Israël : infos Société

Alors que la Jordanie est connue pour inciter, via son "Waqf islamique" aux discours antisémites et aux émeutes sur le Mont du Temple, le lieu le plus saint du judaïsme, quelques juifs qui dansent à l'aéroport de la capitale jordanienne ont provoqué un véritable scandale.

Un groupe de juifs israéliens a suscité la colère en Jordanie mardi matin dans un incident à l'aéroport international Reine Alia d'Amman. Leur "acte controversé" ? Danser en cercle, jouer de la guitare et chanter.

En Jordanie, la danse, accompagnée par une chanson en hébreu célébrant le mariage, a été déformée et expliquée comme une "danse talmudique rituelle" par les jordaniens sur les medias sociaux, entraînant le parlement de cette petite dictature arabe à dénoncer "les incidents".

La danse a été filmée par d'autres passagers en attente au terminal de l'aéroport, et elle s'est rapidement répandue sur les medias sociaux comme une traînée de poudre sur lesquels elle a été faussement qualifiée de "danse célébrant la victoire et l'occupation d'Israël", une revendication ironique étant donné que la Jordanie occupait la Judée Samarie après la guerre d'Indépendance de 1948, jusqu'à la guerre des Six Jours en 1967.

Le Jordanian Times rapportait mardi que les députés jordaniens ont débattu de la "danse rituelle" dans une session de la Chambre basse. Plusieurs députés ont critiqué "l'inaction" du pays face à cette "danse provocatrice" par des "israéliens sionistes".

Même le ministre jordanien de l'intérieur, Hussein Majali, s'est exprimé sur la danse, tentant toutefois de "minimiser l'incident", disant que cela n'a pas duré plus de cinq minutes et les la sécurité de l'aéroport a escorté les israéliens à leur avion immédiatement après que cela a été porté à leur attention.

Un médecin jordanien du ministère de la santé a dit sur Twitter que "celui qui était assis à l'aéroport et a vu la danse sans se sentir provoqué est un porc, et un plus gros porc que les juifs eux-mêmes."

Le Hamas s'en est également mêlé, avec le rédacteur en chef du media du groupe terroriste Siraj Media écrivant sur Twitter que la danse "n'est pas le problème, mais plutôt l'acceptation d'Israël comme une réalité."