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Dernière mise à jour, il y a 42 minutes
Tu t'es fait attendre... De retour? de nouveau au chomage? Juste quand je prépare ma sortie pour raisons professionnelles... Le travail, toujours le travail. Pas synchro, nous deux... Dommage.
Alors, "gnagnagna les oliviers centenaires palestochs arrachés en 2 heures pour agrandir une colonie juive" ? Tu t'es déja pris une bombe lacrymo en tire tendu, toi? Avec le matos de l'époque, on y perdait au pire un oeil (Etudiant Breton, Devaquet, 1986), au mieux un gros hematome (ça m'est arrivé au Pont de l'Alma, Jospin, 1991).
Maintenant, nos amis américains nous fournissent ce qu'ils appellent des "roquettes". Officiellement, ça n'est que du gaz, mais reçu dans le torax à 70 mêtres, ça tue son homme. Génial, non?
Tout ça pour avoir manifesté pacifiquement (d'autres jettent des pierres, bien sur) devant une clôture que la cour suprème a décrêté illégale il y a 6 ans mais que l'armée continue a protéger pendant que les buldozer travaillent.
Alors, pourquoi tu t'obstines? Soit honnête et dis-nous une bonne fois pour toute :
- "oui, la loi en Israël on s'en fout! on fait exactement comme on veut car c'est la loi du plus fort qui justifie les moyens.
On est comme eux, ni plus ni moins, on se bat pour s'étendre et conquérir."
Le jour ou tu admets ça mon vieux, je change de site et je part faire des misères aux pro-palestochs demeurés et naïfs !
Mais tu pourras pas, je pense. Sinon, toute ta construction s'écroule. "On est juifs, on est meilleurs que les autres."
Quand les colons palestiniens cesseront de prendre pour cibles des biens et des civils israéliens, à coups de pierres et de roquettes, tu pourras te permettre de parler de tes olives, non mais!!!
Je me méfie des gens qui meurent pour des idées, car les idées génèrent des systèmes et les personnes mues par des idées sont davantage attachées à leur représentation du monde qu’à la réalité complexe de la vie. Ces mêmes personnes qui meurent pour des idées sont les mêmes qui sont prêtes à tuer des gens au nom de leurs idées / idéaux.
Le couple de paysans morvandiaux qui ont recueillis ma mère et mon oncle et les ont abrités pendant les années noires de l’occupation. J’ai eu l’occasion de les rencontrer, ils ont fait cet acte d’humanité, où ils risquaient leur vie, non pas au nom d’un idéal, mais « sans façon », comme l’Auvergnat de la chanson. Je me souviens de la réponse de ce brave homme à qui je posais la question « pourquoi l’avez vous fait ? », qui m’a répondu « parce que cela s’imposait… ». Il a posé cet acte, ce risque non par idéal, mais au nom du bon sens du village, au nom de l’humanité, au nom de l’empathie, du lien interhumain. Pour pouvoir se regarder en face le matin quand il se rase avec fierté d’être un humain de chair et de cœur.
J’avoue n’avoir peu de goût pour les idées et la métaphysique, je n’y vois guère d’intérêt en dehors de jeu de l’esprit et de rigueur logique. Ma formation de base scientifique m’a toujours amené à ne pas confondre les jeux de l’esprit avec la complexité de la vie.
Donc je reviens, les personnes prêtes à mourir pour des idées, tuent, massacrent au nom de leurs idées / idéaux et cela est une des leçons tragiques de l’histoire. Plus prosaïquement j’ai pu constater les ravages des systèmes dans la vie quotidienne…quand j’ai commencé comme jeune psychorééducateur, ayant en charge des enfants autistes, j’ai pu évaluer les méfaits des psychanalystes qui voulaient faire entrer ces enfants dans leurs systèmes plutôt que de se risquer à les rencontrer. Comment ces gens aveuglés par un discours pseudo-scientifiques préféraient aggraver les symptômes de ces enfants, culpabiliser leurs parents plutôt que de reconnaître les limites de leurs systèmes. Ces mêmes personnes terrorisaient ceux qui n’étaient point d’accord avec eux au nom de beaux idéaux, ceux du sujet, de la liberté, etc… alors que par les effets dans la réalité leurs actes n’étaient qu’asservissement et les jeunes porteurs d’autismes des objets justifiant leurs discours.
Je n’ai point de gout pour la métaphysique, les idéaux, les systèmes et je n’aurai jamais fait de philosophie si je n’avais rencontré Buber, Levinas, Hüsserl, Jankélévitch, Meschonnic, Draï, Wittgenstein… qui eux me ramènent à l’Éthique. Et m’ont aidé à m’accompagner dans mon questionnement : la Vie ?, l’Autre ?
