Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le dernier projet de résolution soutenu par l'Occident et la Ligue Arabe sur la Syrie cherche à assurer à la Russie qu'aucune intervention militaire n'est prévue pour faire partir le dictateur syrien, Bachar al-Assad.

"Rien dans la pressente résolution n'incite les états à recourir à l'usage de la force ou même à la menace de celle-ci," affirme le projet de résolution, obtenu aujourd'hui. Les partisans de la proposition, qui comprennent la secrétaire d'état américaine Hillary Clinton, vont plaider pour celle-ci devant le conseil de sécurité des Nations Unies plus tard dans la journée.

La résolution, basée sur un plan de la Ligue Arabe soutenu par les Etats-Unis et l'Union Européenne, appelle Assad à remettre le pouvoir à son adjoint dans un effort pour mettre fin à la violence. Le projet exprime "son profond attachement à la souveraineté, à l'indépendance, à l'unité et à l'intégrité territoriale de la Syrie, soulignant la nécessité de résoudre la crise actuelle de manière paisible."

Dans un autre geste pour assurer les risses, qui soutiennent Assad et qui ont été très critique contre les violences touchant les forces de sécurité de la dictature syrienne, le projet "condamne toute violence, indépendamment du lieu d’où elle vient, et exige a cet égard que toutes les parties en Syrie, y compris les groupes armées, cessent immédiatement toute forme de violence ou de représailles, y compris les attaques contre les institutions de l'état."

Etant donné que la Ligue Arabe a suspendu sa mission d'observateurs en Syrie, le projet dit regretter l'escalade de la violence, disant que la mission "n'a pas été en mesure de surveiller la mise en œuvre intégrale" du plan de la Ligue.