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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientKerry a un échange "franc" avec Netanyahu sur les implantationsJohn Kerry a annoncé avoir eu mardi une conversation "franche et ouverte" avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur la question controversée des implantations juives. En visite au Brésil, le secrétaire d'Etat américain doit s'entretenir dans le courant de la journée avec le président...
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Am Israël Hay !
Am Israël Hay !
Il y a un autre point sur lequel je m'interroge aussi : tu parles de la " domination géostratégique " des Etats-Unis ... J'ai plutôt l'impression que cette domination n'en est plus vraiment une parce que les Etats-Unis ont subi coup sur coup dans la région des échecs et des rebuffades sans précédent depuis la sinistre période 1973-1979/80. Ils ne dominent plus grand-chose.
selon moi, la stratégie d'Obama a consisté à consisté à faire entrer à tout prix Israël dans des négociations avec les "palestiniens" pour l'amener à refuser des concessions impossibles de territoires aux Arabes et, notamment parce que l' Autorité palestinienne ne présente aucune garantie de représentativité ! c'est ainsi qu' Obama fera supporter à Israël la responsabilité de l'échec des pourparlers en l'accusant d'intransigeance et donc un pretexte pour mettre à exécution la menace proférée de Kerry d'Isoler Israël sur les plans diplomatique et économique et, ( pourquoi pas ?) faire condamner Israël à subir un embargo sur les matières premières pour l'obliger à céder ses gisements ! CQFD
En gros, ces milieux ( une partie de la gauche du parti démocrate, et notamment le très influent " New York Times " , et ces éléments de la droite conservatrice, isolationniste et souvent anti-israélienne du type Rand Paul ) reprochent A ISRAEL ouvertement d'avoir fait échouer la politique américaine au Proche-Orient - celle des " printemps arabes " . En Syrie au printemps ; en Egypte maintenant.
En mars, Barack Obama, John Kerry et Chuck Hagel croyaient avoir bien ficelé leur affaire : Israël interviendrait en Syrie contre Bachar El-Assad. Mais, fort heureusement, Bibi, qui semblait avoir accepté d'aller en Syrie
tirer les marrons du feu pour le compte de Barack Obama, a déjoué in extremis ce piège mortel. Du coup, la politique obamienne en Syrie, déjà fort mal en point, ne pouvait qu'échouer ( il ne faut pas négliger le fait que si Israël était entré dans la danse macabre, il aurait eu à en subir les conséquences du côté de la Russie ).
L'échec en Syrie a, je crois, rendu possible te triomphe des éléments anti-Morsi en Egypte : d'une certaine manière, les Etats-Unis ont pu éprouver l'effet dominos, leur échec en Syrie entraînant, pour une part, leur échec en Egypte.
Barack Obama, John Kerry, Chuck Hagel et les autres avaient conçu un " plan B " pour l'Egypte : maquignonner un accord entre l'armée et les " Frères Musulmans " . C'est cet arrangement que les militaires égyptiens ont refusé. Le moyen de pression imaginé était de sucrer à l'Egypte l'aide financière des Etats-Unis ( d'où l'amendement Rand Paul, que le Congrès a repoussé ). L'équipe Obama est persuadée qu'Israël est à l'origine de l'échec de Rand Paul au Congrès ( sans vouloir voir que, de toute façon, l'appui financier des pétromonarchies à l'Egypte relativisait fortement les menaces financières des Etats-Unis ).
Ce qui s'est passé montre aussi, à mon avis, les limites des pressions que les Etats-Unis peuvent exercer. Le vote hostile à Rand Paul traduit sans doute le travail efficace de lobbying effectué par l' " AIPAC " . Mais il traduit surtout le poids de l'opinion publique américaine, de plus en plus pro-israélienne.
Néanmoins, il reste à Barack Obama, John Kerry, Chuck Hagel, etc., moins d'une dizaine de mois pour essayer de susciter dans l'opinion publique américaine un mouvement hostile à Israël ... Dès la fin du printemps, en effet, on sera entré dans la préparation des " midterm elections " de novembre 2014.