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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Proche-Orient: pas d'Etat palestinien sans paix avec Israël (Miliband)

La coexistence pacifique avec Israël est une condition sine qua non de la création d'un Etat palestinien indépendant, a déclaré mardi le secrétaire britannique aux Affaires étrangères David Miliband lors d'une conférence de presse à Damas. "La formation d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 servirait de base au règlement du conflit arabo-israélien, mais cet Etat ne pourrait être créé que s'il accepte de coexister pacifiquement avec Israël", a-t-il affirmé.
36 commentaires
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Envoyé par Le Boss - le Lundi 24 Novembre 2008 à 20:48
La ruse de guerre ,conformément au gurru mahomet qui s'est servi de l'ancien TESTAMENT pour ce donner à 40ans(l'âge ,bizarrement ,auquel les gurus se déclarent:secte des ghael,mondarome,moon,templesolaire...) par le feu et le sang une stature de prophéted'un dieu assassin ,égorgeur raciste usurpateur de terre et d'identité au profit de la race arabe bedouine qui l'a mise à jour et inhumain..)

ET OUI la ruse de guerre mahométane ,dis je,car les arabomusulmans font le dos rond lorsqu'ils sont en position de faiblesse et obséquieusement disent une chose et son contraire ,et lorsqu'il sont acculés par LA VERITE NE REPONDENT PAS mais donnent de la voix et bombent le torse lorsqu'ils sont en position de force.

Regardez les humilier ,eux les descendants de colons envahisseurs arabes le peuple amazigh à qui ils ont chippé sa terre en voulant QUE COÜTE QUE COÜTE 14 siécels aprés l'arrivée du malefique okba envahisseur arabe en TAMAZGHA l'araboislamiser encore et encore MAIS grâce a dieu, PAS CELUI ALLA de l'illuminé arabekoreichite mari à 50ans de l'enfant aicha 9ans,non celui clement et misericordieux de notre reine kahina(cohena) et d'axel(koceila ),nos aieux judeochretiens qui ont resisté aux mahometans .Mais le crime colonial mahometan EN tamazgha est entrain à l'orée de 3 millenaire d'être dénoncé AU MONDE par LE PEUPLE FIER ET INDOMPTABLE AMAZIGH LES KABYLES qui ont pris date avec l"araboislamisme colonial pour que notre terre et notre sang AFRICAINS DU NORD,MEDITERRANEENS OCCIDENTAUX,NON ARABE ET NON MAHOMETAN(kif kif) ne seront plus un jour en ce 3 millénaire appeles imposture MGHREB DIT ARABE DE l'internationale coloniale umma islamoaraberie.

LES KABYLES se réviellent del'opiumislam ,poison anesthesiant ,destructeur de peuples conquis ,distillé de force pa le bâton arabisme ,comme leurs frére chaouis,RIFAINS....UN PEU PARTOUT EN TAMAZGHA LA TERRE DE NOS ANCÊTRES NON ARABES ET NON MAHOEMETANS.

lE JOUR où nos maquis (nous avons l'habitude) SE REMPLIRONT DE NOTRE REVOLTE lES descendants des colons arabomusulmans qui colonisent notre terre et notre sang REGRETTERONT DE NE PAS AVOIR A FAIRE à l'HUMAINE ARMEE DE TSAHAL...
Envoyé par Abel - le Mardi 25 Novembre 2008 à 14:15
A MASS ryad et souhail
Arabisation de la vie publique au Maroc : les Amazighs dénoncent le projet de loi
24 novembre 2008

Les Amazighs sont le peuple autochtone de l’Afrique du Nord. Bien que menacée d’assimilation, la culture amazighe est toujours vivace, essentiellement dans les zones rurales. Paradoxe : peuplé majoritairement par des amazighophones, le Maroc est officiellement un pays arabe. La Constitution du pays ne reconnaît pas la langue des Amazighs, le tamazight. En effet, son préambule stipule que « le Royaume du Maroc, Etat musulman souverain, dont la langue officielle est l’arabe, constitue une partie du Grand Maghreb Arabe ». Bien qu’il y ait des avancées depuis l’avènement du Roi Mohamed VI, les Amazighs accusent un manque de volonté politique, confirmé par le décalage entre les discours et la réalité. Effectivement, le souverain marocain a pris des engagements pour réhabiliter les culture et langue amazighes (Discours d’Ajdir, 2001). Mais le gouvernement marocain traîne le pas, sous la pression des partis politiques d’obédience arabiste. Les injustices que subissent les Amazighs sont multiples : prénoms amazighs interdits, militants emprisonnés et lourdement condamnés, folklorisation de la culture amazighe dans les médias marocains, échec de l’enseignement de la langue amazighe à l’école…

Présenté il y a quelques mois à la Chambre des Conseillers, le projet de loi sur l’arabisation fait l’objet de nombreuses critiques de la part des Amazighs marocains, qui affirment qu’il vise surtout à poursuivre la politique d’arabisation dont ils sont victimes.

Lors de la session printanière, le projet de loi relatif à l’arabisation de l’administration et de la vie publique a été déposé par le groupe du parti de l’Istiqlal (L’Indépendance) à la Chambre des Conseillers, deuxième chambre du Parlement marocain. Plus précisément par Mohamed EL Ansari , président de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’homme, et Aziz El Filali. La proposition est, entre autre, soutenue par les islamistes du PJD (Parti de la Justice et de la Bienfaisance). Elle consiste à imposer la langue arabe dans tous les secteurs publics. L’arabisation des correspondances administratives figure parmi les grands axes du projet. La langue arabe est la langue officielle du pays. A en croire les dépositaires du projet, le statut privilégié du français menace la langue arabe.

Il faut savoir que l’Isqtilal, parti nationaliste et majoritaire au parlement, a fait de l’arabisation son cheval de bataille. Grand défenseur de la langue arabe, l’actuel premier ministre marocain, Abbas Al fassi est le neveu et le gendre du fondateur du parti Istiqlal. « Est-ce une tare que de parler et d’écrire dans sa langue ? » s’est interrogé Al Fassi dans un entretien accordé au Jeune Afrique (Septembre 2008).

