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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientPROCHE-ORIENT : Le FMI refuse d'aider une Autorité palestinienne de plus en plus exsanguePour la première fois, l'Autorité palestinienne, qui est au bord de la banqueroute, a reçu l'aide d'Israël pour tenter de décrocher un prêt d'un milliard de dollars auprès du Fonds monétaire international (FMI). Sans succès.
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24 commentaires
| Membre Juif.org
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Dernière mise à jour, il y a 55 minutes
Edmond, pourquoi n'interpelles-tu pas les gestionnaires du site Juif-org ?
Je saisis l'occasion pour te remercier - ainsi que Judith - des suggestions pratiques que vous faites.
Erev tov, 'haver.
Erev Tov Edmond
de rien... je suis conscient que d’Israël je ne peux guère participer... les « y faut qu'on...» et les « y a qu'à... » ne manquent pas... et ne servent pas à grand chose en l’occurrence... Je ronge mon frein d'être si loin et... si vieux... On ne peut pas être et avoir été... (Chamfort)
Il ne me reste plus guère que la plume... (enfin le clavier) pour continuer le combat !
Laïla Tov
Néanmoins, on peut se demander si Mohamed Morsi - qui, certes, est un novice en matière de pouvoir politique - n'a pas fait un pas de clerc en précipitant un affrontement que tout permettait de considérer comme inéluctable ( mais pas dans un terme si court ). On sait, au moins depuis les révolutions française et russe, que les situations de double pouvoir constituent des mélanges hautement instables qui finissent presque toujours par exploser. Dans le cas de Mohamed Morsi, on dit qu'il subit de fortes pressions de la part d'une base islamiste plus radicale et plus impatiente que lui. C'est très probable, mais cela suffit-il à rendre compte de la téméraire rapidité de son action ( 1- le discours fait place Ta'hrir ; 2- le décret d'hier ) ?
A moins qu'il ne faille supposer que les stratèges des Frères aient fait le calcul que la situation ne pouvait qu'évoluer en faveur des militaires et qu'il convenait donc d'agir sans attendre que cette évolution ne parvienne
jusqu'à son terme : la marginalisation du courant islamiste ? ... On dira que les Frères Musulmans bénéficient de l'appui de vastes couches populaires. Il y a pourtant un précédent qui me revient en mémoire : les colonels, généraux et amiraux " rouges " ( Vasco Gonçalves, Rosa Coutinho, Otelo de Carvalho ... ) de la " révolution des oeillets ", au Portugal, en avril 1974, disposant au début d'un large appui populaire, s'étaient cependant retrouvés peu à peu marginalisés ...
Dans le cas de l'Egypte, on peut voir que certains courants de " révolutionnaires de la place Ta'hrir " se sont, hier et aujourd'hui, désolidarisés du décret de Morsi.
Mais je crois qu'on peut se poser d'autres questions : il paraît certains que Mohamed Morsi n'a dû son intronisation - au terme d'une assez longue période d'incertitude - qu'aux fortes pressions exercées sur les militaires par le Département d'Etat. Se pourrait-il qu'il ait interprété cet appui comme le signe qu'il pouvait aller encore plus loin ? Voire : se pourrait-il que la décision d'hier ( le décret rétablissant l'Assemblée - c'est-à-dire redonnant aux Frères Musulmans le contrôle du pouvoir législatif ) ait été soufflée à Morsi par certaines fractions du Département d'Etat ?
Car - c'est un point que j'avais signalé, il y a quelques temps, dans je ne sais plus quel post sur je ne sais plus quel fil de discussion ... - le cas de l'Egypte exorbitait quelque peu du schéma concocté à Washington ( un accord Etats-Unis - Frères
Musulmans ). Au Caire, on avait affaire à un accord tripartite : Etats-Unis - Frères Musulmans - Forces armées. Ou bien Mohamed Morsi aurait-il cru, en agissant rapidement contre les décisions et mesures du CSFA, aller en quelque sorte au devant des désirs profonds de Washington ? ...
Quoi qu'il en soit, on mesure, une fois de plus, à quel point le " printemps arabe " est un processus non seulement loin d'être achevé, mais encore fort difficile à maîtriser : pour imposer les Frères Musulmans en Syrie, il va falloir payer très cher ( et prendre le risque d'un affrontement politique profond avec la Russie, voire celui d'une relance de la guerre froide ) : Bachar El-Assad n'est pas prêt à céder car il sait que les Etats-Unis, à moins de quatre mois de l'élection présidentielle, sont paralysés, et que l'Union Européenne, engluée dans la crise financière, ne peut pas faire grand-chose non plus contre lui sur le terrain : en Syrie, le plan du Département d'Etat ( l'alliance Etats-Unis - Frères Musulmans ) est encalminé. En Egypte, rien n'assure qu'il soit praticable autrement que sur le papier...
