Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Leon, en réfléchissant à votre post, très intéressant comme toujours, je me dis que la situation de l'Inde par rapport à un Pakistan qui serait, par hypothèse, talibanisé, est, toutes choses égales d'ailleurs, comparable à celle d'Israël par rapport à un Iran nucléarisé : il n'y a pas une certitude à 100 °/° que les talibans choisiraient de lancer sur l'Inde le feu nucléaire, pas plus qu'il n'est à 100 °/° certain que la mollarchie iranienne enverrait des charges nucléaires sur Israël. Mais la probabilité fût-elle infime, la nature de l'arme nucléaire est telle que les dirigeants indiens comme ceux de Jérusalem ont l'obligation de ne pas courir le risque.

Quant au risque encouru par les populations civiles en cas de bombardement des sites nucléaires, existe-t-il, au cas, malheureusement de plus en plus probable, où Israël devrait frapper, un ou des moyen(s) de le minimiser ?

Hilda, il est de notoriété publique que l'ISI ( Inter-Services Intelligence, les services secrets pakistanais ), qui est un véritable Etat dans l'Etat, est largement noyauté, et depuis longtemps, par des éléments islamistes durs. Ce sont ces milieux qui portent, en fait, la responsabilité des attentats islamistes de Bombay, l'an dernier. Certes, les éléments les plus durs, comme le général Hamid Gul ( qui attribuait publiquement la responsabilité des attentats du 11-Septembre au Mossad ...), ont été purgés, déjà sous Pervez Musharaf, sous la pression des Etats-Unis ; mais ils conservent en sous-main le contrôle de la plupart des rouages-clés de l'ISI.

Hilda, j'ai des doutes quant au fait que la haute hiérarchie de l'ISI ignorerait ce que font ses fonctionnaires subalternes ...

Oui, bien sûr ... Mais, dans ce genre de pays, on soutient ce qu'on peut ... le moins pire parmi les pires ...Regardez l'Afghanistan, avec Hamid Karzaï et son gouvernement de caïds de la drogue ... Quant à Zardari, il est l'époux de feue Banazir Bhutto et n'a pas d'autre titre à exercer le pouvoir. Du temps où Benazir Butto gouvernait, Zardari s'était acquis le surnom de " Monsieur 10 °/° " ... L'assassinat de son épouse est probablement le fait des islamistes ou des services secrets, ou des deux ensemble. Et Zardari a certainement compris la leçon. Sa réputation de play-boy affairiste et corrompu n'est plus à faire : voilà les planches pourries sur lesquelles s'appuient - peut-être faute de mieux - les Américains ... Comme en Egypte, c'est dans certains milieux de l'armée qu'on trouve des nationalistes à poigne ( sur le modèle Moubarak ) : c'était le style du général Pervez Musharaf - qui, cerise sur le gâteau, avait la réputation de ne pas être un corrompu - mais les Américains ont fini par le lâcher parce qu'il n'était pas très présentable sur le plan des méthodes démocratiques ... Ces régimes pourris jusqu'à la moëlle -t profondéme sont très difficiles à cadrer pour les Américains et le seraient pour n'importe qui, au demeurant. Des dictateurs ou des corrompus, parfois l'un et l'autre : voilà le " choix " dans ce type de pays ... De plus, je suis absolument persuadé qu'en cas de victoire des talibans, on verrait une bonne partie de l'armée et de la police se rallier à eu

( suite ) se rallier à eux - ce qui n'a rien de rassurant, bien sûr, vu l'armement nucléaire dont dispose ce pays. Depuis quelques temps, je me dis qu' " un train peut en cacher un autre " et que le danger que représente l'Iran nucléaire pourrait bien être, non pas supplanté, mais si j'ose dire complété par le danger nucléaire pakistanais. D'où la réunion d'urgence, à Washington, hier ou avant-hier, avec Zardari et Karzaï. Il y a un risque très réel car, comme le fait remarquer Leon, l'Inde ne pourrait pas courir le risque de laisser des islamistes radicaux en position si l'envie les en prenait à propos du Cachemire, par exemple, de balancer une bombe atomique sur New-Delhi.

l'iran prepare sur l'echiquier africain sa future attaque sur israel !!
en envoyant arme et technologie dans ces pays afin d'encercle israel dans un etau !!! le texe que vous allez lire est saisissant de preuve de ce qui se trame dans les deux mois a venir !!!!!

Une enquête menée conjointement par le magazine français « Le Nouvel Observateur » et la chaîne RFI, fait état d’une concentration et d’une activité militaires de plus en plus importantes dans la Mer Rouge, plus précisément près des côtes Erythréennes, donc très loin des eaux territoriales iraniennes. RFI titre « Des Pasdarans iraniens en Erythrée » pour bien montrer qu’il s’agit-là d’une tentative de la part de Téhéran de renforcer sa présence dans cette région.Une enquête menée conjointement par le magazine français « Le Nouvel Observateur » et la chaîne RFI, fait état d’une concentration et d’une activité militaires de plus en plus importantes dans la Mer Rouge, plus précisément près des côtes Erythréennes, donc très loin des eaux territoriales iraniennes. RFI titre « Des Pasdarans iraniens en Erythrée » pour bien montrer qu’il s’agit-là d’une tentative de la part de Téhéran de renforcer sa présence dans cette région.

D’après cette investigation, cela fait maintenant six mois environ que des bâtiments de guerre, dont un sous-marin, appartenant aux « Gardiens de la Révolution » sont arrivés en Erythrée et mouillent dans le port d’Assab, le tout avec la bénédiction des autorités d’Asmara, capitale de !!!!!!

pour bien montrer qu’il s’agit-là d’une tentative de la part de Téhéran de renforcer sa présence dans cette région.

D’après cette investigation, cela fait maintenant six mois environ que des bâtiments de guerre, dont un sous-marin, appartenant aux « Gardiens de la Révolution » sont arrivés en Erythrée et mouillent dans le port d’Assab, le tout avec la bénédiction des autorités d’Asmara, capitale de l’Erythrée, mais aussi de son puissant et dangereux voisin soudanais, Omar Al-Bachir. Ce port est situé à un point hautement stratégique sur la Mer Rouge, car il se trouve non loin du Détroit de Bab-El-Mandeb qui sépare la Mer Rouge du Golfe d’Aden et l’Océan Indien. C’est par cette zone que transitent d’innombrables convois maritimes transportant des carburants pour l’Occident, équivalents au quart de la consommation mondiale, ainsi que de des marchandises représentant 10% du commerce mondial.

Il semble que l’Iran ait choisi de poser déjà quelque pions sur l’échiquier moyen oriental, mais cette fois-ci du côté africain, dans la perspective de déclenchement d’une crise grave avec la communauté internationale à propos du programme nucléaire de Téhéran. A ce moment, l’Iran serait capable de lancer un « Jihad maritime » dans cette zone capitale pour l’approvisionnement en énergie des pays méditerranéens mais aussi européens