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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

"Obama fait face à une pression extraordinaire des partisans d'Israël"

"Obama fait face à une pression extraordinaire des partisans d'Israël" - © Juif.org

Les principaux supporters d'Israël aux Etats-Unis mettent une pression "extraordinaire" sur le président américain Barack Obama avant la visite du premier ministre Benyamin Netanyahou à Washington, demandant qu'Obama durcisse sa position en ce qui concerne le programme nucléaire iranien, rapporte dimanche le New York Times.

Selon le journal, dans le cadre des pressions exercées autant depuis le Congrès que l'AIPAC, Obama est secoué par des exigences voulant que les Etats-Unis soient plus agressifs envers l'Iran et plus direct dans le soutien a Israël dans sa propre confrontation avec l'Iran.

Obama s'entretiendra avec le président Shimon Pères dimanche en marge de la conférence de l'AIPAC, qui attirera plus de 14 000 juifs américains et autres partisans d'Israël. Obama devrait s'y exprimer après Shimon Pères aux environs de 17h30, heure d'Israël.

Pères devrait dire à Obama que plus la menace d'une attaque contre l'Iran est crédible, plus il est probable qu'il n'y aura aucun besoin de l'utiliser, que les sanctions suffiront alors. Selon Pères, plus clair sera la gouvernement américain sur la question, moins Netanyahou aura à parler du sujet.

Obama devrait entendre un message similaire de la part du premier ministre Netanyahou, qu'il rencontrera à la Maison Blanche lundi. Selon le journal britannique The Telegraph, Netanyahou emmène avec lui un ultimatum, exigeant du président américain un engagement ferme des Etats-Unis à utiliser la force militaire pour empêcher l'Iran d'acquérir la bombe nucléaire. Dans le cas contraire, Israël prendrait les choses en main dans les prochains mois.

Selon le New York Times, afin de donner du poids aux menaces visant à dissuader l'Iran, Israël et ses soutiens veulent qu'Obama arrête les incitations à la modération d'Israël et qu'il soit plus explicite sur les circonstances dans lesquelles les Etats-Unis eux-mêmes pourraient procéder à une attaque.

Les responsables israéliens demandent également que l'Iran soit d'accord pour mettre fin à toutes ses activités d'enrichissement d'uranium dans le pays, et que cette suspension soit vérifiée par des inspecteurs des Nations Unies, avant que l'Occident ne reprenne les négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire.

36 commentaires
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Envoyé par Chorom - le Mercredi 7 Mars 2012 à 15:30
Le fait qu'il reste des Juifs en Tunisie ne doit pas nous empêcher de boycotter ce pays. Dans un pays où l'on est capable de crier "mort aux Juifs", moi je ne donne pas un demi centime à ces gens. Que des juifs décident d'y rester, c'est leur problème, en tous cas moi je n'adhère pas du tout. A présent ISRAEL existe, prêt à les acceuillir et si ils décident malgré cela de rester dans ce pays devenu Islamiste, qu'ils ne se plaignent pas, qu'ils se d..m..de.
Envoyé par Jean Claude_007 - le Mercredi 7 Mars 2012 à 21:26
Jean Claude 007,si on doit boycotter tout les pays où il y a eu des manifs scandant:"Mort aux Juifs,mort à Israël",je ne sais pas ce que pourrait encore acheter et où on pourrait encore partir en vacances? Sauf en Israël,bien sûr! Et même là,il y a encore un ramassis de gauchos de l'intérieur,Juifs et arabes,qui voudraient voir se pays crever et qui manifestent pour plus de droits des "palestiniens" ou commémore la "nakba"! Ceci dit,je suis quand même d'accord avec vous:je suis chrétien et bien que cela fait quelques temps que j'ai envie de visiter des pays comme l'Iran,la Tunisie,le Maroc,etc...à chaque fois ,je me dis non! Donner mon argent à des gens qui ,dans leur grande majorité vomissent Israël et se réjouissent quand un attentat tuent des enfants Juifs,sans façon!
Envoyé par Frederic_017 - le Jeudi 8 Mars 2012 à 07:18
A Fréderic N'oubliez pas qu'il y a des Juifs en Algérie . Certains ne le savent même pas . Il y a un village en Kabylie qui s'appelle le peuple de Moussa et d'Abraham : comment expliquer ce nom ? Certaines communautés ne donnent jamais le prénom de Mohamed à leurs enfants .Le peuple Juif a beaucoup enduré par son histoire ,le notre aussi , c'est pour cela que nous demandons à certains juifs de ne pas mettre tout le monde dans la même marmite . Il y a des peuples qui sont persécutes qu'il faut gagner comme amis . Il y a partout des extrémistes qui jouent le jeu des islamistes . Aimez comme le seigneur vous a aimé AMEN .
Envoyé par Saoud - le Jeudi 8 Mars 2012 à 11:06
Saoud,je suis d'accord avec vous sur ce point. Les kabyles sont d'ailleurs peut-être une des tribus d'Israël,ils ont été islamisé et arabisé de force(comme partout où l'islam est passé,mais D.ieu merci,commence à rejeter cela.Vous avez même eu une reine Juive,je crois!? Je ne mets pas tout le monde dans le même sac mais je ne suis pas naîf! Il y a aussi des Juifs en Iran,mais y aller et y proclamer que l'on aime Israël,c'est la meilleure façon de se faire trancher la gorge bismillah!
Envoyé par Frederic_017 - le Vendredi 9 Mars 2012 à 07:37
Le regard porté sur les Arabes il y a cinquante ans
envoyer par mail
jeudi 8 mars 2012, par Monde Arabe, par Life Magazine, par Civilisation
"La très ancienne civilisation arabe, qui se trouvait autrefois dans un état de douce décomposition, est en train d’être balayée aujourd’hui par les vents vivifiants du changement.