“Ce chômage élevé est la conséquence directe des restrictions aux mouvements imposées par Israël, pour des raisons de sécurité”, note Firas Raad. D’un côté, les Palestiniens peuvent difficilement se déplacer pour trouver du travail, et de l’autre ces restrictions rendent les Territoires très peu attractifs pour les investissements étrangers. “Personne ne va monter un projet économique en Palestine sans pouvoir librement s’y rendre quand il veut”, note Firas Raad.
comment firas raad ose - t - il accuser Israël ... quand on sait qu ' à gaza , il n ' existe pas de barrières de sécurité...gaza est une entité avec une frontière commune avec Israël ...et puis les gazaouis peuvent se déplacer et se rendre en égypte ...les gazaouis peuvent travailler la terre...l ' erreur de l ' unewa , c 'est de nourrir les gazaouis sans qu ' ils fassent le moindre effort...tout leur est servi sur un plateau d ' argent...
Le taux de chômage dans les Territoires palestiniens s'établit à 22% et monte à 30% à Gaza. “Il dépasse même 40% pour les jeunes dans la bande de Gaza ...
un petit tour à gaza , et vous verrez des gazaouis gros comme des cochons et à dormir !
" L'annonce du décret du président égyptien a coïncidé, à quelques heures près, avec la venue du sous-secrétaire d'État américain dans le pays. William Burns devait «transmettre un message» de Barack Obama au nouveau président islamiste. Beaucoup y ont vu, sinon une manipulation, du moins une volonté américaine de soutenir les Frères musulmans aux dépens de l'autorité militaire " , dit un article du " Figaro " .
Voilà donc la réponse à la question que je ( me ) posais dans mon post de 22 : 29 ... : Mohamed Morsi a agi avec le plein soutien ( et même l'incitation ) de Washington.
On pouvait en effet supposer que Mohamed Morsi ne s'était pas embarqué sans biscuits dans ce qui pourrait tourner à l'épreuve de force. M. William Burns est le numéro deux du Département d'Etat.
Une question demeure, cependant : pour quelle(s) raison(s) vouloir précipiter l'épreuve de force avec l'armée ? Ou, formulée différemment : quelles sont les parts respectives de considérations en quelque sorte locales ( celles que j'évoquais ci-dessus dans mes posts de 22 : 08 et 22 : 29 : la crainte de voir la situation interne évoluer en défaveur des Frères Musulmans ) et de considérations américaines ( le souci de l'équipe de Washington de voir réglées les questions au plus vite, avant l'élection présidentielle du 4 novembre ) ?
On peut aussi se demander si les pressions des Etats-Unis sont en mesure de peser assez fort pour espérer un succès suffisamment rapide et suffisamment marqué de leurs poulains ( les Frères Musulmans ) et en Egypte et en Syrie ( les deux " pinces " de la tenaille censée réduire bientôt à merci Israël ... ). Il faudrait à Baraq 'Hussein Obama deux succès ( Egypte et Syrie ) dans un laps de temps extrêmement court ( nous sommes le 10 juillet ; l'élection présidentielle est, quasiment, dans trois mois et demi ).
Toujours des interrogations ... Mais aussi, des éléments de réponse. Il y a le voyage de William Burns ( et celui de Mme Hillary Clinton ) : il semble que M. Burns soit porteur d'une invitation faite par Baraq 'Hussein Obama à Mohamed Morsi de se rendre à la Maison Blanche en septembre. Alors que M. Morsi est déjà invité à Téhéran ... S'agit-il, pour Baraq Obama, de prendre les devants et d'amarrer Morsi au char américain avant que l'Iran n'ait réussi une opération de rapprochement ? ... Toujours est-il que l'invitation d'Obama foule aux pieds tout ce à quoi il s'était engagé il y a quelques semaines devant des leaders juifs américains : ne pas recevoir Mohamed Morsi tant que celui-ci n'aurait pas fourni d'assurances sur un certain nombre de points-clés : par exemple, outre le respect des Droits de l'Homme ( et des femmes, notamment ), ainsi que des minorités, la formation d'un gouvernement qui ne se limiterait pas aux Frères Musulmans, la restauration de l'ordre dans le Sinaï, l'affirmation de la volonté de maintenir le traité de paix de 1979 et de développer des relations pacifiques avec Israël ... Tous ces engagements sont, d'u seul coup, balayés ... On comprend, du coup, que Mohamed Morsi, se sentant soutenu et appuyé par Washington, se risque à défier les militaires égyptiens.
Le " retournement " d'Obama ( par rapport aux engagements qu'il avait pris le mois dernier ) semble tout récent. Serait-ce qu'il voudrait engager les Etats-Unis davantage encore