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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientDes centaines de palestiniens traversent le passage de RafahDes centaines de gazaouis se sont réunis samedi matin alors que les premiers bus de passagers traversaient la frontière de Rafah ouverte à partir de 9 heures. Deux officiers égyptiens montaient la garde à côté d'un grand drapeau égyptien au sommet de la frontière que des véhicules commençaient à traverser.
Rami Arafat, 52 ans, a été parmi les premiers arrivants. Il a dit qu’il espérait prendre un vol en partance du Caire pour se rendre au mariage de sa fille en Algérie.
« Tous ce que nous avons besoin est de voyager comme des êtres humains, êtres traité avec dignité, et se sentir comme tout autre citoyen du monde qui peut voyager et sortir librement, » a déclaré Arafat. Il a dit penser que l’assouplissement des restrictions sur les voyages « garantira un plus grand soutien de tous les arabes et les palestiniens au nouveau régime égyptien. »
Khaled Halaweh, 28 ans, a dit qu’il se rendait en Egypte pour étudier en vue d’une maîtrise en ingénierie à l’université d’Alexandrie.
« La fermeture ne touche pas seulement les voyageurs ou l’écoulement des marchandises. Notre cerveau et nos pensées ont été soumis à un blocus, » a déclaré Halaweh, qui a dit ne pas avoir quitté la bande de Gaza depuis 7 ans.
Jusqu'à samedi, le terminal de Rafah, entre l’Egypte et la bande de Gaza, fonctionnait à capacité réduite. Seules certaines catégories de personnes, comme les étudiants, les hommes d’affaire ou les malades, avaient le droit de voyager, et le passage a souvent fait l’objet de fermetures de la part des autorités égyptiennes.
Dans le nouveau système, la plupart des restrictions sont levées, et un plus grand nombre de palestiniens est censé être capables de traverser la frontière chaque jour.
Samedi, à l’intérieur du terminal, des terroristes appartenant au Hamas appelaient les passagers un par un pour enregistrer leurs documents de voyage.
Après 5h30 de fonctionnement, 340 personnes avaient traversé la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte. Aucune de ces personnes n’a été forcée de retourner a Gaza, une rupture avec le passé, lorsque l’Egypte rejetait ceux qui se trouvaient sur une « liste noire ». 150 autres personnes sont passées de l’Egypte à la bande de Gaza.
« Aujourd’hui est la pierre angulaire d’une nouvelle ère qui, nous l’espérons, ouvrira la voie à une levée du siège et du blocus de Gaza, » a déclaré Hatem Awideh, directeur général de l’autorité des frontières pour le compte du groupe terroriste Hamas à Gaza. « Nous espérons que les facilités offertes par nos confrères égyptiens amélioreront les déplacements, et permettront à tout le monde de quitter Gaza. »
Environ une centaine de partisans du Hamas ont défilé avec des drapeaux palestiniens et égyptiens à l’extérieur du terminal frontalier dans un geste de gratitude envers l’Egypte.
« Cette étape courageuse de l’Egypte reflète les profondes relations historiques entre les nations palestiniennes et égyptiennes, » a déclaré un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zahri. « Nous espérons que ce sera une étape dans le long processus pour mettre fin au blocus imposé à Gaza. »
Alors que l’Egypte a abandonné ses restrictions sur les déplacements, les obstacles bureaucratiques demeurent. Les hommes âgés de 18 à 40 ans devront demander un visa égyptien, un processus qui peut prendre des semaines. Femmes, enfants et hommes plus âgés ont besoin d’un permis plus facile à obtenir, qui peut être obtenu en quelques jours.
Les responsables israéliens et américains ont exprimé la crainte que le Hamas va exploiter l’ouverture pour apporter des armes et des combattants dans la bande de Gaza. En janvier 2008, des terroristes masqués avaient fait une brèche dans le mur à la frontière de Rafah, permettant à des milliers de personnes de traverser la frontière vers et depuis l’Egypte.