Une sorte de désordre fécond est en voie de remplacer les anciens modèles immuables d’existence."

Ces mots à consonance contemporaine ont été publiés en 1962, dans un livre brillant, rempli de photos, de 160 pages intitulé le monde arabe.

Le volume se vante de posséder trois vertus qui font qu’il mérite un réexamen, exactement un demi-siècle plus tard.

Tout d’abord, les rédacteurs en chef du magazine Life, qui était alors la plus importante revue hebdomadaire américaine, l’ont produit, ce qui implique une position culturelle de premier plan.

Deuxièmement, un ancien haut fonctionnaire retraité du département d’État, George V. Allen, a rédigé l’introduction, soulignant les références qui ont procédé à l’établissement du livre.

Troisièmement, Desmond Stewart (1924-1981) journaliste, historien et romancier britannique connu, a écrit le texte.

Le livre Le monde arabe représente clairement un produit culturel d’une autre époque ; bien que n’ayant pas entièrement « dragéifié » son sujet, Stewart adopte une approche bienveillante, vaporeuse, paternaliste qui empêcherait de parler même les écrivains les plus euphémiques d’aujourd’hui.

Par exemple, il laisse entendre que le visiteur occidental dans les pays arabophones entre dans "le royaume d’Aladin et d’Ali Baba.

Les gens lui rappellent sa Bible illustrée." On rencontre peu de ce sentimentalisme à l’époque d’Al-Qaïda.

Plus intéressant encore, le livre démontre avec quelle facilité un éminent analyste peut mal interpréter la situation dans son ensemble.



Les rédacteurs en chef du magazine Life ont produit le livre "Le monde arabe."

Comme le suggère son titre, un thème est celui de l’existence d’un seul peuple arabe du Maroc à l’Irak, un peuple si lié à la tradition que Stewart a recours à une analogie animale :

« les Arabes possèdent une culture commune distinctive dont ils ne peuvent pas plus se débarrasser qu’un colibri (oiseau-mouche) peut changer ses habitudes de nidification pour celles d’une grive.

" Ignorant le passé des Arabes qui ont échoué à unifier leurs pays, Stewart a prédit que « quoi qu’il arrive, les forces de l’union [arabe] resteront.

« Cela sera difficile : cette envie s’est éteinte peu de temps après 1962 et est restée longtemps révolue, tout comme sa prémisse superficielle que la seule langue arabe définit un peuple, ignorant [par là] l’histoire et la géographie » Son deuxième thème concerne l’Islam. Stewart écrit que cette "simple" foi a soulevé l’humanité "à une nouvelle hauteur" et qu’ "elle n’est pas pacifiste, mais [que]son mot clé était salâm, ou la paix."

