Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

La plateforme électorale présentée à la convention nationale démocrate en Caroline du Nord mardi ne comprend pas une référence incontournable : l'engagement des Etats-Unis envers le statut de Jérusalem comme capitale d'Israël.

En 2008, le programme démocrate comportait le passage suivant : "tout le monde comprend qu'il n'est pas réaliste de s'attendre a ce que l'issue des négociations sur le statut final comprenne un retour plein et entier aux lignes d'armistices de 1949."

"Jérusalem est et restera la capitale d'Israël. Les parties ont convenu que Jérusalem fait partie des questions sur le statut final. Elle doit rester une ville indivisible accessible aux personnes de toutes les religions."

Tout en parlant de l'engagement des Etats-Unis à fournir une aide militaire à Israël, ainsi que son engagement à lutter contre la menace iranienne, la plateforme présentée en 2012 est dépourvue de cette assurance.

Le républicain Mitt Romney a critiqué le candidat Obama sur son "refus honteux" de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël, et lui a reproché une fois de plus d'aliéner l'allié clé de Washington au Proche Orient.

"Il est regrettable que l'ensemble du parti démocrate ait adopté le refus honteux du président Obama de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël… Quatre années de tentatives répétées du président Obama de créer une distance entre les Etats-Unis et notre allié chéri ont conduit le parti démocrate à enlever de son programme une preuve irréfutable d'une réalité simple," a déclaré Romney.

"En tant que président, je vais rétablir notre relation avec Israël et me tenir épaule contre épaule avec notre proche allié," a-t-il promis dans un communiqué.

Le programme républicain met l'accent sur la nécessité d'une solution à deux états qui gardera Jérusalem unifiée comme la capitale d'Israël.

Un porte-parole du parti démocrate a déclaré que l'administration Obama adhère à la même politique que ses prédécesseurs depuis 1967 en ce qui concerne Jérusalem. Il n'a par contre pas réussi à expliquer le changement dans la plateforme électorale.