|
Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientMahmoud Abbas: « Je n’accepterai pas la présence d’un seul israélien chez nous »Le président palestinien Mahmoud Abbas a exposé sa vision des choses, lundi, à propos du statut final des relations israélo-palestiniennes. Abbas a déclaré qu’aucun israélien quel qu’il soit ne pourrait rester dans un futur Etat palestinien. Bien entendu, ne parlait pas des Arabes israéliens, mais des Juifs. Pour lui, la Palestine doit être libérée de ses Juifs, qu’ils soient civils ou militaires – qu’ils soient là pour 1 heure pour pour 10 ans. Articles connexes
45 commentaires
| Membre Juif.org
Il y a 49 minutes - i24 News
Il y a 49 minutes - Times of Israel
Il y a 2 heures - Le Figaro
19 Juin 2025 - Le Figaro
19 Juin 2025 - Futura-Sciences Actualités
29 Mai 2025 par Rafael_003
29 Mai 2025 par Rafael_003
25 Mai 2025 par Claude_107
25 Mai 2025 par Claude_107
23 Mai 2025 par Blaise_001
19 Juin 2025 - Torah-Box
19 Juin 2025 - Torah-Box
8 Juin 2025 - Le Monde Libre
8 Juin 2025 - Le Monde Libre
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 25 minutes
Qu'ils aillent voir ailleurs. "Qu'ils aillent se faire foutre".
La Judée Samarie "EST et RESTERA" la Terre d'ISRAEL. Et je suis sûr qu'il n'y aura jamais "d'état palestinien" sur la terre de nos ancêtres. Une guerre de plus ?.........OUI. Mais pas "d'état", en clair de "vol" de "hold up" de la terre d'Israël.
Judith a t elle dit autre chose que ce que vous déclarez ?!!!
Et moi je suis d'accord avec Jean Claude!
Daniel
La chose étant entendue, il ne faut rien donner. Pas un pouce carré de Terre sainte, c'est totalement interdit par la loi mosaïque. Israël devrait craindre plus D. que ses ennemis et ainsi il sera de notre côté et nous n'aurons plus aucun ennemis, jamais!
Daniel
http://www.dailymotion.com/video/xhqkji_le-rabbi-de-loubavitch-juif-dites-aux-nations-la-veritee_news
28/08/2010
Menahem Begin (en 1977) : « Qui tient la Judée et la Samarie tient la veine jugulaire d'Israël »
[Voici un texte, poignant autant qu'édifiant, et remarquablement écrit. Il nous restitue une déchirante page d'histoire. Menahem Begin, ce Juif pathétique, qui, en juillet 1977, faisait face à l'homme le plus puissant de la planète, et émettait, sans forfanterie mais aussi sans crainte, la profession de foi peut-être la plus courageuse et la plus dérisoire de l'histoire, incarnait, en cet instant, la figure de son peuple - digne et impuissant, mais sûr de la justesse de sa cause. Je remets en ligne, aujourd’hui, ce texte publié en septembre 2003 sur reinfo-israel.com, et remis en ligne à plusieurs reprises depuis, car il est à l’ordre du jour. En effet, après l'indifférence cynique de l'ancien Président des Etats-Unis, Carter, à la sécurité d'Israël, c'est le nouveau Président Obama qui entend faire plier Israël, au profit de sa realpolitik pro-arabe. Une fois de plus, il ne fait hélas pas de doute que si ceux qui président aux destinées de la planète doivent choisir entre l'abandon du peuple juif à son triste sort, et une crise sécuritaire et/ou économique de grande ampleur, les Juifs mourront, comme dans les années 40, sans que personne ou presque, ne vienne à leur aide. (Menahem Macina).]
28 juin 2009
SUITE...
PHOTO...
Titre anglais original : " How to negotiate for 'peace' ", Yehuda Avner
Première parution : The Jerusalem Post (11/9/2003)
Repris par Jewish World Review Sept. 17, 2003 / 20 Elul, 5763
Traduction française : Henri Orquera
Jimmy Carter, fermier cultivateur d’arachides, avait transformé la Maison Blanche en un établissement austère. En accord avec ses convictions calvinistes, il se moulait dans le rôle d’un citoyen-président. Il interdisait qu’on l’appelle Chef, avait presque supprimé le budget loisirs, vendu le yacht présidentiel, réduit la flottille de limousines, et, plus généralement, débarrassé son palais de toutes ses manières, artifices et prétentions. Il portait lui-même son attaché-case.
Aussi, lorsqu’il accueillit le Premier Ministre Menahem Begin à la Maison Blanche, en juillet 1977, avec une cérémonie aussi flamboyante que pour un roi, une salve de 19 coups de canon, une revue de tous les services armés et une parade chorégraphique de la Vieille Garde du Corps des Fifres et Tambours, en livrée blanche, de l’Armée Révolutionnaire, les médias estimaient, avec juste raison, qu’il s’agissait d’une marque de haute estime, ou de pure flatterie.
