Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'Iran semble catégorique que toutes les sanctions seront abandonnées immédiatement après la signature d'un accord sur le nucléaire le 30 juin, une affirmation contredisant les positions occidentales, mais qui semble peu probable alors que les états américains sont déterminés à maintenir leurs sanctions indépendamment d'un accord.

26 états ont des sanctions en place contre les entreprises qui font des affaires avec l'Iran, et le Kansas et le Mississippi envisagent d'intégrer également cette politique, rapporte l'agence de presse Reuters.

Les sanctions ont des fonds de pension public désinvestissant des milliards de dollars de ces entreprises, et dans plus de la moitié des états ces politiques ne prendront fin que si l'Iran n'est plus désigné comme un état parrainant le terrorisme, ou si toutes les sanctions américaines fédérales sont levées. Aucune de ces deux options ne devrait se produire avec un accord sur le nucléaire iranien.

"Nos sanctions sur les investissements ne sont pas liées de quelque manière au négociations du président Obama avec les iraniens," a déclaré le sénateur Don Gaetz à Reuters. Gaetz a parrainé la législation en 2007 pour punir les entreprises qui investissent dans le secteur de l'énergie en Iran.

"Ils auraient à changer leur comportement de façon spectaculaire et nous ne serons pas nécessairement guidés par l'avis du président Obama ou de tout autre président sur les iraniens," a ajouté Gaetz.

La question semble susceptible d'avoir un important impact si les sanctions restent en place, ce qui ne respecterait pas les conditions que l'Iran semble exiger dans le cadre d'un accord sur le nucléaire.

Obama a menacé d'opposer son veto à des tentatives du Congrès d'avoir un vote sur un accord avec l'Iran, mais les sanctions des états semblent être un facteur hors de son contrôle qui pourrait nuire aux chances d'un accord qu'Obama est si inconsciemment désireux de sceller.

Reuters s'est vu dire par des législateurs en Georgie, en Floride et au Michigan qu'ils n'envisagent pas de modifier leurs politiques indépendamment d'un accord sur le nucléaire iranien. Dans le Connecticut et l'Illinois, les responsables de l'état ont déclaré qu'une nouvelle législation serait nécessaire pour changer leurs politiques, et ce même si un accord était conclu.

A New York et dans l'Oregon, les responsables ont dit qu'ils allaient voir comment les changements dans la loi au niveau fédéral à la lumière d'un accord auraient une incidence sur leurs politiques.

L'accord-cadre "conclu" plus tôt ce mois-ci laisserait toutes les installations nucléaires iraniennes intactes, et limiterait le taux d'enrichissement d'uranium pour une fenêtre de dix ans. Obama a admis qu'une fois que les limitations de l'accord viennent à expiration, l'Iran sera capable d'atteindre un temps d'évasion "zéro" d'ici 2028, ce qui signifie que la dictature islamique pourrait produire des armes nucléaires immédiatement, dès qu'elle le voudrait.

D'importants responsables iraniens ont déclaré la semaine dernière qu'ils commenceront à utiliser des centrifugeuses avancées de type IR-8, qui sont 20 fois plus efficaces que les centrifugeuses standards, une fois qu'un accord sera atteint, ce qui signifie qu'ils seraient en mesure de produire un arsenal nucléaire dans un délai rapide.