était une planche pourrie ), cet effondrement ainsi que la pénétration de l'(Amérique latine, y compris du Mexique, par des agents iraniens, donneront-ils à comprendre à l'establishment américain que leur Président et leur Secrétaire d'Etat conduisent le pays à un déclin sans précédent ?
Tout ceci pour dire qu'il est trop tôt pour préjuger de ce que sera, ou de ce que ne sera pas, le soutien des Etats-Unis à Israël en 2012 et après. L'establishment américain prendra-t-il la mesure de ce que serait la subordination de toute la zone du pétrole à l'Iran ? Jugera-t-il ( avec retard, certes, mais c'est presque une constante de la tradition et des penchants isolationnistes de la politique extérieure américaine de n'intervenir que tardivement (1917, 1942 ) - mais massivement ... - dans les affaires autres que celles du " backyard " délimité dès 1823 par James Monroe ) qu'il lui incombe d'empêcher un basculement de l'Union Eurabe tout entière, tenue à la gorge par le pétrole, dans la nasse iranienne ? - Ne faut-il pas penser qu'Israël serait alors perçu, non pas, ainsi que vous le dites, comme " une puissance dominante et conservatrice " , mais comme le seul môle de la résistance à