L’ambassadeur américain, Samuel Lewis, a confié qu’il s’agissait d’un peu des deux : «Le Président était persuadé qu’en traitant Begin avec du miel, il en obtiendrait bien davantage qu’avec du vinaigre.»
Et, de fait, les discussions avaient démarré d’une manière décente. Les deux dirigeants et leurs conseillers avaient échangé leurs points de vue sur des sujets aussi sensibles que les pourparlers de paix israélo-arabes de Genève, la mauvaise conduite soviétique dans la Corne de l’Afrique, et les menaces de l’Organisation Armée de la Palestine au Sud Liban. Ensuite, il y avait eu une pause, et quand le café avait été servi, le Président [américain] et le Premier Ministre [israélien] l’avaient siroté en silence, chacun jaugeant l’autre, comme si, d’un commun accord, ils se préparaient à ce qui allait suivre.
Ensuite, Begin présenta, d’une manière extrêmement détaillée, la croyance du Likoud au droit inaliénable du peuple juif sur la terre d’Israël. S’agissant du premier sommet entre un Premier Ministre du Likoud et un Président américain, Menahem Begin avait décidé que Jimmy Carter entendrait sa position à la source même.
Le Secrétaire d’État, Cyrus Vance, homme habituellement calme, commença à s’agiter en entendant dire qu’Israël ne renoncerait ni à la Judée, ni à la Samarie, ni à la bande de Gaza. Il soutenait que cela rendrait vain tout plan de paix pour une conférence de Genève.[...]
Le Président pensait de même. Carter affichait un masque de politesse, en regardant ses notes, mais on pouvait voir, à ses mâchoires serrées, qu’il contenait son irritation intérieure. Il répondit, avec son accent de paysan :
« Monsieur Le Premier Ministre, mon impression est que votre insistance sur vos droits sur les Territoires et Gaza peut être interprétée comme un signe de mauvaise foi. Elle fera comprendre votre intention de rendre permanente l’occupation militaire de ces zones. Cela mettra un terme à tous les espoirs de négociation. Il serait incompatible avec mes responsabilités de Président des États-Unis de ne pas vous le dire, aussi exactement et aussi sincèrement que je le peux, MONSIEUR BEGIN ! »
Tandis que l’exaspération faisait étinceler ses yeux d’un bleu pâle, Carter martelait :
« Il ne peut y avoir d’occupation militaire permanente de ces territoires conquis par la force. »
Nous, les officiels israéliens, qui étions autour de la table de conférence, dans la Salle du Conseil, où avait lieu la réunion, regardions chacun d’eux du coin de l’œil. Mais Begin s’était préparé à cette rencontre avec ce Président de la période post-Watergate et de renouveau moral, Carter, le prêcheur, sensible à la droiture personnelle.
Puis, Begin se pencha en arrière et se mit à fixer, d’un regard faussement doux, au-dessus de la tête du Président, le vieux chandelier de bronze, qui surplombait la grande table de chêne. Il n’allait pas se laisser bousculer.
Il savait que lui et le Président étaient sur des trajectoires totalement différentes, et qu’il s’agissait d’une confrontation sans issue à propos du cœur du pays biblique. Carter était tout aussi ferme, il ne plierait pas. Néanmoins, Begin devait, d’une manière ou d’une autre, persuader cet homme de jugement, désireux de soigner et de guérir, ce réalisateur énergique à l’esprit empirique d’ingénieur, qu’il voulait vraiment et honnêtement la paix, et que les Territoires n’étaient pas seulement une question de droits historiques, mais aussi une question de sécurité, vitale pour son peuple.
A SUIVRE...
Quand il recommença à regarder Carter, ce fut avec un regard grave et impérieux.
« Monsieur le président, je vais vous confier quelque chose de personnel – non à mon sujet, mais au sujet de ma génération. Ce que vous avez entendu concernant les droits, qui sont ceux du peuple Juif, sur la terre d’Israël, peut vous sembler académique, théorique, voire discutable. Mais pas à ma génération. Pour ma génération de Juifs, ces liens éternels sont des vérités irréfutables et incontournables, aussi anciennes que le temps qui s’est écoulé. Elles touchent au cœur même de notre identité nationale. Car nous sommes une nation ancienne qui revient chez elle. Nous sommes comme une génération biblique de souffrance et de courage. Nous sommes la génération de la Destruction et de la Rédemption. Nous sommes la génération qui s’est relevée de l’abîme sans fond de l’enfer. »
Sa voix envoûtante avait des accents de réflexion profonde et semblait rejoindre la mémoire des générations. L’âpre ardeur de son langage focalisait l’attention intense des assistants autour de la table.