Ainsi, les conseillers de l’Istiqlal estiment que l’emploi de la langue française - ou de toute autre langue- pose souvent des problèmes. « Une notification rédigée dans la langue de Molière pose un problème de preuve. C’est le cas lorsque le destinataire ne sait pas lire le français » affirme Ahmed Kadiri, membre de l’Istiqlal. En fait, les membres de l’Istiqlal ne sont pas à leur première tentative. Le même projet de loi avait déjà été déposé à la Chambre des Conseillers, il y a plus de neuf ans, mais l’échec s’en est suivi. Pour tous les défenseurs du projet de loi, il s’agit « tout simplement d’appliquer la Constitution qui dit que le Maroc est un pays musulman dont la langue officielle est l’arabe » comme le dit Abdehaq Tazi, ancien ministre et membre du parti.

Les Amazighs, ne sont pas de cet avis. Qu’ils soient au Maroc ou issus de la diaspora, ils rejettent catégoriquement le projet de loi sur l’arabisation, qui constitue, selon eux, une énième atteinte à leur dignité. Ainsi, plusieurs associations amazighes de France ont écrit aux élus des différents groupes parlementaires. La lettre, qui date du 22 octobre, demande « le retrait immédiat du projet » et affirme que celui-ci « s’oppose complètement à la diversité linguistique et culturelle ». Membre de l’association Azal pour l’échange artistique et culturel, Hamid Belkacem va beaucoup plus loin : « On aimerait nous faire croire que le projet de loi vient faire bloc au français ce qui est faux. Il s’agit là d’une prise de position idéologique qui vise clairement à éradiquer l’amazighité de la vie publique et qui ne sert que les intérêts de quelques individus, soucieux de préserver leurs privilèges socio-économiques. C’est aussi une réponse au Mouvement Culturel Amazigh qui souffre actuellement de divisions ».

En outre, une pétition a été lancée sur la toile ( www.amazighworld.org) à l’initiative des « potentialités amazighes et démocratiques d’Agadir ». Celles-ci considèrent que « le contenu de ce projet de loi porte atteinte à la pluralité linguistique de notre pays et vise à occulter la langue amazighe qui ne jouit d’aucune protection ni juridique ni constitutionnelle ». Pour les militants amazighs, l’administration est arabisée depuis des décennies. Les amazighophones sont contraints de parler arabe à l’hôpital, dans l’administration, dans les tribunaux etc.… « Officieusement, le projet de loi veut, en fait, faire disparaître ce qui reste de la culture amazighe. » pense Lhusseyn Chanouane, militant au sein de la Coordination des Ait Ghighouch, un mouvement initié par des jeunes amazighs originaires du sud-est marocain.

Le MCA (Mouvement Culturel Amazigh) regroupe de nombreuses associations amazighes au Maroc. En plus d’être identitaires et culturelles, les revendications des Berbères sont socio-économiques et éminemment politiques. Les Amazighs n’hésitent pas à manifester contre la marginalisation socio-économique des zones rurales, essentiellement habitées par des amazighophones. Ils revendiquent surtout la constitutionnalisation de la langue amazighe en lui accordant le statut officiel, aux cotés de la langue arabe. Le MCA exige également la révision de l’Histoire officielle du Maroc et dénonce l’instrumentalisation de la religion à des fins politico idéologiques. Depuis quelques années, l’émergence de la renaissance amazighe au Maroc dérange le pouvoir marocain. Maintenant, la question est de savoir si, cette fois-ci, le projet de loi sur l’arabisation de l’administration et de la vie publique sera enfin voté ? Ne disposant d’aucun soutien politique, les Amazighs anticipent déjà la victoire de l’Istiqlal.

Fatima Alahyan
afrique-du-nord.com
Envoyé par Abel - le Mardi 25 Novembre 2008 à 14:18
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Envoyé par Maurice_019 - le Mardi 25 Novembre 2008 à 20:04
Azul,shalom Maurice,
Voici,cher frére par notre reine judeoamazigh LA KAHINA ,un article que j'ai publié dans notre site de combat contre la colonisation arabomusulmane .j'éspere qu'aprés l'avoir lu,tu auras une idée de ce que le REVEIL KABYLE est entrain d'impulser comme dynamique anticolonisation arabomusulmane sur notre TERRE SAINTE DE KABYLIE en particulier et sur TAMAZGHA afrque du nord en particulier.
http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1455
Le pacifisme aidera t-il les kabyles et la Kabylie à se débarrasser de l’oppression arabe ?
12 novembre 2008

La ronéo qui a été utilisée pour déclencher le 1 novembre 1954 contre le colonialisme apartheid français, doit se remettre en branle pour annoncer au monde le début de la résistance du peuple kabyle contre la colonisation arabo-musulmane. Lisez ce qui suit, la 2éme guerre kabylo-arabe sera inévitable, après celle, la 1ére, de 1963, perdue, hélas, suite à la capitulation de Ait Ahmed :

Au regard de l’histoire, la pacifisme n’a jamais aidé un peuple ou une société à se libérer de la domination d’un autre peuple. La décolonisation de plusieurs pays, notamment africains, ne s’est jamais faite sans sacrifices, sans massacres et sans effusion du sang.

L’exemple de l’Algérie est révélateur de l’inutilité du pacifisme face un colonisateur qui s’attaque à tous les fondements de la société colonisée, à ses repères, et qui pousse à l’asservissement, au mépris et à l’oppression des populations colonisées. Nombreux étaient ces « intellectuels algériens » pacifiques qui appelaient la France à assimiler les populations indigènes, à leur donner un minimum de droit, à leur accorder une citoyenneté...mais peine perdue. La France, mais aussi tous les colonisateurs, ne savait pas entendre la voix des pacifiques, la voix de ceux qui veulent arracher des droits légitimes sans effusion de sang. Les pacifistes ont été toujours méprisés, ridiculisés et décrédibilisés, et la violence continue durant de nombreuses année à être que dans un sens, l’oppresseur agresse, tue, massacre et les oppressés restaient passifs, ne faisaient que subir cette humiliation et en continuant à supplier l’oppresseur d’un peu plus d’indulgence. Pour l’Algérie, le déclic est arrivé, les événements du 8 mai 1945 ont été le déclencheur d’une autre conscience, la France, comme tous les pays qui colonisent, ne savait pas entendre autre que le son des armes.

Notre drame et notre tragédie en tant que kabyles et berbères, après tant de sacrifices, car la guerre d’Algérie était vraiment circonscrite essentiellement dans les régions berbèrophones, cette guerre ne nous a pas libéré. Les kabyles ont payé un très lourd tribut pour se libérer de l’oppression française pour, finalement, tomber dans une oppression bien plus redoutable et plus sanguinaire : celle des arabes.

