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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientDavid Cameron : le temps presse pour la solution de "2 Etats pour 2 peuples"Le Premier ministre britannique a déclaré, lundi, lors d'une rencontre, à Londres, avec Mahmoud Abbas, que "le temps presse pour la solution de 2 Etats pour 2 peuples". "La situation sur le terrain va rendre difficile l'aboutissement à un accord de paix, c'est la raison pour laquelle le dossier des localités juives en Judée-Samarie est essentiel", a souligné Cameron. Articles connexes
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Dernière mise à jour, il y a 19 minutes
L’Administration Obama cache de moins en moins son exaspération et ses craintes face aux initiatives israéliennes.
L’assassinat, probablement par le Mossad, d’un cinquième scientifique iranien mardi dernier était celui de trop. Les États-Unis font entendre de plus en plus ouvertement ces derniers jours leur exaspération à l’égard des services secrets israéliens. Ils craignent qu’ils ne les entraînent dans un conflit aux retombées catastrophiques avec l’Iran, en pleine année électorale. Barack Obama a appelé Benyamin Nétanyahou le lendemain même de l’incident, officiellement pour garantir le « soutien indéfectible des États-Unis à la sécurité d’Israël », mais d’importants exercices antimissiles communs prévus au printemps ont été reportés, officiellement pour des raisons budgétaires.
L’Administration a aussi fait fuiter des révélations embarrassantes sur les tactiques du Mossad. Le magazine Foreign Policyaffirme que des agents israéliens ont recruté des militants de l’organisation sunnite pakistanaise Jundallah en se faisant passer pour des membres de la CIA. Le stratagème découvert en 2007-2008 avait provoqué la colère de George Bush, mais aucune action de sa part. Dès son arrivée à la Maison-Blanche, Barack Obama a réduit la coopération avec le Mossad avant d’en réinstaurer certains aspects.
Cette semaine, l’Administration américaine a condamné l’assassinat de Mostafa Roshan avec une force inhabituelle et nié toute complicité, alors que l’Iran dit avoir la preuve de celle-ci. Le Wall Street Journal fait état de la frustration de responsables des services de renseignement américains. Les États-Unis, confient-ils anonymement, devraient consacrer plus de moyens à scruter les activités du Mossad alors que les intentions d’Israël ne sont pas toujours très claires. La perception de l’imminence du danger que représente l’Iran n’est pas la même chez les deux alliés. À la Maison-Blanche, on doute encore que Téhéran veuille passer au stade de la construction d’une bombe ; l’assassinat du scientifique survenu deux mois à peine après une explosion mystérieuse ayant détruit une base de missiles, est considéré comme une provocation inutile, qui pourrait inciter Téhéran à accélérer son programme nucléaire.
Ligne rouge
La crainte est aussi qu’une attaque israélienne ne provoque des représailles de milices chiites pro-iraniennes contre l’ambassade des États-Unis à Bagdad, plus vulnérable depuis le départ des troupes américaines.
À Tel-Aviv, l’annonce de la production d’uranium enrichi par Téhéran la semaine dernière dans son nouveau site de Fordow est considérée comme une ligne rouge. Israël craint que Barack Obama ne soit pas à 100 % engagé de son côté, alors que les candidats républicains parlent sans complexe de bombarder l’Iran. Le chef d’état-major des armées, Martin Dempsey, se rendra cette semaine en Israël pour tenter de convaincre Nétanyahou de ne pas lancer d’attaque militaire contre le complexe nucléaire iranien. Les demandes répétées du secrétaire à la Défense, Leon Panetta, sont pour l’instant restées sans réponse.
Adèle Smith - Le Figaro.fr
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L’élimination d’un chercheur iranien et la comédie américaine
Les pleurs que font entendre les hauts responsables du Département d’Etat après une nouvelle élimination d’un scientifique iranien pourraient laisser croire que les coups que subissent l’Iran et son programme nucléaire attristent profondément le gouvernement américain. Le New York Times va même jusqu’à citer des fonctionnaires américains qui réclament (peut-être du suspect numéro un, Israël) que cessent ces attaques, par crainte d’une riposte iranienne. Tout cela n’est cependant qu’hypocrisie et larmes de crocodile.
Tout a commencé en début de semaine, lorsque le New York Times, citant un haut responsable du Conseil pour la sécurité nationale, a révélé un secret d’Etat. Selon ce haut responsable, les sanctions qu’impose Washington à l’Iran visent en fait à renverser le régime des mollahs. Le Département d’Etat s’en est arraché les cheveux. Alors qu’ils affirment au monde entier que les sanctions n’ont pour but que de stopper le programme nucléaire, la vérité est dite : Il s’agit de renverser un régime. Comment expliquer au monde qu’il vienne même à l’esprit du gouvernement Obama de renverser un régime élu.
Tout cela alors que les Américains tentent de convaincre les Chinois et les Russes de prendre part, ne serait-ce que de manière symbolique, aux sanctions contre l’Iran. Tant qu’il s’agit de contrer le programme nucléaire, on peut en discuter. Mais si le motif est de remplacer le régime, on peut être certain que Pékin et Moscou s’opposeront.
Avant même que le Département d’Etat se ressaisisse, voilà qu’un scientifique iranien est tué au cœur de Téhéran. Or les Américains sont à la croisée des chemins : d’une part, il y a une démarche extrêmement délicate dans le cadre de laquelle il serait possible de reprendre le dialogue avec les Iraniens, sur la base d’un plan américain qui leur a été présenté il y a plusieurs semaines. De l’autre, on a un durcissement notable des sanctions contre l’Iran qui risque, en fin de compte, de mener à un affrontement militaire.
