Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Les Etats-Unis ont exprimé mercredi leur soutien à la décision d'Israël d'annuler une session prévue de "pourparlers de paix" avec l'autorité palestinienne, suite à l'annonce de réconciliation entre le Fatah et la groupe terroriste Hamas.

"Il est difficile d'imaginer comment on peut s'attendre à ce qu'Israël négocie avec un gouvernement qui ne croit pas a son droit d'exister," a déclaré la porte-parole du département d'état Jen Psaki aux journalistes.

Elle a ajouté que tout gouvernement palestinien doit s'engager "sans ambiguïté" à l'existence d'Israël et aux principes de non-violence.

L'accord entre le Hamas et le Fatah a pour but de mettre un terme à une longue rivalité sanglante vieille de sept ans, lorsque le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza à l'autorité palestinienne dirigée par le Fatah, tuant les gardes de sécurité de l'AP de sang-froid, les poussant même hors des toits des immeubles. Les quelques gardes qui sont restés en vie ont trouvé refuge en Israël.

Le dictateur de l'AP, Mahmoud Abbas, est prévu de délivrer un "décret présidentiel" annonçant les dates des prochaines élections, qui auraient probablement lieu dans les six prochains mois.

Pendant ce temps en Israël, le premier ministre Benyamin Netanyahou a annoncé mercredi soir qu'il allait convoquer jeudi le cabinet sécuritaire et diplomatique pour discuter de l'accord entre le Fatah et le Hamas et si oui ou non il y aura une poursuite des contacts avec l'autorité palestinienne.

Plus tôt mercredi soir, Netanyahou a appelé le secrétaire d'état américain John Kerry, qui avait poussé les parties à revenir à la table des négociations en juillet, et a présenté la position d'Israël en ce qui concerne l'accord Fatah-Hamas.

Netanyahou a dit à Kerry que l'accord "montre que les palestiniens répètent un schéma familier de fuite des décisions.

Il a répété sa déclaration publique disant que "quiconque fait la paix avec le Hamas ne peut pas faire la paix avec Israël."

Mardi, Abbas a réitéré ses menaces de dissoudre l'autorité palestinienne si les pourparlers de paix restent coincés, et a également exigé un gel de trois mois de la construction juive comme condition pour continuer les discussions.