Le visage de l’autre est une question pour moi mille fois plus importante que celle de l’Être en tant qu’Être, de l’Un qui est, de l’Un qui est et qui n’est pas, des rapports de l’Un et du Multiple et autres questions spéculatives du Parménide de Platon.
Revenons, le visage de l’autre comme question, l’empathie réfléchie (Hüsserl, Scheler, Carl Rogers, Vigotsky) le primat de la relation comme constitutif de l’humain (Hüsserl, Buber, Moreno) sont pour moi, plus fondamentaux.
Je suis plus soucieux d’orthopraxie que d’orthodoxie.
Le risque à l’Autre, le risque à la Vie me semblent pour moi une aventure mille fois plus passionnante que l’adhésion à une idée, un idéal.
Suis-je stoïciens ? Certainement pas, malgré leur grandeur d’âme, ce sont des handicapés de la vie, quelque part pour eux la vie est dévalorisée.
Or je judaïsme, tel que je l’ai reçu et le vis est pour moi célébration de la VIE, consentement à la VIE, danse de la VIE.
J’aime la Vie et l’ensemble des petites choses de la Vie.
Là où Voltaire n’a rien compris, c’est quand il raille le Talmud et donc le judaïsme quand il s’esclaffe de ces gens qui se posent des questions sur le comment des dispositions des latrines. Et bien je lui rétorque que c’est la grandeur du judaïsme. Le Talmud, le Choulane Aroukh m’ont appris que tout est questionnement, tout est riche de sens, tout peut être facteur d’humanisation, que c’est par l’attention aux petits gestes de la vie quotidienne que l’on s’améliore : la façon de se lever, de pisser, se laver, la manière dont on mange, ce que l’on mange, la manière dont on s’habille, et puis surtout de la manière dont on rencontre les personnes….etc. en Bref l’attention, la rencontre, la sollicitude, l’engagement, la loyauté.
Toutes chose qui n’ont que peu à voir avec les idées / idéaux mais beaucoup à voir avec l’Éthique et ses valeurs. Je suis prêt à mourir pour des valeurs mais pas pour des idées, prêt à mourir pour défendre, protéger la Vie et croyez moi j’en ai payé le prix.
Tout comme les rabbis du Talmud, je suis prêt à mourir pour la pratique de la Torah et ses exigences éthiques. Je suis prêt à mourir pour les DEVOIRS éthiques qui sont les exigences de notre élection mais pas pour des idées / idéaux.
Se risquer pour des Valeurs éthiques, n’est pas me semble-t-il la même chose que de se risquer pour desidées / idéaux… ce n’est pas le même type d’engagement.
Quant au pessimisme, scepticisme politique qui ne feraient ni honneur aux rabbis du Talmud ni à moi-même… Est-ce pessimisme et scepticisme, n’est-ce point plutôt de « l’optimisme tragique » (pour reprendre l’expression d’Emmanuel Mounier), car les pères du talmud parient toujours sur la Vie, sur la Générosité, l’ouverture de sa porte aux pauvres aux « inutiles sociaux » dont les gens de pouvoir se moquent.
Pratiquer le cynisme critique, la lucidité, le discernement n’est –ce point un vaccin contre les illusions idéalistes pour pouvoir se retourner vers les exigences de la Vie, ses questionnements éthiques et pour pouvoir répondre de façon ultime à cette question « qu’as fait de ton frère » ?
Voilà en vrac ce que je pouvais vous répondre en ces temps de chabbat (ça tombe bien)…
Bien entendu des points sont à éclaircir, préciser et je suis bien disponible à répondre à vos questions afin de dissiper ce que je crois être une série de malentendus.
Chabbat Chalom
Chabbat chalom
Il est évident qu’on ne peut réduire l’histoire, la politique à de seuls déterminants socio-économiques à l’instar d’un marxisme vulgaire ou du néo-libéralisme.
Je ferai un parallèle avec le jeu d’échec. Dans une situation donnée, des coups multiples sont possibles et c’est Un joueur qui, lorsqu’il lâche sa pièce, décide de la suite du jeu pour le meilleur et pour le pire pour lui. Mais sa décision n’est pas abstraite, elle se prend dans un contexte.