J’entends déjà certaines voix me donner l’exemple indien. Une idée-reçue s’est répandue comme quoi le peuple Indien s’est libéré du joug anglais pacifiquement et sans sacrifices, ils l’ont appelée la résistance passive. C’est méconnaître l’histoire de ce grand peuple et dire ces sottises à un indien qui connaît son histoire, il vous rigolera à la face.

L’indépendance de l’Inde est venue après tant de luttes, de sacrifices et de massacres. La révolte des Cipayes qui malheureusement anéantie par les britanniques et suivie de représailles particulièrement sanglantes, le massacre d’Amristsar de 1919 qui a déclenché une intensification de la lutte contre les anglais. A partir de 1919 jusqu’à 1947, les anglais n’ont pas cessé de faire face à des guerres de résistance (les anglais les appelaient « actes terroristes »), et à divers sabotages des intérêts anglais. Les anglais ont dû faire face à trois fronts : Les hindous dirigés par la majorité du congrès national indien (Nehru a été mis en minorité), la ligue musulmane et bien sûr les Sikhs. Trois guerres urbaines et de sabotages généralisés ont contraint les anglais à partir.

Même dans les pays civilisés et les conflits des temps modernes c’est le même constat. En Irlande du nord, le pacifisme n’a rien amené à la minorité catholique, considérée comme une entité de sous citoyens. Il est reconnu que sans l’IRA, les accords de paix signés donnant aux catholiques leurs droits et leur place n’auraient jamais vu le jour. Le sinn fein sans l’IRA n’aurait jamais réussi à se faire respecté et entendu ni par le gouvernement de sa majesté la reine et ni par les protestants. Le constat est partout le même, rien ne sert à étaler tous les exemples des peuples qui se sont libérés non grâce à leur pacifisme mais surtout grâce à leur sacrifices et leur lutte armée. Le pacifisme fait durer la répression et conduit au génocide de l’oppressé.

Depuis 1962, le kabyle feigne de voir les choses en face, préfère se dérober à la réalité, il a du mal à reconnaître sa vraie situation en tant que colonisé. Nos « élites » ont tout réduit au problème culturel, qu’ils n’hésitaient pas d’ailleurs à marchander au profit de leur croyance idéologiques, à le sacrifier pour des intérêts occultes, ils (pas tous, loin de moi cet amalgame) l’ont transformé en un jeu entre les mains des clans du même système qui nous oppriment. Tous les courants (marxistes, socialistes, laïcars..) l’ont utilisé uniquement pour leurs propres intérêts. Certes, les kabyles subissent un des plus grands apartheids culturels, mais il n’y a pas que ça. La réalité est que nous subissons un apartheid tout court qui englobe toutes les discriminations. Depuis 1962, les arabes nous traitent comme leur colonisés, comme des sous humains, des individus n’ayant aucun droit et sans aucune dignité.

Il faut absolument casser les tabous et ne pas avoir peur des mots. Le peuple Kabyle est un peuple colonisé. Oui, réellement colonisé. Les kabyles subissent un racisme racial en Algérie et un apartheid des plus pires. Nous avons mis presque 40 ans pour prononcer le mot « autonomie » de peur de paraître singuliers et à part alors que les arabes n’arrêtaient pas de nous singulariser et de nous mettre à part. De peur que les arabes nous voient en tant que kabyles, alors qu’ils n’arrêtaient pas de nous voir comme tels et uniquement comme tels.

Depuis 1965, un bureau des affaires Kabyles (le BAK) fut crée à Alger, le but est de faire disparaître l’âme kabyle et berbère de la surface de la terre. Les français ont crée dans le passé le bureau des affaires indigènes, les arabes à leur tour créent le bureau des affaires Kabyles, les indigènes de l’Algérie indépendante. Depuis cette date, le pouvoir arabe en Algérie n’arrêtait pas de nuire à tout ce qui est kabyle et à organiser son génocide. Ils ont commencé par l’élimination physique de l’élite kabyle qui n’a pas accepté leurs plans macabres, ils ont exilé et marginalisés nos poètes, nos hommes de lettre, ils ont asphyxié économiquement la Kabylie pour pousser les kabyles soit à immigrer vers d’autres régions, donc à s’arabiser d’eux même, soit vers l’extérieur pour diminuer le nombre de ces indigènes. Ils sont allés jusqu’à interdire le mot « Kabyle » dans les bouches quitte à être ridicules, le club de football JSK (jeunesse sportive de Kabylie), l’ont transformé en jeunesse sportive kawkabi, c’est ridicule mais c’est juste pour effacer le mot « Kabyle ».

Leur racisme anti kabyle va crescendo, une colonisation de peuplement de la Kabylie est programmée, des villages « socialistes » ont été implantés au cœur de la Kabylie avec des populations uniquement arabes. La distribution de logements dans les grandes villes Kabyles (Vgayath, Tubirat, Tizi) est gérée directement par le BAK. 90% des logements dans ces villes ont été attribués à des arabes venus de tous les coins et recoins d’Algérie : Djelfa, Msila, Sétif (coté arabe), souk Ahras, Guelma… Le BAK voulait faire disparaître toute trace kabyle dans les villes, pour eux le kabyle ne doit être parlé, en attendant une arabisation totale, que dans les villages au fin fond de nos montagnes. Pour eux la partie citadine de la Kabylie devait disparaître. Ce bureau diabolique avait et a toujours un budget colossale, des familles entières éparpillées sur tout le territoire de la Kabylie mais surtout dans les grandes villes ont été financées à coups de dinars et d’avantages divers afin de propager la langue arabe, de ne parler qu’en arabe afin de donner l’exemple et ainsi créer un grand complexe chez ceux qui continuent à ne parler qu’en Kabyle. Ils voulaient rendre le kabyle minoritaire même chez lui.

Le résultat de leur plans macabres est malheureusement visible. A Tizi par exemple les populations des quartiers entiers notamment la haute ville ne parlent qu’arabe et ne s’habillent que comme arabes, des femmes vêtues en robes kabyles qui s’aventurent à traverser ces quartiers sont sifflées et traitées de kabyles montagnardes, ils profitent de notre tolérance et de notre passivité pour nous humilier chez nous. Ils n’ont jamais eu peur de nous et de notre réaction. C’est le même constat à Bougie et à Tubirat. Durant plusieurs années, les registres de commerces, les locaux commerciaux dans ces villes sont interdits aux kabyles restés dignes, mais ils sont donnés uniquement à ces kabyles propagateurs de la langue arabe et des combines du pouvoir arabe d’Alger. Leur acharnement à nous faire disparaître est tout azimut. Le but est toujours de rendre le kabyle minoritaire où qu’il soit.