«Nous étions un peuple sans espoir, Monsieur Le Président. Nous avons été saignés à blanc, non pas une fois, ni deux fois, mais de siècle en siècle, encore et encore. Nous avons perdu un tiers de notre peuple en une génération, la mienne. Un million et demi de ses membres étaient des enfants, les nôtres. Personne n’est venu à notre secours. Nous avons souffert et sommes morts seuls. Nous ne pouvions rien faire. Mais maintenant, nous pouvons. Maintenant, nous pouvons nous défendre nous-mêmes. »
Soudain, il se mit debout, le visage aussi dur que l’acier, et dit avec intrépidité :
« J’ai une carte. »
Un aide déroula énergiquement une carte d’un mètre sur deux entre les deux hommes. Et Begin poursuivit :
« Cette carte n’a rien de remarquable, c’est une carte standard de notre pays, sur laquelle figure l’ancienne ligne d’armistice, appelée 'Ligne Verte', telle qu’elle a existé jusqu’à la Guerre des Six Jours, en 1967 ».
Il fit courir son doigt le long de la frontière défunte, qui serpente au centre du pays.
« Et, comme vous le voyez, nos cartographes militaires ont simplement indiqué les très faibles distances de la profondeur de défense que nous avions, lors de cette guerre. »
Il se pencha au-dessus de la table et désigna la zone montagneuse, de couleur brun sombre, qui couvre la partie nord de la carte.
« Les Syriens tenaient les sommets de ces montagnes, Monsieur Le Président. Nous étions tout en bas. »
Ses doigts se posèrent sur les hauteurs du Golan, puis s’arrêtèrent sur la bande de terre verte, en dessous.
« Là, c’est la vallée de Hula. Sa largeur est inférieure à 10 miles [16 km]. Ils tiraient au canon sur nos villes et nos villages du sommet de ces montagnes, jour et nuit. »
Carter regardait, les mains croisées sous le menton.
Les doigts du Premier Ministre allaient maintenant plus au sud, vers Haïfa, il continua :
« La ligne d’armistice était à moins de 20 miles [32 Km] de notre plus grande ville portuaire. »
Ensuite, il s’arrêta sur Netanya :
« Ici, notre pays se réduisait à une étroite bande, large de 9 miles [moins de 14 Km 500]. »
Le Président américain hocha la tête et dit :
« Je comprends. »
Mais Begin n’était pas sûr qu’il ait vraiment compris. Son doigt tremblait et sa voix grondait :
« 14 Km et demi, Monsieur Le Président ! Inconcevable ! Indéfendable ! »
Carter ne fit aucun commentaire.
Le doigt de Begin était maintenant au-dessus de Tel Aviv et martelait la carte :
«Ici vivent un million de Juifs, à 12 miles [18 Km] de cette ligne d’armistice indéfendable. Et ici, entre Haïfa, au nord, et Ashkelon, au sud» (ses doigts couraient du haut en bas de la plaine côtière) – «vivent les deux tiers de notre population totale. Et cette plaine côtière est si étroite qu’une attaque par surprise, menée par une colonne de chars, pourrait, en quelques minutes, couper le pays en deux. Car celui qui tient ces montagnes» (l’extrémité de ses doigts tapotait les sommets de la Judée et de la Samarie) «tient la veine jugulaire d’Israël entre ses doigts. »
Ses yeux sombres, intenses, balayèrent le visage de marbre du puissant homme assis en face de lui, et, avec la conviction de celui qui a toujours combattu pour tout ce qu’il a obtenu, il déclara de manière lapidaire :
«Messieurs, il n’est pas question de revenir à ces lignes. Dans notre environnement impitoyable et implacable, aucune nation ne peut être rendue aussi vulnérable et survivre».
Carter pencha la tête en avant, pour mieux inspecter la carte, mais ne dit toujours rien. Ses yeux étaient aussi indéchiffrables que de l’eau.
«Monsieur le Président», poursuivit Begin, sur un ton qui ne tolérait pas l’indifférence, «c’est la carte de notre sécurité nationale, et j’utilise ces termes sans emphase et dans leur sens le plus littéral. C’est notre carte de survie. Et la différence entre le passé et aujourd'hui, c’est uniquement cela : la survie. Aujourd’hui, les membres de notre peuple peuvent défendre leurs femmes et leurs enfants. Dans le passé, ils ne le pouvaient pas. En fait, ils devaient les livrer aux tueurs nazis. Nous avons été 'tertiés', Monsieur Le Président… »
Carter leva la tête.
A SUIVRE...
SUITE...