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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

La conversation entre Obama et Netanyahou démentie

Le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahou a démenti les révélations de la chaine 1 israélienne, qui avait rapporté plus tôt l'intégralité d'une conversation téléphonique entre Netanyahou et le président américain Barack Obama.

"Nous avons vu ces rapports, et ni les allégations, ni la soi-disant retranscription de la conversation n'ont un quelconque rapport avec la réalité. C'est choquant et décevant qu'on puisse penser déformer une conversation privée entre le président et le Premier ministre pour les intérêts de la presse", ont rapporté le bureau du Premier ministre ainsi que la Maison Blanche sur les réseaux sociaux.

La chaine 1 assure pour sa part que la conversation publiée est "authentique", et qu'elle a été dévoilée par un "haut responsable américain".

25 commentaires
En d'autres termes : Fin des hostilités. On efface les traces de la bagarre. Circulez ; il n'y a ( plus ) rien à voir.
Si je peux me permettre d'avancer une interprétation personnelle, je dirai qu'il y a eu, ces jours derniers, notamment au cours du week-end ( samedi 26 et dimanche 27 ), un bras de fer entre l'équipe John Kerry - Barack Obama et Binyamin Netanyahu, marqué par deux épisodes saillants : le ralliement, samedi 26, à Paris, de John Kerry aux positions du 'Hamas et le coup de fil comminatoire de Barack Obama à Binyamin Netanyahu dimanche 27.
Puis on a vu John Kerry faire machine arrière, se dédire et manger son chapeau en reconnaissant le bien-fondé des exigences d'Israël en matière de sécurité. Palinodie plus que confirmée par la décision américaine, hier soir, je crois, de remplacer les munitions qu'Israël a utilisées - ce qui, en dépit de quelques précautions oratoires dont il s'accompagne, équivaut à un feu vert américain à la poursuite des opérations de Tsahal dans la bande de Gaza.
Envoyé par Edmond_002 - le Jeudi 31 Juillet 2014 à 15:10
Bonjour Edmond,

il faut noter par la même occasion qu'obama est devenu tributaire du qatar à l'instar de la France...le petit état du golfe qui finance très largement le hamas et le djihad mondial a plus que son mot à dire dans la région et le président américain à appelé netanyaou lui intimant l'ordre de cessez le feu sans conditions qu'après une longue conversation avec l'émir al thani... grâce à D' notre BIBI n'a pas cédé...
Les américains soutiennent Israël du bout des lèvres, est ce la conséquence des tiraillements politiques locaux entre démocrates et républicains?
Les USA n'ont jamais aussi peu soutenu l'état Juif que sous la présidence d hussein obama...bien heureusement, les pressions n'ont pas abouti pour le moment et le rappel de 16 000 réservistes supplémentaire démontre bien que la guerre va s'intensifier et ce, jusqu'à l'élimination des terroristes.... En colère ! En colère ! En colère !
Envoyé par Herve_015 - le Jeudi 31 Juillet 2014 à 15:28
(suite)

Il paraît possible de dégager quelques enseignements : 1 / - Pour ceux qui en doutaient, et pour ceux qui étaient prompts à suggérer à Israël de mettre les pouces devant la toute-puissance américaine : la fermeté paie. Binyamin Netanyahu a résisté - comme, en leur temps, l'avaient fait Golda Méir, z"l, et Mena'hem Begin, z"l. Et cette fermeté a payé. Comme elle paie toujours. 2 / - La position personnelle de Binyamin Netanyahu sort renforcée de cette victoire, tant sur un plan interne, dans le gouvernement israélien et dans le pays, que sur le plan international. 3 / - Au contraire, et par comparaison, la politique du clan Kerry -Obama vient de subir un nouvel échec, qui confirme un sentiment que j'avais cru pouvoir exprimer ici : l'équipe Obama, dont toute la politique moyen-orientale est, partout et de toutes les manières, une série d'échecs retentissants ( Lybie, Egypte, Syrie, Aghanistan, ,Irak ...), n'est plus en mesure d'imposer quelque politique que ce soit à qui que ce soit. D'autant que, sur les questions du Proche-Orient, elle n'a pas le vent en poupe aux Etats-Unis : le Sénat vient de voter, républicains et démocrates d'accord sur ce point, une déclaration d'appui à Israël ; le pays, qui est à trois mois des " midterm elections " , manifeste une approbation à Israël qui est ( derniers sondages ) à son plus haut : 72 % . Quelqu'un qui a d'ailleurs bien senti à quel point l'opinion américaine était pro-israélienne, c'est Mme Hillary R. Clinton,
Envoyé par Edmond_002 - le Jeudi 31 Juillet 2014 à 15:39
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qui, naguère encore, très hostile à la politique israélienne,est en train de virer de bord.