Des morceaux de notre chère Kabylie se retrouve éparpillés dans divers départements à majorité arabe. Nos frères de Tubirat (tubirat ville, Ahnif, Aghbalou, Saharidj, M’chedallah, Ath Mansour, El Asnam…) se retrouvent du jour au lendemain cerner de toute part par les arabes qui exercent un racisme et une discrimination des plus féroces sur eux. Le même sort est réservé aussi à nos frères kabyles (Boumerdes ville, les villages surplombant naciria, chabet El Ameur…) minorisés et noyés dans le Département de Boumerdes à majorité arabe. La ville de Boumerdes qui jadis était à majorité Kabyle est subitement devenue arabe. Ces frères subissent aussi un mépris inimaginable de la part des arabes qui détiennent l’autorité sur eux. Sans oublier aussi nos frères éparpillées dans le département de Bordj Bouararedj, marginalisés sur leurs propres terres. Un autre charcutage de la Kabylie est en préparation, nos ennemis ne cesseront leurs visées génocidaires du peuple kabyle que lorsque leur but suprême sera atteint : notre anéantissement.

Pour une arabisation et un asservissement rapides des Kabyles, le BAK préconisait la saturation du territoire kabyle de mosquées et de Zaouias, qui sont à leurs yeux un moyen efficace pour propager l’islamité et sa sœur jumelle l’arabité. La Kabylie s’est retrouvée, avec la bénédiction du pouvoir arabe d’Alger, être à la tête des départements et des régions ayant le plus grand nombre de mosquées de toute l’Algérie. En même temps, des convois de pseudos-enseignants orientaux (égyptiens, syriens, palestiniens…) pullulaient les écoles de Kabylie. Ces « enseignants » sortaient directement des écoles coraniques des plus radicales et des plus rétrogrades, ramenant avec eux leurs us et coutumes archaïques et moyenâgeux et ont commencé avec une grande arrogance leur salle besogne de sape de notre identité. Ils avaient une telle haine des kabyles qu’ils n’hésitaient pas à faire subir de pires châtiments corporels sur les enfants kabyles. Ils vivaient chez nous tout en nous méprisant et tout en profitant de notre passivité et de notre « pacifisme ». Je me souviens bien d’un pseudo enseignant égyptien d’arabe ou plus exactement d’un tortionnaire arabe, c’était en 1979. Je jouais au foot dans la cour de recréation avec mes copains internes, il est passé à coté et nous a entendu parler en Kabyle, pour lui c’était un blasphème qui mérite amplement un châtiment suprême. Le lendemain, c’était l’enfer, il nous a appelé, regroupé et commencé à se défouler sur nous pendant une heure et demie et n’hésitant pas à cracher sa haine et son racisme anti-kabyle et à user de sa ceinture et de son bâton (les arabes n’enseignent que le bâton à la main !). Il voulait nous interdire de parler Kabyle, la langue de ma mère et de mon père, en Kabylie même, chez nous. Cet énergumène profitait aussi de notre tolérance et de notre « pacifisme », il savait qu’il ne risquait rien. Les arabes d’Egypte, de Syrie, de Palestine, de Jordanie…vivant en Algérie se sentaient beaucoup plus chez eux que nous, ils se comportaient en territoire conquis, ils se sentaient supérieurs à nous puisque nous ne sommes que des colonisés dominés par leurs frères au pouvoir. Leur arrogance était inépuisable.

Le pouvoir arabe d’Alger utilisait les kabyles comme de la chaire à canon dans de conflits qui ne nous intéressent ni de près ni de loin. Combien de kabyles sacrifiés en priorité dans les nombreux conflits qui opposent Israël aux arabes ? Pour le pouvoir arabe d’Alger, c’était bénéfique deux fois : diminuer le nombre de kabyles en Algérie et combattre en même temps l’ennemi héréditaire de la cause arabe. Sur les 78 prisonniers que les israéliens ont libéré en 1976, après la nième raclée qu’Israël n’arrêtait pas de donner aux arabes, 52 étaient kabyles, 14 chaouis (autre chaire à canon pour les arabes), je vous laisse deviner combien de morts kabyles il y avait eu pour une cause qui n’était pas la leur, qui ne l’est toujours pas et ne le sera jamais.

Des kabyles envoyés pour combattre leur frères juifs qui, pourtant, ont fait ce que nous n’avons pas pu faire nous les kabyles à cause de notre « pacifisme » : récupérer nos terres et notre destin. Les juifs n’attendaient pas leur disparition totale les bras croisés. La tragédie juive est la même que la notre, à la seule grande différence est que ce valeureux peuple a pu réaliser l’inimaginable, l’impensable. Après tant d’errements, d’éparpillements, de mépris, d’oppressions, ils ont pu récupérer leur terres et leur pays que les arabes leur ont arrachés de force. Après tant de siècles, les juifs ont pu fonder un grand pays libre et démocratique, la seule démocratie au milieu d’un tas de peuplades qui malgré leur richesses naturelles, sur les quelles ils font la sieste, vivent encore à l’age de la pierre. Le peuple juif doit être un exemple pour nous et non un ennemi.

Le pouvoir arabe d’Alger aime voir couler le sang kabyle. An 1963, des centaines de kabyles furent tués par une armée collégiale arabe, venue en Algérie pour aider leurs frères arabes d’Algérie et pour mater la rébellion kabyle. Pour marquer à jamais l’esprit kabyle, leurs cadavres ont été étalés sur les places de villages pendant des jours, gisant dans le sang, cranes ouverts, livrés aux chiens qui se régalaient de leur cervelles et de leurs chaires devant leurs familles, leurs femmes et leurs enfants et devant tous les villageois rassemblés à cet effet par les soldats arabes. Ces soldats arabes venus on ne sait d’où assoiffés de sang et de massacres, venus en Kabylie réaliser leur rêve suprême : casser du Kabyle.

