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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientMenace saoudienne contre l'Iran ?Un diplomate saoudien de haut rang a critiqué l'accord nucléaire entre l'Occident et l'Iran, disant que l'Arabie Saoudite pourrait être contrainte d'agir seule pour maintenir la stabilité au Moyen Orient, dans un article d'opinion publié mercredi dans le New York Times. Mohammed bin Nawaf bin Abdoulaziz al Saoud, l'ambassadeur d'Arabie Saoudite en Grande-Bretagne, a exprimé sa frustration devant le manque d'ingérence de l'Occident en Syrie et la nouvelle entente des Etats-Unis avec l'Iran. Il a écrit que l'Arabie Saoudite a d'énormes responsabilités dans la région et dans le monde, à la fois économiquement et politiquement, et qu'ils ne peuvent pas se tenir à l'écart alors que les pays occidentaux coopèrent avec l'Iran et hésitent à recourir à la force en Syrie. "Nous allons agir pour nous acquitter de ces responsabilités, avec ou sans le soutien de nos partenaires occidentaux," écrit-il, ajoutant que "l'Occident a permis à un région de survivre et à l'autre de poursuivre son programme d'enrichissement d'uranium, avec tous les dangers qui découlent de sa militarisation." Bin Nawaf a cité les atrocités en Syrie, qui ont fait plus de 100 000 morts parmi les civils, et a réitéré le soutien de l'Arabie Saoudite à l'armée syrienne libre. L'Arabie Saoudite s'oppose également à l'Iran sur d'innombrables fronts dans la région, y compris par sa participation en Syrie, où elle finance et arme les rebelles luttant contre l'ami de l'Iran, le dictateur Bachar al-Assad. "Les choix de politique étrangère pris dans certaines capitales occidentales mettent en danger la stabilité de la région, et, potentiellement, la sécurité de l'ensemble du monde arabe," écrit bin Nawaf. "Cela signifie que le royaume d'Arabie Saoudite n'a pas d'autre choix que de devenir plus affirmé dans les affaires internationales, plus que jamais déterminé à défendre la stabilité véritable dont notre région a si désespérément besoin." L'Arabie Saoudite a refusé un siège très convoité au conseil de sécurité de l'ONU en octobre pour protester contre l'échec de la communauté internationale à mettre fin à la guerre en Syrie. Elle a été le premier pays à être élu à ce poste à le refuser. L'Arabie Saoudite a toujours évité de grandes déclarations politiques, préférant exercer son influence d'énorme pays exportateur de pétrole, de berceau de l'Islam et principal allié arabe des Etats-Unis derrière des portes closes. Le conseil de sécurité a été paralysé par le conflit en Syrie, avec la Russie et la Chine, membres permanents, bloquant à plusieurs reprises des mesures pour condamner le dictateur syrien Bachar al-Assad, un allié de longue date du rival de Riyad dans la région, l'Iran. 17 commentaires
| Membre Juif.org
30 Avril 2025 - Kountrass
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21 Juillet 2014
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déversées par la France et d'autres encore.
Alors, je ne pense pas que l'Arabie Saoudite ait les moyens en hommes pour s'attaquer à
l'Iran ou alors ce pays a trouvé des alliés prêt à s'engager dans une guerre dont on sait
quant elle commence mais dont on ne connaît pas quant elle se terminera !
Il faut savoir, que si l'Iran par représailles bombardait les puits de pétrole ce serait un
bouleversement pour l'économie mondiale et une catastrophe comme la crise de 1929.
Sauf bien entendu, si l'ONCLE SAM par la voix d'Obama envoie ses portes avions pour
régler le problème des ayatollahs.
Il y a aussi, le plus important, de connaître ce que fera la Chine et la Russie en cas de
conflit.
Qu'en pense Edmond et Moshé ?
Le pseudo - " accord " de Genève reconnaît à l'Iran - sans toutefois l'avouer - le statut de facto de puissance nucléaire militaire - ce qui revient aussi à lui reconnaître le rôle de puissance hégémonique au Proche-Orient. Une puissance sous le poids de laquelle les Etats de la région devront plier - ou se battre. L'équation est aussi simple que cela. Jusqu'ici, seul Israël véhiculait cette idée. Ce qu'il y a de nouveau, c'est que d'autres Etats commencent à dire la même chose.
