Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

SUITE 4 ET CA COMMENCE VRAIMENT A CRAINDRE POUR CARTER !

Carter pencha la tête en avant, pour mieux inspecter la carte, mais ne dit toujours rien. Ses yeux étaient aussi indéchiffrables que de l’eau.



«Monsieur le Président», poursuivit Begin, sur un ton qui ne tolérait pas l’indifférence, «c’est la carte de notre sécurité nationale, et j’utilise ces termes sans emphase et dans leur sens le plus littéral. C’est notre carte de survie. Et la différence entre le passé et aujourd'hui, c’est uniquement cela : la survie. Aujourd’hui, les membres de notre peuple peuvent défendre leurs femmes et leurs enfants. Dans le passé, ils ne le pouvaient pas. En fait, ils devaient les livrer aux tueurs nazis. Nous avons été 'tertiés', Monsieur Le Président… »



Carter leva la tête.



« Quel mot est-ce là, Monsieur le Premier Ministre ? »



«'Tertiés', pas décimés. L’origine du mot 'décimé' est un sur dix. Quand une légion romaine était coupable d’insubordination, un homme sur dix était passé au fil de l’épée. Dans notre cas, ce fut un sur trois – 'tertiés' ! »



Alors, les yeux humides et d’une voix décidée, tenace, et en pesant chaque mot, Begin déclara :



« Monsieur, j’en fais le serment devant vous, au nom du peuple juif : cela n’arrivera plus jamais. »



Puis l’émotion le submergea. Il crispa ses lèvres, qui commençaient à trembler. Il fixa la carte sans la voir, luttant pour endiguer les larmes qui lui venaient aux yeux. Il crispa les poings et les pressa si fort sur la table, que leurs articulations devinrent toutes blanches. Il se tint là, la tête courbée, le cœur brisé, plein de dignité.



Un silence de mort se fit dans la salle.



Saisi par sa méditation personnelle sur la Shoah infernale, Begin regardait fixement vers le lointain, au-delà de Carter, avec une étrange retenue dans les yeux. C’était comme si, dans sa contemplation, il passait au travers de ce Président baptiste, sudiste, membre du Renouveau, sur cette route à l’intérieur de lui-même, depuis cette intimité juive, profonde, lieu d’une plainte infinie et d’une foi éternelle, et d’une longue, longue mémoire, comme s'il était enfoui là, avec Moïse et les Maccabées.


Carter baissa la tête et se figea dans une attitude d’immobilité respectueuse. D’autres regardaient ailleurs. Le tic-tac de l’horloge ancienne sur la cheminée de marbre devint soudain audible. Une éternité semblait suspendue à chaque battement. Le silence était assourdissant. C’était comme l’éclair d’une résolution nationale de ne jamais revenir à ces lignes [d’armistice].



Graduellement, avec lenteur, le Premier Ministre se dressa de toute sa hauteur, et la salle reprit vie. Carter suggéra respectueusement une pause, mais Begin répondit que ce n’était pas nécessaire.



Il avait fait son devoir.



Yehuda Avner *



© The Jerusalem Post



* L’auteur, ancien diplomate, a été le conseiller de quatre Premiers ministres, dont Menahem Begin.


Première mise en ligne : 14 septembre 2003, sur le site reinfo-israel.





Mis en ligne le 20 août 2010, par Menahem Macina, sur le site france-israel.org

22:22 Publié dans Heroisme juif | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : israel, usa, menahem begin, carter







FIN

LA TORAH EMETH ! NOUS Y SOMMES DEPUIS UN BON MOMENT MAIS LA CA SE PRECISE ENCORE PLUS !