Ces Kabyles dont les cadavres sont donnés aux chiens, se sont sacrifiés en croyant pour une cause kabyle, pour que le destin des kabyles soit réellement entre les mains des kabyles. Ils ont été trompés et sacrifiés pour des ambitions « nationales » (il adore ce mot) d’un Zaim d’origine Kabyle. Ce même Zaim, qui quelques années plus tard, a même oublié de parler sa langue, il confond idudan et tifadnin !! Récemment, pour parler aux kabyles sur une chaîne de TV kabyle (BRTV), il était obligé d’utiliser la langue d’Abassi Madani et d’Ali Belhadj, il nous a parlé en arabe. Il n’arrivait pas à faire une seule phrase en kabyle. Il a avoué de lui même, il ne parle pas souvent en Kabyle, c’est pour ça qu’il a du mal à s’exprimer maintenant avec cette langue. Par contre, il n’avait aucun problème à nous assommer avec quelques phrases en arabe, c’est à croire que chez lui, on ne parle qu’arabe, et qu’il ne communique avec ces enfants qu’en Arabe. Si lui, un homme normalement dont l’age incite à la maîtrise de toutes les subtilités de sa langue maternelle, a oublié sa propre langue, alors imaginez bien ses enfants, ça sera un miracle s’ils connaissent plus d’un mot en Kabyle. A force de concessions, de passivité, de danses de charme pour plaire aux arabes, il a fini par concéder même sa langue, à l’effacer de sa mémoire. Trop de passivité et de servilité rend mou et indigne.

Ce Zaim pour qui de nombreux kabyles avaient déjà offert leurs vies et qu’un grand nombre sont toujours prêts à le suivre, comme les moutons suivent le berger, s’est permis d’oublier sa langue et vient nous l’avouer sur un plateau de télé, du jamais vu dans le monde entier. Qu’avons nous fait pour mériter de tels individus parmi notre peuple ? Je m’arrête là, j’arrête de parler des vivants-morts.

En 2005, des enseignants et des administratifs kabyles de l’université de Tizi-Ouzou ont décerné le Doctorat Honoris Causa pour son parcours historique mais réellement pour être l’un des premiers arabes à programmer le génocide du peuple Kabyle et berbère, à celui (Ben Bella) qui a ordonné le massacre de ces centaines de leurs frères et qui a offert leurs chaires et leurs cervelles aux chiens. Un homme qui a toujours avoué sa haine de tout ce qui est kabyle, qui nous méprise et qui nous considère comme des sous-humains. Ces enseignants et ces administratifs n’ont pas peur de la réaction du peuple kabyle, ni pour leurs vies ni pour leurs biens, ils peuvent continuer à nous humilier et à nous trahir sans crainte, ils savent que les kabyles sont pacifistes, tolérants et passifs, ils en profitent pour nous faire du mal. Ils savent qu’ils ne risquent rien. La lâcheté vient juste après un excès de tolérance et de passivité.

Cette utilisation de la chaire à canon kabyle a atteint des summums durant cette guerre arabo-arabe qui ravage l’Algérie. Les jeunes appelés Kabyles sont systématiquement envoyés dans les coins les plus chauds de cette Algérie travestie en terre arabe et meurtrie par la bêtise arabe. Lors des différents ratissages, les kabyles sont automatiquement mis devant face aux couteaux et face aux égorgeurs islamistes arabes, face aux mines et aux bombes. Non satisfaits d’exposer leurs vies sans aucune réserve, ces appelés Kabyles subissent de pires châtiments physiques et psychologiques dans les casernes arabes : isolement, invectives racistes, ils sont traités de tous les noms. A Djelfa, en juin 2005, deux appelés kabyles ont été passés à tabac par tous les soldats de leur compagnie qui s’acharnaient sur eux comme des bêtes, ils sont allés jusqu’à pisser sur eux. Le commandant de la caserne, non pas encore comblé des misères subies par ces deux hommes qui parlent à peine l’arabe, leur a ordonné de se déshabiller et de faire plusieurs tours de la cour de la caserne nus. Il les a envoyé ensuite nettoyer toutes les chiottes de la caserne et il a fini par ordonner 15 jours d’isolement individuel dans des cachots qui ressemblent plus à des fosses à rats qu’à des cellules. Le seul tort de ces pauvres victimes : ils écoutaient de la musique kabyle et un soldat arabe les a surpris avec une cassette portant la photo de Matoub. Pour les arabes en Algérie, le seul fait d’être kabyle mérite amplement un grand châtiment.

Des kabyles qui meurent en masse dans une guerre arabo-arabe qui ne les intéresse ni de près ni de loin sont innombrables, utilisés comme de la chaire à canon comme jadis les français utilisaient les africains (toute l’Afrique) pour toutes les salles besognes et face aux redoutables tirs de feux allemands. Notre tragédie est d’autant plus grave que même en 2005 nos enfants sont encore utilisés comme des objets à déminer les champs de bataille par l’armée arabe en Algérie.

Durant le dernier printemps noir qui nous a encore endeuillé, les arabes ont étalé à qui veut les voir, leur haine et leur racisme anti-kabyle. Leurs gendarmes tiraient à bout pourtant sur des pauvres gamins kabyles, avec des balles explosives qui ne laissent aucune chance à la vie. Ils sont allés même dans les hôpitaux torturer et achever les blessés dans leurs lits. Staline et Hitler n’étaient pas allés aussi loin dans l’horreur. Notre pacifisme ne nous condamne qu’à vivre successivement et éternellement que des printemps noirs, nous regardons nos enfants assassinés brutalement et d’une manière abjecte sans pouvoir faire quoi que ce soit à part creuser des rivières entières avec nos larmes, c’est de l’impuissance totale.

Depuis quelques années, Le BAK a trouvé d’autres moyens pour saper l’âme Kabyle. La prostitution est organisée et contrôlée par le pouvoir d’Alger et sa bande de mouchards éparpillés dans la région. Les prostituées sont toutes arabes, parce que sures, et toutes travaillent pour le compte du pouvoir. Le pouvoir utilise la prostitution pour casser la famille Kabyle et clochardiser la société Kabyle. On les appelle les intouchables, tellement sur protégées. Le pouvoir a organisé aussi des circuits d’acheminement, de transport et de distribution de la drogue jusqu’au fin fond de nos villages. Ils inondent la Kabylie de drogues et de produits stupéfiants afin de nous achever et de nous humilier. Les arabes veulent notre destruction totale et nous, nous assistons à notre anéantissement la tête baissée et les bras croisés.

