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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientKerry menace Israël d'isolationLe secrétaire d'état américain John Kerry a récemment averti le premier ministre Benyamin Netanyahou que si sa dernière mission de paix (…) échoue, Israël sera isolé. Selon le chroniqueur de Bloomberg View, Jeffrey Goldberg, Kerry a capitalisé sur les inquiétudes d'Israël sur les nouvelles lignes directrices de l'Union Européenne qui boycottent les entités israéliennes opérant au-delà de la ligne d'armistice de 1949. Kerry, selon le dernier article de Goldberg, a averti Netanyahou au cours des dernières semaines que si les pourparlers de paix en cours ne portent pas fruit, Israël pourrait bientôt être confronté à une campagne de délégitimation internationale. Les responsables anonymes cités par Goldberg ont dit que Kerry pense que la seule chose que Netanyahou craint autant que le programme nucléaire de l'Iran est la montée en pouvoir du mouvement international qui cherche à isoler et diaboliser son pays. "Bien que Netanyahou craint que la campagne visant a faire apparaître Israël comme un état illégitime puisse nuire à la robuste économie du pays, il est dit être encore plus inquiet que cette campagne n'érode la capacité d'Israël à se défendre," a écrit Goldberg. "La théorie est simple : un pays considéré comme illégitime, non seulement par le puissant lobby arabe aux Nations Unies, mais aussi par les puissances occidentales, n'aura que peu de marge de manœuvre si il doit se venger contre des attaques soutenues de groupes tels que le Hamas et le Hezbollah, les deux qui restent déterminés a l'extermination d'Israël. Netanyahou pense que la campagne de délégitimation d'Israël puisse forcer les puissances occidentales à freiner Israël, ou a tout le moins, se précipiter pour condamner avant qu'il ait une chance de se défendre," a-t-il ajouté. La majorité des israéliens, a-t-il noté, "sont sensibles, et ils le savent, qu'Israël ne peut pas exister dans un monde entièrement sans amis. En partie à cause des actions de l'UE, Netanyahou est à l'écoute des avertissements de Kerry avec des oreilles nouvellement ouvertes." Goldberg est considéré comme un proche de Barack Obama, le président le plus anti-israélien de l'histoire des Etats-Unis. Quelques jours avant les dernières élections israéliennes, Goldberg a écrit qu'Obama a "acquis la conviction que Netanyahou est tellement captif du lobby des implantations, et si peu intéressé à faire autre chose que des moindres gestes de conciliation envers les 'modérés' palestiniens, qu'un investissement de l'intérêt présidentiel dans le processus de paix ne serait pas une utilisation rationnelle de son temps." Dans sa dernière colonne, Goldberg a critiqué Netanyahou quand il a écrit que "le programme des implantations autodestructeur de Netanyahou se poursuit (bien que la dernière série de constructions est prévue de se tenir sur un territoire qui sera certainement accordé à Israël lors des pourparlers sur le statut final.) Articles connexes
48 commentaires
| Membre Juif.org
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Am Israël Hay !
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Il y a un autre point sur lequel je m'interroge aussi : tu parles de la " domination géostratégique " des Etats-Unis ... J'ai plutôt l'impression que cette domination n'en est plus vraiment une parce que les Etats-Unis ont subi coup sur coup dans la région des échecs et des rebuffades sans précédent depuis la sinistre période 1973-1979/80. Ils ne dominent plus grand-chose.
selon moi, la stratégie d'Obama a consisté à consisté à faire entrer à tout prix Israël dans des négociations avec les "palestiniens" pour l'amener à refuser des concessions impossibles de territoires aux Arabes et, notamment parce que l' Autorité palestinienne ne présente aucune garantie de représentativité ! c'est ainsi qu' Obama fera supporter à Israël la responsabilité de l'échec des pourparlers en l'accusant d'intransigeance et donc un pretexte pour mettre à exécution la menace proférée de Kerry d'Isoler Israël sur les plans diplomatique et économique et, ( pourquoi pas ?) faire condamner Israël à subir un embargo sur les matières premières pour l'obliger à céder ses gisements ! CQFD
En gros, ces milieux ( une partie de la gauche du parti démocrate, et notamment le très influent " New York Times " , et ces éléments de la droite conservatrice, isolationniste et souvent anti-israélienne du type Rand Paul ) reprochent A ISRAEL ouvertement d'avoir fait échouer la politique américaine au Proche-Orient - celle des " printemps arabes " . En Syrie au printemps ; en Egypte maintenant.
En mars, Barack Obama, John Kerry et Chuck Hagel croyaient avoir bien ficelé leur affaire : Israël interviendrait en Syrie contre Bachar El-Assad. Mais, fort heureusement, Bibi, qui semblait avoir accepté d'aller en Syrie
tirer les marrons du feu pour le compte de Barack Obama, a déjoué in extremis ce piège mortel. Du coup, la politique obamienne en Syrie, déjà fort mal en point, ne pouvait qu'échouer ( il ne faut pas négliger le fait que si Israël était entré dans la danse macabre, il aurait eu à en subir les conséquences du côté de la Russie ).
L'échec en Syrie a, je crois, rendu possible te triomphe des éléments anti-Morsi en Egypte : d'une certaine manière, les Etats-Unis ont pu éprouver l'effet dominos, leur échec en Syrie entraînant, pour une part, leur échec en Egypte.
Barack Obama, John Kerry, Chuck Hagel et les autres avaient conçu un " plan B " pour l'Egypte : maquignonner un accord entre l'armée et les " Frères Musulmans " . C'est cet arrangement que les militaires égyptiens ont refusé. Le moyen de pression imaginé était de sucrer à l'Egypte l'aide financière des Etats-Unis ( d'où l'amendement Rand Paul, que le Congrès a repoussé ). L'équipe Obama est persuadée qu'Israël est à l'origine de l'échec de Rand Paul au Congrès ( sans vouloir voir que, de toute façon, l'appui financier des pétromonarchies à l'Egypte relativisait fortement les menaces financières des Etats-Unis ).
Ce qui s'est passé montre aussi, à mon avis, les limites des pressions que les Etats-Unis peuvent exercer. Le vote hostile à Rand Paul traduit sans doute le travail efficace de lobbying effectué par l' " AIPAC " . Mais il traduit surtout le poids de l'opinion publique américaine, de plus en plus pro-israélienne.
Néanmoins, il reste à Barack Obama, John Kerry, Chuck Hagel, etc., moins d'une dizaine de mois pour essayer de susciter dans l'opinion publique américaine un mouvement hostile à Israël ... Dès la fin du printemps, en effet, on sera entré dans la préparation des " midterm elections " de novembre 2014.