TEHILIM 83 - 1 Cantique. Psaume d’Assaph. 2 O Dieu, n’arrête plus ton action, ne garde pas le silence, ne reste pas en repos, ô Tout-Puissant! 3 Car voilà tes ennemis qui s’agitent en tumulte, et tes adversaires qui lèvent la tête. 4 Contre ton peuple ils ourdissent des complots; ils se concertent contre ceux que tu protèges. 5 Ils disent: "Allons, rayons-les du nombre des nations; que le nom d’Israël ne soit plus mentionné!" 6 Car, d’un commun accord, ils prennent des résolutions, contre toi ils font un pacte: 7 les tentes d’Edom et les Ismaélites, Moabites et Hagrites, 8 Ghebal, Ammon et Amalec, les Philistins ainsi que les habitants de Tyr; 9 Achour aussi se joint à eux; ils prêtent main-forte aux fils de Loth. Sélah! 10 Traite-les comme tu as traité Madian, Sisara et Jabin près du torrent de Kison, 11 qui furent anéantis à Endor, couchés sur le sol comme du fumier. 12 Rends leur noble pareille à Oreb et à Zeêb, et tous leurs princes, pareils à Zébah et Çalmouna, 13 car ils ont dit: "Emparons-nous des demeures de Dieu." 14 Mon Dieu, fais d’eux comme un tourbillon de poussière, comme du chaume emporté par le vent. 15 De même que le feu dévore les forêts, que la flamme embrase les montagnes, 16 ainsi pourchasse-les par ta tempête, jette-les dans une fuite éperdue par ton ouragan. 17 Couvre leur visage d’opprobre, pour qu’ils recherchent ton nom, ô Eternel. 18 Qu’ils soient confondus, terrifiés à jamais, saisis de honte et perdus. 19 Qu’ils reconnaissent ainsi que toi seul as nom Eternel, que tu es le Maître suprême de toute la terre.

Tout simplement merci D'Ganiah , que Hachem donne la force à Bibi être digne successeur de Menahem Begin !
Lire les mots de Menahem Begin fait vraiment pleurer , simple , mais tellement fort et déterminé .

Mon Pays est si petit…[ EPHRAÏM KISHON]

C'est un pays tellement petit
Que sur la carte, il n'y a pas assez de place pour écrire son nom,
C'est un pays où tout être humain est un soldat
Et pourtant tout soldat est un être humain.
C'est un pays qui mange ses habitants
Et qui, pourtant ne grossit pas,
C'est un pays où les frontières n'ont pas de frontières.
C'est le pays le plus étroit du monde
Et pourtant ses ennemis sont grands,
C'est un pays où la mère apprend sa langue maternelle par ses enfants,
C'est un pays où l'on écrit l'hébreu
On lit l'anglais
Et on parle yiddish, ladino
C'est un pays où chacun est libre de dire ce qu'il veut
Mais où aucune loi n'oblige d’écouter.
C'est un pays où le capital se trouve entre les mains des juifs
Et c'est pourquoi tout le monde se plaint.
C'est un pays où personne ne veut travailler,
C'est pourquoi on bâtit une nouvelle ville en trois jours
Et le reste de la semaine, on se repose.
C'est un pays qui produit beaucoup moins qu'il ne mange
Mais où personne ne meurt de faim.
C'est un pays où l'on ne croit pas aux miracles
Mais où on les prend en considération.
C'est un pays où l'on se salue par Shalom
Et où la paix attend son heure
C'est le seul pays au monde
Où nous sommes voulus, désirés…
C'est le nôtre…




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Merci, D'ganya ! Magnifique, ce récit ! Magnifique le vieux lutteur Mena'hem Begin, z"l !

Ho HO Je ne suis pas judith_012

Désolée d'intervenir mais il y a semble -t-il plusieurs judith Merci Claude_086 de m'avoir envoyé un mail pour me signaler ce malentendu et rassurez vous JAMAIS je n'accepterais ni ne défendrais le moindre partage de la terre d'Israël

Je ne suis pas judith_012 mais judith mais merci à claude_086 de me l'avoir signalé et pris, ce qu'elle croyait, ma défense
D'ailleurs je n'ai pas lu que cette judith _012 voulait le partage de la terre d'Israël, elle a simplement dit que l'on devrait nous aussi dire que nous ne voulons pas d'arabes en Eretz si eux ils ne veulent pas de Juifs dans la "palestine" de leurs fantasmes (mais qu'ils n'ont pas encore) Deux d'entre vous en ont déduits qu'elle était pour le partage, je ne le pense pas.

Comme kerry se casse les dents, c'est monumental !

Je re précise ma position: Yehuda ve Shomron est notre terre sacrée, YERUSHALAIM note ville sainte. IL N'Y A PAS A DISCUTER sur ce point
Il y a eu déjà trop de concessions
Que s'est-il passé en retour? des attentats qui touchent de plus en plus profondément nos villes. Installer un énième état arabe en Judée Samarie serait du suicide et je crois que l'on a dit que MASSADA ne tomberait plus Voir le Shiron Betar pour rappel
Abou Mazen est un assassin, roué, perfide, qui n'a pas été réélu...et il ne représente en outre pas le Hamas donc ne cédons rien; Nous devons affirmer haut et fort nos droits et ils sont nombreux