Les responsables égyptiens déclarent qu’ils sont en mesure de d’empêcher le transfert d’armes vers Gaza.
Le Hamas a longtemps utilisé les tunnels pour obtenir des armes à Gaza. Les terroristes de Gaza ont maintenant des roquettes de qualité militaire qui frappent les villes du sud d’Israël.
Amos Guilad, un haut responsable du ministère israélien de la défense, a déclaré vendredi que la principale préoccupation d’Israël est que du personnel de formation militaire traverse la frontière pour instruire les terroristes du Hamas.
« Un entraîneur qui leur dit comment fabriquer des roquettes et comment les utiliser est égal à une importante quantité d’armes, » a-t-il déclaré.
La décision de l’Egypte d’ouvrir la frontière a également pour but de stimuler un accord d’union sous médiation égyptienne entre les rivaux palestiniens du Hamas et du Fatah. Le Hamas gouverne Gaza depuis la déroute des forces du Fatah en 2007, laissant l’autorité palestinienne dirigée par le Fatah au contrôle des territoires palestiniens de Judée Samarie. Articles connexes
25 commentaires
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-et les plusparts se revinnent avec des caisses des munitions!!
Heureux pour " la " population ? ... Laquelle, au juste ? - Celle de Sdérot, ou celle d'Ashkelon, qui risquent de se chopper des missiles encore plus performants ,introduits à Gaza grâce à " cette libre circulation " ? ...
"À la fin du conflit israélo-arabe de 1948, la bande de Gaza est occupée par l'Égypte. Le territoire voit l'arrivée d'environ 170 000 réfugiés installés dans huit camps. En 1950, la population est de 254 000 habitants."
"Les frontières actuelles de la bande de Gaza résultent des lignes d'armistice de 1949. Ces accords établissent que les frontières résultent exclusivement de considérations militaires dans le cadre de l'armistice et qu'elles n'entérinent aucun changement sur les statuts des territoires concernés"
" À la fin du conflit israélo-arabe de 1948, la bande de Gaza est occupée par l'Égypte. Le territoire voit l'arrivée d'environ 170 000 réfugiés installés dans huit camps. En 1950, la population est de 254 000 habitants.
" La bande de Gaza n'est pas annexée par l'Égypte, à la différence de la Cisjordanie occupée par la Transjordanie en 1949 dans les mêmes circonstances, et annexée en 1950. L'administration de ce territoire est contrôlée par l'armée égyptienne. La citoyenneté égyptienne n'est pas non plus proposée aux habitants de la bande de Gaza, ni aux réfugiés."
" En 1956, quand Israël intervient dans la crise du canal de Suez en soutien de l'opération anglo-française contre l'Égypte, l'armée israélienne s'empare de la Bande de Gaza et de la péninsule du Sinaï. Les pressions des superpuissances (États-Unis et Union soviétique) conduisent au retour d'Israël derrière ses frontières de 1949, et au retour de l'administration égyptienne sur Gaza."
Envoyé par Arturo
bon jour,
je crois sans être sure que il faut que le Égypte assume la paternité de gaza ! ils lâchent les enfants que ne veulent pas reconnaitre comme tel, des citoyens de la république islamique de l'Égypte. En fait gaza est un cheval troyen donné de cadeaux par les égyptiens. j'ai le sentiment que il faut ce préparer pour la guerre total mais sans perdre de vu une mince et possible paix. Je suis pour décaler gaza de la palestine et ne pas accepter que Gaza rentre dans la république islamique de Palestine ! ce la guerre de la usure psychologique !
Et on dirait que le Égypte bascule vers une dictature militaire islamique et que veule maintenir le statu quoi pour mater la vrais démocratie. Maintent la turquie arrogant
allume encore le feux, la Turquie crois que parce que elle est dans l'Otan qu'elle a le droit a faire son prosélytisme islamique impérialiste ! Et la Europe pourrie et indolent avec du mépris pour la histoire du peuple juifs est comme un roi malade de lui même de avoir avalé le poisson islamiste !
Chalom Jérusalem !