Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le président américain Barak Obama a contourné un blocage du Congrès et a signé une renonciation en déclarent que l'aide à l'autorité palestinienne est "importante pour les intérêts sécuritaires des Etats-Unis," a rapporté vendredi l'AFP.

Dans une note envoyée à la secrétaire d'état Hillary Clinton, publiée par la Maison Blanche, Obama a déclaré qu'il était approprié de libérer des fonds pour l'autorité palestinienne.

Une disposition de la loi de 2012 sur les opérations étrangères et les programmes liés du département d'état déclaré qu'aucun des fonds "ne peut être obligatoire ou dépensée à l'égard de la fourniture de fonds à l'autorité palestinienne."

En signant la renonciation, Obama a chargé Clinton d'informer le Congrès de la décision, au motif que "la renonciation d'une telle interdiction est importante pour les intérêts de la sécurité nationale des Etats-Unis."

Un montant de 192 millions de dollars a été gelé par le Congrès après que l'AP a présenté une demande unilatérale pour devenir membre des Nations Unies en septembre dernier.

Les membres du Congrès ont plus tard libéré 40 millions de dollars en financement économique et humanitaire à l'autorité palestinienne, affirmant qu'il était "vital d'établir et de renforcer les bases nécessaires pour un futur état palestinien."

Après que les fonds ont été débloqués, le département d'état s'était déclaré préoccupé par son habilité à fournir le financement nécessaire pour soulager la misère économique et humanitaire que connaît l'autorité palestinienne, et a appelé à ce que davantage de fonds soient libérés.