Les arabes ont tué Abane Ramadane, Krim Belcacem, Mouloud Mameri, Matoub Lounes, Maziane Mhenni (pour intimider son père), de nombreux journalistes Kabyles, plus de 120 jeunes kabyles….Ils ont violé nos sœurs et nos femmes (en 1963 et 1980), ils ont arabisé les noms de nos villages, de nos routes et de nos sentiers, ils sont allés même jusqu’à arabiser les noms de nos fontaines. Ils nous interdisent de donner nos prénoms à nos enfants, ils nous privent de tout outil médiatique, ils propagent la débauche et la drogue en Kabylie. Ils nous massacrent quand nous exprimons notre douleur, ils nous insultent et nous traitent comme des sous-humains…. Nous subissons toutes ces humiliations tout en continuant à être convaincus que notre pacifisme aboutira en oubliant qu’on a affaire à un peuple qui ignore complètement les valeurs universelles de tolérance, de pacifisme, de liberté et de civilisation.

Le MAK a le mérite de mettre fin à l’errance de nos revendications, pour la première fois de notre histoire, le projet exprimé par ce mouvement est claire et bien identifié. Pour une fois, les kabyles sauront pourquoi ils se battront. Le projet est fondamentalement fait dans l’intérêt du peuple kabyle et uniquement pour lui, sans complexe et sans complaisance. Le projet d’autonomie de notre région et de notre peuple est très cohérent, nul peuple n’a besoin de la tutelle d’un autre peuple pour gérer ses affaires. Le peuple kabyle n’a pas le droit de laisser l’avenir de ses enfants entre les mains de ceux qui n’ont que haine et que mépris envers nous. Le peuple Kabyle n’a pas le droit de laisser ses filles momifiées et transformées en ombres par cette culture rétrograde de ce peuple qui nous opprime. Ne n’oublions pas, l’avenir de l’Algérie sera l’Afghanistan d’aujourd’hui, la régression, le retour à la sauvagerie et au moyen age sont intrinsèquement ancrés dans l’âme arabo-musulmane. Sauvons au moins nos enfants de ce destin tragique des sociétés arabo-musulmanes.

Mais la question qui doit tarauder nos esprits est celle de la manière de mener notre lutte. Ces énergumènes qui nous oppriment sauront-ils entendre la voix pacifiste ? Moi, j’en doute beaucoup ! Ces énergumènes sont issus d’un peuple qui ignore toutes les valeurs universelles de tolérance, de respect de l’autre, ces valeurs nobles sont complètement absentes de leur culture qui n’est faite que de haine et que de mépris envers tout ce qui n’est pas arabe. C’est un peuple qui n’a toujours compris qu’une seule chose : la force.

Le MAK a besoin d’un bras droit qui saura rendre les coups, qui saura protéger ses dirigeants et qui saura intimider nos ennemis et ceux qui complotent contre notre existence. Sinon que ferions nous demain, à part pleurer, si les arabes décident d’assassiner encore ceux qui mènent notre lutte ? Que ferions nous si demain les arabes s’attaquent à Ferhat Mhenni et à ses amis qui mènent ce noble combat, le combat pour la liberté de notre peuple ? Ils ne s’arrêteront pas au milieu du chemin, ils continueront à assassiner nos vraies élites comme ils ont assassiné Matoub, Mammeri et tant d’autres. Le MAK a besoin d’une force active qui nous protégera contre eux et contre leurs plans macabres.

Croyez mes chers sœurs et frères, ce n’est pas avec le pacifisme que les juifs ont récupéré leurs terres accaparées par les arabes durant des siècles. Ce n’est pas avec le pacifisme que les kurdes d’Irak ont eu pour une fois leur autonomie et surtout le respect des arabes qui partagent le pays avec eux, ces arabes qui dans le passé ne faisaient que programmer leur génocide. Ce n’est pas aussi avec le pacifisme que les noirs soudanais, réduits à l’esclavage par les arabes au pouvoir, sont arrivés à avoir un minimum de droit. Et je ne crois pas qu’uniquement avec le pacifisme, le peuple kabyle sera demain un peuple libre.

Envoyé par Abel - le Mercredi 26 Novembre 2008 à 00:32
Tout israelien doit regarder ces videos tournées lors du massacre du peuple kabyle par l'arméeecoloniale arabomusulmane d'occupation.
1 partie
http://www.dailymotion.com/relevance/search/KABYLIE%2BPRINTEMPS%2B2001/video/x2udew_kabylie-printemps-noir-2001-partie_events
2
http://www.dailymotion.com/relevance/search/KABYLIE%2BPRINTEMPS%2B2001/video/x2udq0_kabylie-printemps-noir-2001-partie_events
3
http://www.dailymotion.com/relevance/search/KABYLIE%2BPRINTEMPS%2B2001/video/x2udvk_kabylie-printemps-noir-2001-partie_events
4
http://www.dailymotion.com/relevance/search/KABYLIE%2BPRINTEMPS%2B2001/video/x2udvk_kabylie-printemps-noir-2001-partie_events
4
http://www.dailymotion.com/relevance/search/KABYLIE%2BPRINTEMPS%2B2001/video/x2udwl_kabylie-printemps-noir-2001-partie_events
Envoyé par Abel - le Mercredi 26 Novembre 2008 à 01:03
Le compte de ce membre a été suspendu.
Envoyé par Maurice_019 - le Mercredi 26 Novembre 2008 à 18:10
J'apprends une foule de choses en lisant vos longs et intéressants posts mon cher Abel.

Lors de vacances en Tunisie, il y a des années de cela, j'avais entendu parler de cette femme berbère la Kadiha qui exhortait ses troupes. Je sais aussi que les Kabyles ont beaucoup souffert de l'occupation arabe.

Si vous êtes une communauté bien structurée aussi, pourquoi ne pas faire plus de propagande autour de vous et dénoncer les actions inhumaines des arabes contre ceux qu'ils veulent dominer à tout prix? J'ai rarement vu de la publicité en votre faveur dans les médias. Pourquoi?

Encore merci pour votre intervention sur ce site où vous êtes lu avec intérêt.