Il y a un autre point à mettre en évidence, à mon avis. Le retournement de John Kerry, le rétro-pédalage d'Obama ont suscité des réponses qui viennent presque toutes de la même source, ou de la même inspiration : - Déclaration violemment anti-israélienne, mardi, de l'ayatollah Ali Khamenei, qui, jusqu'ici, dans la crise de Gaza, ne s'était pas manifesté au premier plan, et qui appelle à " armer " les Palestiniens ( il reste à voir ce qu'il entend exactement par là, les " Palestiniens " étant déjà - ceux du 'Hamas en tout cas - fortement armés. entend-il : armer - et lancer dans la bataille - les " Palestiniens de Judée-Samarie ? ) ;
- Déclaration, dans le même sens, hier soir, du général iranien,le général Qassem Souleimani, qui dirige la force " Al-Qods " et qui annonce, pour Israël, " l'enfer sur terre et aux cieux " ;
- Déclaration, en mode de mise au diapason religieux, hier soir aussi, je crois, du chef des brigades Ezzeddine Al-Qassam à Gaza, Mohamed Deif ;
La quasi-simultanéité de ces déclarations fournit, il me semble, une indication sur l'origine véritable de l'affrontement que le 'Hamas a lancé depuis les 11 et 12 juin : c'est l'Iran, à mon sens, qui se trouve derrière.
Envoyé par Edmond_002 - le Jeudi 31 Juillet 2014 à 16:01
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Il y a un autre élément qui va, à mon avis, dans le sens de l'hypothèse formulée ci-dessus : c'est le rappel des ambassadeurs en Israël d'Etats d'Amérique latine qui sont, à quelque degré, dans ce continent, des Etats-liges de l'Iran : Brésil, Pérou, Chili, Salvador, Equateur, Bolivie ... On se souvient peut-être qu'en 2010, ou 2009, Danny Ayalon, ancien ambassadeur d'Israël à Washington, et, alors, vice-ministre des Affaires étrangères d'Israël, avait mis en garde contre la très forte pénétration iranienne dans toute l'Amérique latine, y compris au Mexique. On se souvient peut-être aussi que Tarek El-Aïssami, ministre de la Police ET de la Justice ( ... ) de feu le très antisémite dirigeant du Venezuela Hugo Chàvez, avait noué des liens étroits avec les narco-guerrillas d'Amérique latine, et avait facilité l'entrée, sous passeports vénézuéliens, de milliers d'agents iraniens. Il y a un moment où influences et infiltrations coagulent en positionnement politique des pays sous influence : il semble que nous y sommes.
En d'autres termes, voici ce que je veux dire : derrière le 'Hamas, derrière son offensive depuis les 11 et 12 juin, il y a l'Iran.
Envoyé par Edmond_002 - le Jeudi 31 Juillet 2014 à 16:16
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Le Venezuela, chef d'orchestre et t^te de file de ces Etats-liges de l'Iran en Amérique latine, reste pour l'instant à l'arrière-plan ( peut-être vient de recevoir, de la part des Etats-Unis, un avertissement d'avoir à ne pas trop se montrer ? ... )
Envoyé par Edmond_002 - le Jeudi 31 Juillet 2014 à 16:26
Bien vu Edmond ! Clin d'oeil
Envoyé par Yvan_001 - le Jeudi 31 Juillet 2014 à 16:45
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Cela étant, Binyamin Netanyahu est, sans conteste, de première force face à John Kerry et Barack Obama.
Toutefois, on peut quand même se poser des questions. Par exemple quand il proclame qu'Israël détruira les tunnels, qu'il y ait ou qu'il n'y ait pas de cessez-le-feu. Super ! se dit-on. Ca, c'est parler ! Un vrai mensch, ce " Bibi " . Oui, mais réfléchissons : dire qu'on détruira les tunnels quoi qu'il advienne revient aussi à proclamer, et même à donner l'assurance, que l'offensive israélienne n'a pas d'autre but. Donc, revient à envoyer un message à peine codé : nous ne cherchons pas à détruire le 'Hamas, ni à liquider ses chefs ( d'ailleurs voyez : nous n'attaquons pas l'hôpital Shifa sous lequel se terre la direction opérationnelle du 'Hamas- ce que nous pourrions faire avec nos " Bunker Buster Bombs " ) ni à le chasser de Gaza ...
En d'autres termes, la forme ( le ton du discours de " Bibi " ) est ferme, assez ferme, en tout cas, pour museler ceux qui, à l'intérieur du gouvernement ( les Naftali Bennett, les Avigdor Lieberman ) ou dans l'Etat-Major; souhaiteraient une action plus décisive ; mais le fond est limité, assez " raisonnable " pour être perçu et entendu comme tel à Washington et ailleurs ...
Envoyé par Edmond_002 - le Jeudi 31 Juillet 2014 à 20:49
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Dans cette affaire, il y a un postulat non-dit : c'est que " Bibi " , politicien hors pair, peut, non seulement ne pas être contraint par Barack Obama - comme celui-ci a tenté de le contraindre dimanche - , mais peut au contraire, dans et par ce que j'appelais ici, il y a plus de trois ans, la " diplomatie-judo " , contraindre Barack Obama à servir les buts de la politique israélienne, qui seraient peut-être la démilitarisation de Gaza et le passage de la bande de Gaza sous une sorte de condominium égypto-"palestino"-israélien, le 'Hamas ayant été forcé, par un mélange de pression militaire et de pression diplomatique, d' accepter d'être, dans l'alliance gouvernementale 'Hamas- Autorité " palestinienne " , l'élément dominé, et non, comme il cherche à l'imposer à travers la guerre actuelle, depuis les 11 et 12 juin, l'élément dominé ...
Envoyé par Edmond_002 - le Jeudi 31 Juillet 2014 à 21:15
correction : " ... et non, comme il cherche à l'imposer à travers la guerre actuelle, depuis les 11 et 12 juin, l'élément dominant ... " [ et non " dominé " ].
Envoyé par Edmond_002 - le Jeudi 31 Juillet 2014 à 21:18
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Dernière mise à jour, il y a 24 minutes