Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'organisation des nations unies pour "l'éducation, la science et la culture" (UNESCO) a repris ses efforts pour nier toute connexion juive au Mont du Temple.

La motion, qui a été déposée par la Jordanie et l'autorité palestinienne, répète les tentatives précédentes de déclarer l'ensemble du complexe comme un site saint musulman tout en mettant de côté toute relation au judaïsme, même en ce qui concerne le Kotel.

La motion demande à Israël de restaurer le "statu quo historique", raciste, qui signifie que les juifs seraient interdits de visite, comme ce fut le cas sous l'occupation jordanienne entre 1948 et 1967.

Le document jette l'ombre sur Israël chaque fois que possible, en s'y référant comme une "force d'occupation" qui viole prétendument les conventions de Genève et de La Haye. Les rédacteurs affirment qu'Israël endommage sévèrement les bâtiments historiques, les portes, les fenêtres et les céramiques, et qu'il empêche les efforts de réparation des jordaniens. Une aberration pour quelqu'un un minimum éduqué quand ont connaît les destructions massives faites par les musulmans sur le Mont du Temple.

Le ministère israélien des affaires étrangères travaille une fois de plus à convaincre les pays de voter contre la motion, comme si c'était une entité vendue aux dictatures islamiques qui allaient nous dire de quoi est composée l'Histoire. "Le document qui a été présenté à l'UNESCO est une autre tentative malveillante et malhonnête de nuire à l'affinité d'Israël avec sa capitale," dit une déclaration. "C'est un texte tendancieux et nous espérons qu'il ne reçoit pas le soutien des états membres. Jérusalem est la capitale éternelle de la nation d'Israël, et d'Israël seul."

L'ambassadrice d'Israël auprès de l'UNESCO, Carmel Shama Hacohen, a déclaré : "quiconque pensait qu'après les critiques émises par la communauté juive mondiale et d'Israël contre cette décision et l'abjuration des chefs d'états à travers le monde suite à la dernière décision, que les palestiniens viendraient à leurs sens doivent retomber sur terre et intérioriser cette réalité compliquée."

"Nous avons fait une diplomatie concertée, mais le vote sera effectué par un scrutin secret et les règles du jeu sont bien connues : les palestiniens ont presque toujours une majorité."

Le projet est censé être voté par le comité du patrimoine mondial de l'UNESCO qui se réunit une fois par an et se compose de 21 représentants des états affiliés.