Chalom.
Envoyé par Viviane_005 - le Mercredi 26 Novembre 2008 à 19:48
Azul,shalom Viviane,Maurice,
Merci de vous réjouir de cette vérité qui commence à se faire jour sur notre terre TAMAZGHA (afrique du nord )en méditerranee occidentale.
Regardez cette vidéo et faites le savoir,svp, à nos soeurs et fréres de ce pays que nous prenons comme modele ISRAEL.Une video qui montre un débat entre deux journalistes réprésentants de la colonisation arabomusulmane dont un insulte LE REPRESNETANT D'UN PARTI AMAZIGH(bérbére) du maroc TOUT SIMPLEMENT PARCEQU'IL A CREE UNE ASSOCIATION D'AMITIE JUDEOAMAZIGH.

http://fr.youtube.com/watch?v=XYprNG_QvQs
Envoyé par Abel - le Mardi 2 Décembre 2008 à 00:02
Les stratégies du régime arabomusulman de la république islamique algérienne(islam religion d'état) pour soumettre la Kabylie

La Kabylie, une région particulièrement montagneuse, se situe à l’Est d’Alger et compte aujourd’hui environ 5 000 000 d’habitants, dont +99% sont kabylophones d’origine. Cette région, pourtant connue pour sa farouche résistance à l’armée coloniale française, n’a eu comme reconnaissance, après la soi-disant indépendance, que totale ingratitude aussi bien de la part des populations arabes et berbères acquises aux thèses islamo-panarabistes prônées par les Ulémas et les intellectuels arabisants algériens, que du régime illégitime qui s’est autoproclamé garant des constantes nationales qui excluent toute référence à l’amazighité / kabylité.

Bien entendu, ce traitement raciste et négationniste n’a pas laissé les Kabyles indifférents. En plus des pressions continues des mouvements kabyles, de véritables révoltes populaires ont maintes fois ébranlé le pouvoir central en Kabylie (1963, 1980, 2001). Entre-temps, le pouvoir algérien a mis au point une multitude de stratégies de défense et d’attaque qui visent à réformer la société kabyle, qui aspire à la liberté, dans le sens de l’emmener, à moyen terme, vers la déstructuration et la destruction, et, à long terme, vers sa reconstruction sur des bases qui assureront sa totale subordination.

Des stratégies élaborées par le régime algérien pour faire face au phénomène kabyle, deux se sont avérées vraiment dangereuses pour l’entité kabyle : l’arabisation et l’islamisation à outrance ou l’usage politique de l’islam.

1. Arabisation :

Les premières tentatives d’imposer la langue arabe en Kabylie datent déjà de la période coloniale. En 1948, un an après le début de la crise berbériste, les Ulémas algériens, sous la leadership du panarabiste Mohamed Al-Bachir Al-Ibrahimi, écrivaient dans leur journal Al-Bassaïr que « la langue arabe est une épouse libre et qui n’a pas de coépouse », rejetant ainsi clairement la langue berbère que les berbéristes (tous d’origine kabyle) introduisaient en scène comme un élément constituant de l’identité algérienne. Ensuite, à partir de 1949, Messali Lhadj et ses partisans, s’appuyant sur le soutien des Etats arabes d’orient, lancèrent leur « l’Algérie est un pays arabe. Elle doit se tourner vers les pays du Proche-Orient, devenir une composante de la nation arabe», excluant ainsi sans ambiguïté l’élément amazigh.
A l’indépendance, et après l’étouffement dans le sang de la révolte de 1963 qui a soulevé encore une fois la question identitaire, le régime algérien, envahi par une horde de baathistes stationnés aux frontières algéro-tunisiennes, mit au point un véritable programme de dépersonnalisation de la Kabylie. Ainsi, durant la période qui s’étale de 1963 à 1988, il était strictement interdit de parler en kabyle dans l’armée, l’administration et les tribunaux, forçant par conséquent les Kabyles à apprendre l’arabe et à l’utiliser même quand ils s’y adressaient aux membres de leur famille (voir ‘pièce à conviction’, de Arezki Aït Larbi). C’est également pendant cette période que l’Etat algérien a fait venir dans les écoles de la Kabylie les coopérants arabes (Egyptiens, Syriens, Irakiens, Palestiniens) pour contraindre nos écoliers à ne s’exprimer qu’en arabe en classe. Et pour renforcer la présence de la langue arabe en Kabylie, le régime de Boumediène avait lancé son programme de « mille villages socialistes », villages qu’il avait fait construire en pleine Kabylie et qu’il avait fait habiter par des nomades arabes (voir les villages ayant accompagnés les coopératives agricoles près de Imcheddalen, Bouira). Quant à l’administration, elle s’adonnait à volonté à la falsification des toponymes de la Kabylie en faveur de la langue arabe. Ainsi, en leur appliquant des structures de substantifs arabes, « Ilmaten » est devenu « El-Maten », « Imcheddalen », devenu « M’chedellah », « Tala-G’udi », devenu « Ain Zebda », « Iazzugen » devenu «Azazga » ; bref le visiteur se croirait dans n’importe qu’elle autre région arabophone de l’Algérie. Et quand à partir de 1980, sous l’influence des mouvements berbères, les Kabyles commençaient à réclamer l’utilisation officielle des prénoms amazighs, les autorités algériennes répondirent par la distribution dans les services de l’état civil d’un dictionnaire de prénoms arabes !
Après « l’ouverture » du paysage politique en 1989, la langue berbère, ses défenseurs et la Kabylie entière, commencèrent à subir une attaque généralisée de la part des gens ordinaires et des personnalités politiques et culturelles se ressourçant de l’islamo-baathisme prévalant au Moyen-Orient. Ainsi, pour dérouter les Kabyles accusés, en plus de berbérisme, de « hizb frança », en raison de leur utilisation de la langue française au détriment de l’arabe, une loi pour la généralisation de la langue arabe fut votée par les députés le 17 novembre 1990. Irrités par cette loi, les Kabyles durcirent le ton et réclamèrent la constitutionnalisation immédiate de tamazight. Manipulateur, et allant en même temps à contre sens de ce qui se faisait en Kabylie, l’ex-président de la république Chadli Bendjedid répondit à un journaliste de l’ENTV qu’il n’était pas contre tamazight, mais que celle-ci ne devrait être écrite qu’en caractères arabes. Cette opinion fut ensuite reprise par le chef du parti islamiste MSP, Abddullah Djabullah, qui déclara hypocritement que « nous ne sommes pas contre tamazight, mais il faut l’écrire en caractères arabes ».
Ces tentatives d’imposer à la langue berbère les caractères arabes, et en filigrane d’entraver le développement de la langue et de la culture berbères, ne se sont pas limitées aux simples déclarations orales via l’organe de la propagande gouvernementale, l’ENTV, mais elles les ont dépassées pour atteindre la publication d’articles de presse et de livres, qui font l’éloge de la langue arabe dans le but aussi de provoquer un complexe d’infériorité en les Kabyles qui réclament trop haut leurs droits linguistique et culturel. Rien qu’à la lecture des titres suivants, le lecteur se rendra sans doute compte de l’ampleur de l’acharnement des tenants de l’islamo-baathisme contre tamazight et ses seuls vrais défenseurs, les Kabyles : « Faire face au berbérisme en Algérie ; par Dr Mohamed Ali Fara, in Akhbar Al-Usbua N° 152, du 10.09.2004 », « Le mouvement berbère, un retour vers l’âge d’ignorance, par B. Khadidja, in Al-Massa, du 30.05.1990 », «La Kabylie n’est qu’une mythologie coloniale française, par Abdesselam Kadi, in El-Watan du 25.08.2004 », « Nous sommes des Arabes, les députés nous ont berbérisés, par Tayeb Yanoune, in El-Youm du 13.05.2002 », « L’arabité de l’Algérie à travers l’histoire, par Othmane Sadi », etc.
Et comme si cette littérature, encouragée d’ailleurs par l’Etat lui-même, ne suffisait pas pour effacer la spécificité kabyle, les adeptes du panarabisme se mirent à désigner à la vindicte publique les intellectuels et les artistes kabyles qu’on décrit comme séparatistes, athées, racistes, pro-sionistes, et bien d’autres qualificatifs qui avaient à maintes reprises forcé le fanatisme des fanatiques à se traduire sur le terrain par de véritables actes criminels. Ce fut ainsi que la Kabylie avait perdu en 1993 l’un de ses brillants écrivains et journalistes, Tahar Djaout, et en 1998 l’un de ses illustres chanteurs, Lounès Matoub.
Puis récemment, et plus exactement du 5 au 7 décembre 2006, à Sidi Fredj, l’Etat lança un Colloque international sur l'aménagement de tamazight, présidé par le Dr Abderezzak Dourari qui affichait presque ostensiblement sa préférence pour le système d’écriture arabe. Après cette énième tentative d’empêcher tamazight d’avancer, les Kabyles découvrirent encore avec étonnement que l’interface du site de la radio chaîne II (radio publique d’expression kabyle) avait été changée : les caractères arabes avaient pris la place des caractères latins qui servaient de système d’écriture pour taqbaylit.