En outre, l’atmosphère devient de plus en plus explosive dans le détroit d’Ormuz. Il est de plus en plus probable que si un conflit militaire éclate avec l’Iran, ce ne soit pas à cause d’une offensive israélienne mais à cause d’une erreur quelconque des Américains ou des Iraniens dans le détroit. Hillary Clinton a condamné l’attentat pour apaiser les Iraniens mais, dans le même temps, elle consulte ces jours-ci les Etats du Golfe pour élaborer une position tant sur la crise dans le détroit d’Ormuz que sur un renforcement de la production de pétrole de ces pays.
Alex Fishman
Yediot Aharonot
Amba France-il.org
Le pari liberal democrate UK est en plein naufrage,nick essaye d'obtenir une vila au quatar pour ses vieux jours ...
Et je voudrais vous en dire quelques mots. D'abord, ce site ( " Le blog de Bob Gratton " ) est un site, non pas même " antisioniste " , mais violemment antisémite. Il rassemble, par exemple, et entre autres, des articles contre la she'hita ( l'abattage cacher ), ou qui attribuent aux Juifs la responsabilité de l'Holodomor ukrainien dans les années 30, ou encore un article du nazi déclaré Vincent Reynouard.
Ce site fait feu de tout bois puisqu'il s'appuie aussi sur des articles d'antisionistes-antisémites juifs comme SchlomoSand, par exemple. Ou bien sur le texte que vous m'avez signalé, ce " Discours de Benjamin Freedman " .
Il faudrait reprendre pratiquement chaque phrase de ce discours, qui est un tissu d'erreurs, de contre-vérités et de mensonges. Je vais me borner à quelques éléments ( en laissant aussi de côté le fait que Benjamin Freedman, converti au christianisme, prolonge à sa façon la très longue lignée des convertis qui, du Moyen Age au XXe siècle - quelques exemples modernes : Noam Chomsky, défenseur de Robert Faurisson et ami de Nasrallah, le chef du Hezbollah ; ou Richard Falk, entre beaucoup d'autres - se faisaient fréquemment les hérauts d'un antisémitisme féroce ).
Benjamin Freedman présente de la situation en 1916-1917 un tableau qui accumule erreurs, mensonges et déformations. Selon lui, la Grande-Bretagne est, à la fin de l'année 1916, à bout
et à une semaine de la famine, faute de ravitaillement. C'est inexact : la Grande-Bretagne est ravitaillée par ses colonies et par les Etats-Unis, sa flotte dominant les mers, alors que la flotte de guerre allemande est bloquée dans ses ports de la Mer du Nord et de la Baltique. Il est vrai que la guerre sous-marine compense en partie cette situation - mais en partie seulement,, notamment en raison du nombre malgré tout limité des U-Boot allemands et surtout de l'hésitation du gouvernement Bethmann-Hollweg à s'engager dans la guerre sous-marine à outrance, de peur que cela n'entraîne l'entrée en guerre des Etats-Unis auprès des puissances de l'Entente ( et c'est bien ce qui devait se passer, en effet,, après le torpillage du " Lusitania " , en janvier ou en février 1917 ).
Par contre, l'Allemagne, elle, est en proie, dès 1916 et plus encore en 1917, à un manque d'approvisionnements alimentaires qui place des millions d'Allemands au bord de la famine. Benjamin Freedman raconte donc le contraire de la vérité historique.
Il présente la France comme au bord de l'effondrement militaire, arguant que " l'armée française s'était mutinée " et que les pertes subies à Verdun et sur la Somme se montent à 600 000 hommes. Le premier point est une contre-vérité : les mutineries de 1917 ( à la fin du printemps et durant l'été ) ne touchent qu'une minorité de régiments ( une cinquantaine sur plus d'un millier ). On ne saurait donc affirmer, comme le fait Benjamin Freedman, que
" l'armée française " s'est mutinée.
Quant aux pertes sur la Somme et à Verdun, Benjamin Freedman ment par omission. En effet, les pertes allemandes, tant à Verdun que sur la Somme, sont à peu près équivalentes aux pertes franco-britanniques.
Benjamin Freedman avance encore, à l'appui de ses affirmations selon lesquelles " en l'espace de deux ans [ soit à l'été 1916 ] l'Allemagne avait remporté la guerre " , que " l'armée russe avait déserté " . C'est faux. Les désertions dans l'armée russe ne commencent véritablement - de manière massive, j'entends, - qu'à partir du printemps et de l'été 1917.
Benjamin Freedman parle aussi d'une " offre de paix noblement [ sic ] proposée par les Allemands " . S'il s'agit de la réponse, début 1917, à la note de Woodrow Wilson de décembre 1916 qui demandait à tous les belligérants de préciser leurs buts de guerre, on sait qu'elle a été dictée par le haut Etat-Major allemand et qu'elle réaffirme des visées annexionnistes inspirées par le programme de l' " Alldeutscher Verband ", la Ligue Pangermaniste. Et que ce catalogue a eu le don d'indisposer Woodrow Wilson.
Toujours selon Freedman, " les USA étaient quasiment pro-allemands ; parce que les journaux étaient tous contrôlés par des juifs; les banquiers étaient juifs ; toute l'industrie des mass-médias et de l'information était sous contrôle juif " . De telles affirmations sont du genre de ce que disaient les " Protocoles des Sages de Sion " .et, bien entendu, elles constituent
une collection d'exagérations et de mensonges. D'une part, l'engagement des groupes financiers américains se fait, dès les débuts de la guerre, massivement en faveur de l'Entente, et non des Puissances Centrales ( 2, 3 milliards de dollars d'un côté contre 26 millions de dollars de l'autre ). D'autre part, les principales banques ( Morgan, Chase Manhattan, Mellon, ... ) n'étaient pas juives.
Bonne soirée