Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

La journal en arabe Al-Hayat basé à Londres a rapporté jeudi que le roi de Abdallah II de Jordanie va essayer de ramener les deux parties à la table des négociations à la suite des élections israéliennes, basé sur l'hypothèse que le premier ministre Benyamin Netanyahou continuera à diriger le gouvernement.

Selon les sources du journal, Mahmoud Abbas a présenté cette demande lors de la visite du roi Abdallah à Ramallah, en Samarie, la semaine dernière.

Selon des sources diplomatiques, la Jordanie demande de reprendre les pourparlers sur la base des changements régionaux qui ont lieu ces derniers temps. Il s'agit notamment de la mise à niveau du statu de l'autorité palestinienne à l'organisation des Nations Unies, l'opération Pilier de Défense et les prochaines élections israéliennes.

Les mêmes sources ont indiqué qu'Abbas a dit à Abdallah que toute négociation doit être fondée sur la reconnaissance par Israël d'un état palestiniens dans les frontières de 1967, des frontières qui, comme tout le monde le sait, n'ont jamais délimité un quelconque état palestinien.

Une autre condition est l'arrêt des constructions juives en Judée et Samarie, et que les négociations commencent à partir du moment où elles se sont arrêtées sous l'ancien premier ministre Ehoud Olmert.

Comme on le comprend, il n'y a ici rien de nouveau, et on reste face aux éternelles conditions de l'autorité palestinienne pour reprendre des pourparlers que les "palestiniens" ne semblent surtout pas vouloir.

En effet, un "état" qui ne produit que la haine dans ses écoles et ne produit rien économiquement n'est pas viable, et c'est un fait qu'Abbas et les autres dirigeants de l'AP doivent certainement savoir. Leur position de victime leur donne droit à l'aide internationale, sans laquelle les dits "palestiniens" ne seraient pas capables de manger, de se soigner ou de se loger.

Se mettre à travailler et construire ne semble pas être une option pour eux, peut être parce qu'ils en sont incapables, mais plus certainement parce qu'ils profitent depuis tellement longtemps des dollars et des euros des nations qu'ils ne voudraient surtout pas changer cette donne. D'autant plus que les nations ne sont pas regardantes à ce qui se passe dans cette "autorité palestinienne", des "démocraties" finançant allégrement les écoles enseignant la haine des juifs ou de l'occident. Sans compter que chaque dirigeant de l'AP se crée des comptes en Suisse avec une (grosse) partie de cette aide, pourquoi donc vouloir changer un scénario qui a fait ses preuves ?