Il qualifie l’islam de « foi tolérante » et décrit les Arabes historiquement comme « vainqueurs tolérants » et « suzerains tolérants » .

« Les Musulmans ont traité avec les juifs et les chrétiens d’une façon tolérante » .

En effet, « la tolérance des Arabes s’est étendue à la culture » .

Toute cette tolérance pousse Stewart allègrement, mais imprudemment à rejeter les manifestations de l’islamisme, qui, selon lui, « ont un air démodé par rapport à eux et ont peu d’attrait pour les jeunes. » .

En bref, Stewart ne sait rien de rien au sujet de l’idée de suprématisme islamique depuis ses origines jusqu’aux temps modernes.



La légende du livre : "Lors d’une fête du style levantin donnée par un homme d’affaires millionnaire arabe, une danseuse libanaise sous le nom de kawakib exécute la danse du ventre traditionnelle Comme kawakib dansait, les invités ont dansé et chanté".

Un troisième thème concerne la détermination arabe à se moderniser :

"L’une des surprises du 20e siècle a été la façon dont les musulmans arabes ont accepté le changement et le monde moderne .

" A l’exception de l’Arabie saoudite et du Yémen, l’auteur voit partout que « le modernisme arabe est une force tangible, visible, audible. »

(. Ainsi [cela explique] les "vents vivifiants du changement" dans ma première phrase)

Son aveuglement concernant les femmes est surprenante pour le lecteur : « Le harem et ses fondements psychologiques ont été totalement détruits par le 20ème siècle. »

« Dans les affaires économiques, ... les femmes sont presque les égales des hommes. »

Il voit ce qu’il veut [voir], sans être troublé par la réalité.



La légende du livre : « les savants amis de la secte musulmane chiite se promènent dans une cour de leur sanctuaire de Nadjaf, en Irak, tandis que d’autres prient, méditent ou même dorment. »

Dans le prolongement de cet optimisme extatique, Stewart voit les arabophones rompant avec la tradition, déterminés à « détruire les vieux stéréotypes. »

Il écrit à propos du septième siècle comme personne aujourd’hui n’oserait le faire, surtout pas après l’échec des ambitions irakiennes de George W. Bush et l’équipée libyenne de Barack Obama :

"Les quatre premiers califes avaient été aussi démocratiques que William Gladstone de Grande-Bretagne, si ce n’est pas Thomas Jefferson de l’Amérique. " Stewart affirme même que « la civilisation arabe est une partie de la culture de l’Occident, pas de l’Orient, » peu importe ce que cela peut signifier.



La légende du livre : « C’est à travers un tapis de bienvenue de riches tapis persans, que le roi Saoud de l’Arabie saoudite arrive dans une Cadillac sur la terrasse d’un palais royal. »

Soit dit en passant, si ésotérique était l’islam il y a cinquante ans que la vingtaine d’employés payés fort cher de la revue Life répertoriés comme personnel de la rédaction du livre ont sous-titré une photo avec la mauvaise information que le pèlerinage islamique « a lieu chaque année au printemps ».

(Or le hajj est en fonction du calendrier, et c’est 10 ou 11 jours plus tôt chaque année.)

Les erreurs de ceux qui nous précèdent ont pour effet de nous rendre humbles.

L’analyste que je suis espère ne pas être aussi obtus que Desmond Stewart et Life, et ne pas apparaître, avec le temps, avec une aussi mauvaise image.

En effet, j’étudie l’histoire avec l’espoir d’arriver à obtenir une vision plus large des choses et ainsi ne pas être limité par les hypothèses actuelles. En 2062, dites-moi comment je fais mon travail.

Daniel Pipes

The Washington Times

6 mars 2012

Version originale anglaise : The Arabs as Seen Fifty Years Ago

Adaptation française : Anne-Marie Delcambre de Champvert

http://fr.danielpipes.org/10793/reg...

Envoyé par Roland_017 - le Vendredi 9 Mars 2012 à 11:47
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Dernière mise à jour, il y a 10 minutes