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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientLieberman : « céder le Golan n’est pas une option »Suite aux développements au Proche Orient, le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman a déclaré qu’il est disposé à ouvrir des négociations de paix avec la Syrie, mais que la cession du plateau du Golan n’était pas une option. Lors de ses entretiens avec des hauts responsables de la communauté internationale, Lieberman a abordé les troubles dans la région pour la première fois et a mis en garde contre la montée des radicaux.
« Il n’y a pas de justification et de raison pour qu’Israël cède le plateau du Golan, » a-t-il dit lors de réunions avec l’envoyé du Japon au Proche Orient, Yutaka Limura, l’envoyé du Quartet, Tony Blair, et le ministre roumain des affaires étrangères, Teodor Baconschi. « Le seul objectif du président Assad est de maintenir sa famille au pouvoir, » a-t-il dit. « Assad sait que le processus de démocratisation met son règne en péril. »
L’émissaire japonais est arrivé en Israël après une visite à Damas où il a rencontré des responsables avec lesquels il a discuté de la possibilité de renouveler les pourparlers de paix entre Israël et la Syrie.
« Malheureusement, les syriens veulent désespérément parler de paix, mais ne cherchent pas vraiment la paix. Ils veulent un processus (de paix) afin d’obtenir une légitimité à l’Ouest, » a déclaré Lieberman. Il a souligné que céder le Golan n’était pas une option. « Je suis prêt à entamer des négociations directes avec la Syrie immédiatement, mais sur la base que les négociations soient fondées sur une échange de paix contre paix, » a-t-il dit.
« Ces dernières semaines ont vu les syriens stimuler la contrebande d’armes au Hezbollah au sud Liban, » a-t-il noté. « Ils augmentent l’acquisition des armes chaque année, et ont à plusieurs reprises refusé d’autoriser les inspecteurs de l’AIEA à visiter les sites suspects, et continuent d’étendre leurs relations avec l’Iran. »
Ces déclarations du ministre des affaires étrangères arrivent à la fin d’un mois particulièrement éprouvant au cours duquel il a tenu plus de 20 réunions avec des hauts responsables américains et européens, y compris la ministre des affaires étrangères de l’UE, Catherine Ashton, le secrétaire général de l’OTAN et les sénateurs américains Joe Lieberman et John McCain. Il a récemment conclu une visite à Bruxelles où il a représenté Israël à une réunion annuelle avec l’UE.
Lors de sa rencontre avec l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, Lieberman a déclaré : « je ne suis pas certain que les changements dans la région verront des démocraties mises en place, en particulier dans des pays comme le Yémen, Bahreïn ou la Libye. »
Le ministre des affaires étrangères a noté qu’il y a une peur grandissante qu’à la place de démocraties dans le style de l’UE, ces pays finiront avec des dirigeants radicaux, inspirés par le pouvoir iranien. Il a noté l’état de la politique du Liban comme un exemple de ce qui pourrait se produire dans d’autres parties du Proche Orient.
Lieberman a également commenté les pourparlers de paix avec les palestiniens, et a indiqué qu’un accord de paix n’était pas possible tant que l’économie palestinienne reste faible. « Un état palestinien dans les frontières de 1967, en vertu de la situation actuelle, n’apportera pas la paix, mais le transfert du conflit dans la région du Sharon, » a-t-il avertit.
« Notre expérience au sud Liban et à Gaza montre que, lorsque nous nous retirons sans attendre d’abord les bonnes conditions, nous nous retrouvons avec des radicaux qui prennent le dessus. Dans les deux cas, ces éléments sont pris en charge par l’Iran. Un retrait aux frontières de 1967 se traduira par la même situation, à 15 minutes du cabinet du premier ministre et de la Knesset. »
Lieberman a déclaré que le véritable problème est le revenu annuel moyen par habitant de l’autorité palestinienne. « Alors qu’en Israël il s’élève à 30 000 $, il est de 3 000 $ au sein de l’AP. Quand il sera de 15 000 $ nous serons en mesure de résoudre le conflit sans l’aide d’un médiateur ou du Quartet. La réconciliation viendra naturellement. » Articles connexes
15 commentaires
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En fait a présent qu il sent le vent de la contestation venir sur lui !!!
Il allume un contrefeux ..... Se disant prêt !!!!
Toujours est il que depuis le temps qu Israel attend son bon vouloir !!!!
Il faut le prendre au mot et conclure vite !!!
Je le pense assez déstabilise et dispose comme jamais car un accord scelle sous60 jours le mettrai a l abris d' une situation a la moubarak ....,
toutefois il aura des exigences a hauteur de se crédibiliser auprès de sa population ...
L échec des négociations lui ferait perdre son bayou et l exposerai en première ligne ...
Il y a une opportunité a saisir !!!!
Il faudra que des spécialistes israéliens s en assurent !!!
quant a moi,; Cèder le Har h'Golan n'est pas une question non plus!!!
nos valeureus camarades sont tombe au champ de bataille,pour cette terre sacre !!! leur mort n'est pas pour rien!!!!
peut tu dormire tranquilment sur tes deux oreilles!!
On se cède rien du tout!!!! pas un pouce!!au contraire,;-on se peut reprendre gaza quand on veut!!
-et l'hamas il sait tres bien ce la!!
La seule négociation avec la bande Assad : lui f ... tre sur la gu ... à la première occasion.