Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Des détails supplémentaires sur les plans sécuritaires du secrétaire d'état américain John Kerry ont été révélés par la radio de l'armée, Galei Tsahal, mardi matin.

Ces plans donneraient à Israël un contrôle temporaire de la frontière jordanienne, passant ensuite le contrôle à l'autorité palestinienne (AP).

L'armée israélienne patrouillerait le long de la frontière jordanienne pour les premières années du plan américain.

Toutefois, après quelques années, des patrouilles conjointes seraient organisées avec les forces de sécurité de l'AP, comprenant souvent des terroristes, avec la coopération des jordaniens de l'autre côté de la frontière.

Cet aspect d'un retrait de la vallée du Jourdain étalé sur 5 à 10 ans correspond au contenu du plan secret de Kerry révélé par le journaliste Barouch Yédid plus tôt cette semaine. Les révélations de Yédid proviennent de ses sources au sein de l'autorité palestinienne.

Les retraits israéliens du plan semblent inclure de grandes parties de la Judée et de la Samarie, alors que le nouveau rapport mentionne l'intention de Kerry de construire une clôture massive le long de la "frontière" dans la région.

En ce qui concerne la menace sécuritaire, concernant la forte probabilité que, comme Gaza, la Judée Samarie devienne un état terroriste, le plan de Kerry verrait Tsahal déployer des drones sur la zone pour surveiller les activités terroristes et recueillir des informations.

Apparemment, le déploiement de drones en Judée Samarie est la "solution sécuritaire créative" dont parlait Yédid, quand il notait que les sources sécuritaires israéliennes ont ajouté ces "solutions" pour répondre aux demandes américaines lors de la présentation du plan au premier ministre Benyamin Netanyahou.

Alors qu'Israël a déclaré que le plan de Kerry pourrait être une base pour les négociations, le président autoproclamé de l'AP, Mahmoud Abbas, a rejeté le plan, et a en outre appelé a une réunion d'urgence de la Ligue Arabe lors de laquelle la plan en question a également été rejeté.

Néanmoins, l'équipe de Kerry aurait loué 50 chambres dans un hôtel de Jérusalem pour le mois de janvier pour monter une "attaque" diplomatique contre Netanyahou, visant à le forcer à accepter le plan de retrait israélien. Les sources de Yédid ont confirmé les rapports, ajoutant que les américains ont également loué 2 ou 3 étages dans un luxueux hôtel de Jérusalem pour leur matériel informatique, des cartes et des bases de données visant à les aider dans leurs efforts.

L'analyste Mark Langfan a appelé le plan un "piège mortel" pour Israël. Langfan a ajouté que le plan ne répond même pas aux frontière un minimum défendables présentées en 1967 par le chef d'état major de l'armée américaine dans un mémorandum, basé sur les réalités technologiques de l'époque.