De même pour la politique, il y a un contexte de paramètres multiples mais au final ce contexte va être modifié par des décisions personnelles. Le décideur se détermine en fonction de multiples paramètres : l’information reçue, les commentaires des conseillers qui lui donné leurs interprétations des informations, son tempérament, son caractère, les valeurs auxquelles il adhère, etc… et face à un choix de décisions multiples il va se décider pour UNE décision, ce choix exclut bien entendu toutes les autres décisions possibles. C’est comme pour l’amour dire oui à UNE femme c’est dire non à toutes les autres.
Cette décision, qui est toujours le fait d’une personne singulière, va modifier l’ensemble du système, reconfigurer les jeux de force pour le meilleur comme pour le pire…
Prenons un exemple historique : si Louis XVI avait reçu un autre tempérament et caractère, il aurait choisi d’autres conseillers, aurait eu un sens plus élevé des devoirs liés à sa charge et n’aurait jamais commis cet acte de haute trahison qui fut sa fuite pour rejoindre des armées ennemies. Alors la France aurait adoptée une monarchie constitutionnelle durable, n’aurait pas connue la Terreur, l’épisode napoléonien, etc…
Et les exemples je peux les multiplier à l’infini.
Simplement ce que je veux dire c’est que toute décision se prend dans un contexte et qu’il y a toujours interactions entre la subjectivité du décideur et le contexte. Qu’il n’y aurait pas d’un côté que des déterminants socio-économiques (thèses « marxistes » et néolibérales) et de l’autre côté que de la subjectivité.
Par ailleurs il faut se défier de tous les systèmes qui ne pensent que de façon « rationnelle » ou plutôt rationaliste. Il existe aussi des sentiments d’identité, d’appartenance qui eux relèvent d’imaginaires, de mythes fondateurs, d’inconscients collectifs qui, l’histoire nous le démontre, sont souvent plus décisifs que les facteurs économiques. Ainsi comme tu le dis, il existe un style de prise de décisions politiques américains (avec des variantes républicaines et démocrates) caractérisé par des invariants liés aux valeurs fondatrices des US.
Dans ce qui nous préoccuppe, s’il n’y avait que la raison il y a belle lurette que la paix israelo-palestinienne aurait été conclue. Mais l’imaginaire religieux s’est invité et a empoisonné l’atmosphère. Il a fallu du temps aux diplomates israeliens pour comprendre que face à l’islamisme, le débat ne pouvait de résoudre de façon rationnelle, que nous étions face à une identité collective étrange et étrangère qu’il fallait comprendre car elle brouillait toutes les règles diplomatiques habituelles liées aux habitudes occidentales.
Chabbat chalom
Tu publies plus mes réponses (celle de cette nuit) pendant que les autres refont l'histoire de la philo et de la politique toute la nuit?
C'est ça ton idée de la démocratie Israélienne ? Parler, parler, négocier même, tant que ça ne remet rien en cause...
je suis étonné vous ne répondez pas à mes propos ...
quand ai-je fait référence au struturalisme, au marxisme ?
que viennent faire Nietzsche, Heidegger que je ne cite pas une seule fois ?
quant à la notion d'éthique, elle est très différente de celle de métaphysique...
j'ai suffisamment suivi les cours de Levinas pour cela
je vous renvoie également aux travaux de Jonas, Habermas, entre autres
quant à me dire si je suis dans l'esprit du Talmud
je préfère l'avis des rabbins que je fréquente que les vôtres...
vous devriez relire ou lire Abécassis, Gross, Benamozegh
relire le Pirqê Abot qui donne des règles très précises quant au discernement des valeurs
et que je sache nos rabbis fondateurs n'ont jamais fait appel à la métaphysique
et vous chercherez en vain des débats d'idées
(ce qui d'ailleurs déroute les lecteurs occidentaux formés à la métaphysique)
feraient-ils acte de pensée de pacotille ?
mais vous trouverez une interrogation constante sur ce qu'il faut,
non pas penser,
mais FAIRE dans telle ou telle situation (ce qui n'exclue nullement la réflexion bien sûr)
faites vous la distinction orthopraxie / l'orthodoxie ?
ne pensez-vous pas que le judaisme est avant tout une orthopraxie ?
pourriez-vous sortir également de vos jugements à l'emporte pièce ?
coupant court à tout dialogue
je n'ai probablement pas une pensée profonde
mais je crois être habité par l'exigence éthique
pourriez-vous au moins respecter cela ?
chabbat chalom
Alors je pose une question à mon ami bernard, le sionisme est une valeur ethique ou un idéal?
Attention à la gaffe puisque selon toi ce qui est inscrit dans les livres du judaisme ne sont que des valeurs alors que les concquetes de territoires ne sont que des ideaux