2. Surislamisation et usage politique de l’islam :
Sachant que certaines lectures du Coran conseillent aux croyants d’obéir, autrement dire de se soumettre, aux responsables, les autorités algériennes, dans un but purement politique, s’étaient mis dès l’indépendance à favoriser certains aspects de l’éducation religieuse au sein de la société algérienne. Dans le cas de la Kabylie, l’Etat encourageait, plus que dans toute autre région d’Algérie, la création de confréries religieuses (zawiats) et la construction de mosquées. La wilaya de Tizi-Ouzou compte aujourd’hui, selon certaines estimations, le plus grand nombre de mosquées en Algérie, 731 sur le total de 15 000, soit près de 50% à elle seule ! Ces lieux, zawiats et mosquées, dédiées en apparence uniquement au culte, servent en réalité aussi à la manipulation des esprits. La preuve est que durant les événements du Printemps Noir, et dans d’autres événements qu’a connus la Kabylie, certains prêches n’étaient presque que des copies de discours manipulateurs que servent les autorités algériennes aux Algériens via l’ENTV.
La télévision et la radio publiques algériennes sont fermées presque à tout ce qui est kabyle, à l’exception de la religion. Dans un kabyle exagérément arabisé – les prêches constituent un autre moyen d’arabisation – les imams et théologiens invités chaque soir aux plateaux de la télévision et de la radio algériennes, délivrent des prêches dans lesquels toute coutume et tout comportement qui ne soit pas d’origine orientale est « haram », interdit. Même nos plus glorieux guerriers, nos plus sages personnalités, nos plus illustres savants, et nos plus célèbres femmes, ne servent point de références et d’exemples d’humanisme et de bravoure pour nos imams et théologiens ébahis devant les exploits souvent mythiques des Arabes du Moyen-Orient.
Et lorsque ces derniers mois les autorités algériennes ont été informées par la presse écrite du « prosélytisme » pratiqué par certains chrétiens en Kabylie, une série de conférences, animées par des savants de l’islam importés du Moyen-Orient, est organisée à Tizi-Ouzou même. Pourtant, le phénomène d’évangélisation n'est pas propre à la Kabylie.
Et comme tous les moyens sont bons dans cette guerre livrée aux consciences éveillées, même Bouteflika use de son influence en tant que premier magistrat du pays et déclare que « nous sommes des Imazighen que l’islam a arabisés ». À comprendre qu’en acceptant l’islam, on doit automatiquement accepter l’arabisation. Bon attrape-nigaud !
Mais la plus dangereuse stratégie du régime algérien en Kabylie reste la création de maquis islamistes. Il y avait un temps où la Kabylie, en raison de la paix qui y régnait, était appelée « la Suisse de l’Afrique du Nord ». Bien évidemment, cette paix, due à l’inexistence des intégristes islamistes, permettait aux Kabyles d’activer pacifiquement en faveur de leurs causes comme tamazight et la démocratie, ce qui dérangeait beaucoup le pouvoir central. Il a fallu donc pour celui-ci de trouver un moyen de diversion pour détourner les Kabyles de leurs vraies causes.
On laissa alors ouvertes les portes de la Kabylie, désertée par les forces de sécurité, et on se mit à exercer une grande pression sur les islamistes dans les autres régions pour les amener à se réfugier en Kabylie. Ce qui fut fait pour donner l’occasion aux forces gouvernementales d’intervenir en Kabylie, en apparence, en sauveur. Mais on n’est pas dupe: la situation actuelle dans laquelle se trouve la Kabylie ne rétrécit pas uniquement le champ de lutte pacifique des Kabyles, mais elle crée également des circonstances favorables à la liquidation des intellectuels et artistes kabyles. N’est-ce pas dans de telles circonstances que le militant du FFS, Rabah Aïssat, fut assassiné en octobre 2006 à Aïn Zaouia, en plein jour, alors que la Kabylie était quadrillée par l’ANP ? N’est pas aussi en de pareille situation floue que le SG du même parti, Karim Tabbou, a essuyé une rafale en février 2008 à 200 mètres d’un point de contrôle de l’ANP où a eu une double explosion ? (« un attentat dans un attentat », comme l’a décrit la victime qui s’en est sorti miraculeusement).
En conclusion, quelque soit la nature du plan mis au point par le pouvoir algérien pour dépersonnaliser et soumettre la Kabylie, celle-ci restera toujours attachée fièrement à son identité et demeurera toujours rebelle jusqu’à son émancipation de toutes les forces du mal qui la hantent.

Envoyé par Abel - le Mardi 2 Décembre 2008 à 00:14
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