Je ne sais pas si la question d'une action contre les sites nucléaires et stratégiques iraniens requerrait un grand nombre d'hommes ( sauf si l'on se proposait d'occuper l'Iran - ce qui n'est nullement envisagé ). L'Arabie séoudite est très peu peuplée ( l'Iran, au contraire, a quelque chose comme 80 millions d'habitants, peut-être un peu moins ). Mais les opérations envisageables requièrent des unités sans doute peu nombreuses mais extrêmement qualifiées - et il n'y a guère qu'Israël qui ait de telles troupes d'élite dans la région.Cela, les Séoudiens le savent
Je ne crois pas que la Chine ni la Russie seraient disposées à s'engager, du moins directement, dans un conflit de grande ampleur. Je crois même que chacun de ces deux pays redoute un conflit de ce type. L'une et l'autre ont des ambitions de puissance, des ambitions considérables ( on voit bien que Vladimir Poutine a entrepris de reconstituer l'URSS, cf. les événements d'Ukraine ), mais, à l'étape actuelle, et peut-être encore pour longtemps, ces ambitions ne passent pas par des opérations militaires de grande ampleur. La Russie peut intervenir dans l'espace géo-politique qui constituait ce qu'on appelait, dans la tradition brejnévienne et post-brejnévienne, " l' étranger proche " ( républiques du Caucase, par exemple ), mais au-delà ? Avec quels moyens ? La Chine renforce énormément ses capacités militaires ; mais celles-ci sont tournées pour l'essentiel vers l'Asie extrême-orientale et sud-orientale. L'Amérique non plus ne semble pas y être disposée. C'est à la fois une faiblesse ( car l'Iran comprend bien que l'Amérique ne veut pas faire la guerre ) et un atout ( car Israël - et l'Arabie séoudite - pourraient menacer de lancer, si Washington ne durcit pas sa position vis-à-vis de Téhéran, une opération dont les développements, ou les conséquences rendraient inévitable l'engagement des Etats-Unis ).
Cela dit, on ne sait jamais au juste ce qui peut se passer ... Du 28 juin au 31 juillet 1914, on peut avoir l'impression - et en tout cas le désir - que la crise reste
une crise régionale, balkanique. Et puis les choses tournent autrement ... Après 1945, le " seuil " du feu nucléaire a pu être frôlé à diverses reprises ( crises de Berlin, crise des fusées sovs à Cuba en octobre 1962, guerre du Kippour, Viêt'Nam, ... ) ; il n'a jamais été franchi. Toute la question étant ( c'est le coeur même de la théorie de la dissuasion ) de savoir dans quelle mesure on a affaire à des acteurs rationnels. La Chine et la Russie sont indubitablement des acteurs rationnels, c'est-à-dire des pays dont les dirigeants évaluent en toute circonstance le rapport avantages / désavantages d'un éventuel conflit quel qu'en soit le niveau.
L'Iran, dans cette affaire, est beaucoup plus difficile et délicat à jauger, en ceci précisément que l'on ne peut être sûr que le poids des éléments de rationalité contrebalance efficacement celui des éléments irrationnels. Autour du Guide, l'ayatollah Ali Khamenei, gravitent des fanatiques religieux, que tous leurs succès ( et Genève est un formidable succès ) encouragent dans l'idée, ressassée depuis trente-cinq ans, que l'Iran est désigné pour accomplir les plans divins de triomphe final de l'Islam dans le monde. désoccultation du douzième imam ; venue du Mahdi, qui préludera à la Fin des Temps, mais qui ne pourra se produire que si les Juifs ont préalablement été détruits ... On dira : " Mais comment des hommes sensés, Iraniens ou non, pourraient croire à de telles balivernes ? " - On aurait pu en dire autant
du programme antisémite des nazis. Ou des espoirs mondiaux des nazis ( " ... aujourd'hui, l'Allemagne ... demain, le monde entier " , disait, à peu près, le chant de la Hitlerjugend ). On peut tabler sur l'existence, au sein de la direction iranienne, d'éléments plus rationnels ; mais il y en avait aussi par exemple dans le Haut-Commandement de la Wehrmacht ...
L'Arabie est le principal ennemi de l'Iran. Et ce pays le sait. La tendance Wahhabite de l'islam qui domine l'Arabie "Saoudite" finance, grâce aux pétrodollars tous les mouvements intégristes, finance la construction des Mosquées au sein desquelles elle diffuse une propagandes de haine à l'égard de tout ce qui n'est pas musulmans. Il est responsable de la terreur qui règne partout dans le monde. Même, s'il est vrai que des groupes de voyous profitent du climat d'insécurité créé pour se remplir les poches.
Ce pays est couvert par le pacte signé avec les U.S.A qui garantie la pérennité de l'existence de son modèle de société. Il n'a donc pas besoin de siéger au Conseil de sécurité. Car son acceptation, l'aurait obligé de s'aligner sur son partenaire à la face du monde Arabo-islamique et ainsi le masque serait tombé à la face des pays islamique.
Un pacte Israël - Arabie serait le même pacte de 1939 Allemagne - URSS