Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Les ministres des affaires étrangères français et allemands se sont rencontrés samedi pour discuter de l'interdiction temporaire placée par le président américain Donald Trump sur les musulmans de sept pays, les empêchant d'entre aux Etats-Unis.

L'interdiction touche les citoyens de l'Iran, l'Irak, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen, et est en vigueur pour une période initiale de 90 jours.

Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a déclaré : "nous avons signé des obligations internationales, donc accueillir les réfugiés fuyant la guerre et l'oppression fait partie de nos devoirs. Lorsque notre collègue Rex Tillerson sera officiellement nommé, nous le contacterons tous les deux."

Le nouvellement nommé ministre allemand des affaires étrangères, Sigmar Gabriel, a déclaré : "aime ton prochain fait partie de cette tradition, l'acte d'aider les autres. Ceci nous unit, nous occidentaux. Je pense que cela reste un fond commun que nous partageons avec les Etats-Unis, un que nous visons à promouvoir."

Le Comité de Secours International a déclaré : "l'agence appelle la suspension du programme de réinstallation des réfugiés aux Etats-Unis une décision 'préjudiciable et hâtive', l'Amérique doit rester fidele à ses valeurs fondamentales."

Le président français François Hollande a déclaré : "nous devrions engager des discussions qui doivent être très fermes… Quand il rejette l'arrivée des réfugiés, alors que l'Europe a fait son devoir, nous devrions lui répondre."

En attendant, Trump a déclaré que la nouvelle interdiction fonctionne "très bien".

"Ce n'est pas une interdiction musulmane, ca marche très bien, vous le voyez aux aéroports, vous le voyez partout. Nous allons avoir une interdiction très stricte et nous aurons des contrôles stricts comme nous aurions dû avoir dans ce pays depuis de nombreuses années," a dit Trump.

Samedi, un juge fédéral a jugé que les fonctionnaires du gouvernement n'avaient pas le droit de détenir ceux qui ont débarqué aux Etats-Unis en possession de visas valides. Cependant, la décision ne touche que ceux qui étaient en transit lorsque l'interdiction est entrée en vigueur, et n'affectera pas le reste de l'ordre exécutif de Trump.