Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le président américain Barack Obama doit utiliser son pouvoir exécutif pour reconnaître officiellement Jérusalem comme la capitale d'Israël, ont déclaré des députés américains pro-israéliens suite à la décision de la cour suprême des Etats-Unis la semaine dernière de supprimer une loi du Congrès permettant qu'Israël soit mentionné comme lieu de naissance sur les passeports des américains nés à Jérusalem.

Le cour suprême a pris le parti de l'administration du président Obama dans l'action en justice Zivotovsky contre Kerry lundi dernier, en disant que la loi empiète sur la politique du président pour définir sa politique étrangère.

Les membres et le président du Caucus des Alliés d'Israël au Congrès (CIAC) se sont prononcés contre la décision, avec nombre d'entre eux appelant Obama à utiliser le pouvoir que lui seul aurait selon la cour pour que la loi maintenant annulée soit autorisée.

"La vérité triste et malheureuse est que ce président a fait tout ce qu'il pouvait pour entacher la situation depuis qu'il est entré en fonction," a déclaré le représentant Ted Franks (républicain), co-président du CIAC, qui a introduit la loi reconnaissant Jérusalem comme la capitale d'Israël.

Franks a déclaré que parce qu'Obama "refuse de tenir compte de la voix américaine unifiée qui dit que Jérusalem est la capitale d'Israël, le Congrès a été placé dans une position très inconfortable de devoir confirmer au monde qui sont nos alliés."

L'objectif de la loi que la cour suprême a abrogée était de mettre le président américain face a ses propres déclarations quand il disait que "Jérusalem restera la capitale d'Israël, et elle doit rester indivisible," a expliqué Franks, ajoutant qu'Obama avait trompé le peuple américain quand il s'agit de son soutien à une Jérusalem indivisée.

Franks a également appelé la Maison Blanche a, "dans un acte noble de courage et de justice qui s'accord avec qui nous sommes en tant qu'américains," à reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël et d'y déplacer l'ambassade américaine.

Le représentant Eliot Engel (démocrate), co-président de la CIAC et co-parrain de la loi sur les passeports mentionnant Jérusalem, a qualifié la décision de la cour suprême comme "très très mauvaise" dans une interview à NPR, et le représentant Brad Sherman, un autre co-président de la CIAC a tweeté qu'il était déçu par la décision.

"La capacité à revendiquer son héritage israélien ne doit pas être bloquée pour des raisons politiques, en particulier lors du référencement de cet héritage qui est simplement une option, pas un mandat," a dit le représentant Tom MacArthur.

Le représentant Matt Salmon a dit que la décision met en lumière les échecs de la politique étrangère de l'administration Obama.

Le représentant Peter Roskam a dit pour sa part que l'administration punit les citoyens américains nés à Jérusalem.

"Les américains nés à Jérusalem devraient être en mesure d'énumérer leur lieu de naissance sur leur passeport comme étant Israël. C'est aussi simple que cela. Jérusalem est la capitale d'Israël et la patrie historique du peuple juif," a-t-il ajouté.