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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientMouallem sur les sanctions de l’UE : « la Syrie va rester ferme »Le ministre syrien des affaires étrangères, Walid Mouallem, a répondu mercredi aux sanctions prononcées contre la Syrie par l’Union Européenne. « Nous allons oublier que l’Europe est sur la carte, et nous nous tournerons vers l’Est, vers le Sud, et dans toutes les directions qui tendent la main à la Syrie. Le monde, ce n’est pas seulement l’Europe. La Syrie restera inébranlable. »
Mouallem a continué en critiquant le mépris de l’Union Européenne pour les promesses de reformes qu’Assad a fait il y a quelques jours, affirmant que cela montre que l’Europe a voulu semer le chaos dans le pays. Il a menacé une fois de plus de se tourner vers d’autres régions pour le commerce et les soutiens.
Le ministre syrien des affaires étrangères a également déclaré qu’il était confiant, malgré les pressions internationales croissantes sur le Syrie, trois mois après le début du soulèvement populaire contre le règne de plus de 40 ans de la famille Assad, qu’il n’y aurait pas d’intervention militaire étrangère dans son pays, ni de zone d’exclusion aérienne du type que l’OTAN impose sur la Libye.
Les états de l’Union Européenne ont élargit mardi les sanctions contre la Syrie pour y inclure quatre sociétés liées aux forces armées, ainsi que des personnes liées à la répression des manifestations anti-gouvernementales. Avant le soulèvement, la Syrie était courtisée par les pays occidentaux qui espéraient affaiblir son alliance stratégique avec Téhéran.
« La réaction des responsables de l’Union Européenne à la parole du président Assad montre qu’ils ont un plan et veulent s’y tenir, pour semer le chaos et les conflits en Syrie, » a déclaré Mouallem lors d’une conférence de presse à Damas.
Reuters a regardé la retransmission télévisée depuis l’extérieur du pays, puisque la Syrie a expulsé ses correspondants.
La Russie et la Chine, tous les deux possédant le droit de veto, ont refusée de soutenir une résolution à l’organisation des Nations Unies, proposée par les puissances européennes, qui aurait condamné la Syrie pour sa répression contre les manifestants.
Dans un discours prononcé lundi, son troisième seulement depuis le déclenchement des manifestations dans lesquelles plus de 1 500 civils auraient été tués selon les organismes des droits de l’homme, Assad a promis des reformes et a appelé à un dialogue national.
Beaucoup de syriens et de dirigeants du monde ont rejeté ses promesses comme insuffisantes. La violence continuait mardi, avec l’assassinat de sept personnes par des hommes armés dans deux villes au cours des manifestations rivales des loyalistes à Assad et des opposants, selon un activiste de l’opposition.
Mouallem a déclaré que son pays n’accepterait pas les demandes venant de « hors de Syrie ».
Il a exhorté la Turquie, autrefois proche allié mais plus critique aujourd’hui envers Assad, de reconsidérer sa réponse froide au discours d’Assad, et a déclaré que la Syrie voulait « les meilleures relations avec la Turquie. » Articles connexes
19 commentaires
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Mauvais exemple de l'europium union....ce la morosité au ralentis, plus rien de exemple moral. Elle ne pourrait plus critiquer Israël, et de quoi ce soit, non plus !
כן זה בסדר, אבל למה אתה מתכוון? אני לא מבין את המשמעות
Et en français pour que tout le monde comprenne
à part ça chavouah tov