Politique Israël

Depuis plus d'un an, les Etats-Unis nous font réviser des notions qui semblaient acquises depuis longtemps: la liberté, sujet brulant en cette veille de Pessah et l’amitié.

Est-ce que quelqu'un qui prétend vous aimer, a le droit de vous critiquer sans cesse et même, pour exprimer ses émotions, vous humilier aux yeux de tous? 
Est-ce une raison, au nom de cette relation ''particulière'', qu'à chaque fois que l'on ne répond pas précisément à ses attentes, pour renforcer tous nos détracteurs afin qu'ils puissent tranquillement nous menacer ?

Est-que pour obtenir l'amitié de nos pires ennemis, au nom de cet amour fusionnel inconditionnel, nous devons être sacrifiés sur l'autel de cette relation ambigüe ? Cette ''liaison dangereuse'' ne risque-t-elle pas de devenir fatale ?

Où  est donc passé l'ami éclairé qui nous écoutait, nous conseillait, nous comprenait? Lui aussi englouti dans le sillage de la propagande hystérique palestinienne?

Qu'importent les compliments de nos invités de marque sur notre courage, notre économie, nos acquis, notre histoire, nos Nobels, si à chaque tournant, chaque petite contrariété, chaque désaccord, chaque approche différente, ils nous envoient des soufflets à la figure. Grâce à toi, oncle Sam, jamais depuis un an, nos adversaires n'ont été aussi menaçants. Grâce à toi, on leur a donné l'illusion qu'ils sont légitimés à tout faire contre nous, à mentir et tromper, sans trembler ni douter, à nous combattre par tous les moyens et, dans la lancée, puisqu'ils le souhaitent tant, tenter de nous éliminer de la planète?

En cette période, où chacun cache ses failles derrière les affronts à notre peuple, notre terre, notre histoire et notre capitale, je lance un message  à notre Premier ministre pour qu'il sache que son peuple se tient à ses côtés contre toutes les calomnies : Que dans son écrasante majorité, le peuple juif à travers la planète, le soutient et demeure son véritable ami, sa seule famille, de sang et de cœur. C'est seulement sur lui, que le 1er ministre doit s'appuyer et se conforter, sans crainte de trahison.

Si chaque visite d'une personnalité nous vaut les condamnations acerbes du monde, mieux vaut économiser le budget et le temps investis pour les consacrer à notre million de personnes en difficulté, pour les dons de ''kimh'a de Pissh'a''. 

Ce Pessah plus que jamais, un grand nettoyage s'impose: dans chaque coin, et dans chaque relation, même celles que l'on croyait irréprochables, sans h'amets... 

La fissure dans notre amitié avec l'Amérique se rapproche-t-elle d'une vraie rupture, comme celle de la matsa brisée le soir du séder? Une cassure que notre nouvelle génération, plus pure, pourra elle seule réparer !