Israël : infos Société

Israël travaillerait en coulisses pour détourner les navires qui naviguent vers Gaza dans le cadre d'une nouvelle "flottille", qui devraient arriver en Israël la semaine prochaine, a déclaré un activiste impliqué dans le projet.

Déjà en route est le navire suédois Marianne, qui a récemment fait escale en Italie, avec plusieurs autres navires qui doivent partir de Grèce pour le rejoindre. Les navires continueront alors leur route en tant que groupe unifié vers la bande de Gaza aux mains du groupe terroriste islamiste Hamas, où ils ont l'intention de faire face à la marine israélienne, potentiellement avec force comme on l'a vu lors de la flottille de 2010.

Quelques 70 militants pro terroristes attendent à bord des navires en Grèce, a rapporté jeudi la presse israélienne. Le rapport dit que la mer agitée a gardé les navires dans les ports plus longtemps que prévu, mais les militants ont déclaré qu'Israël "travaille contre la montre" pour empêcher les navires de partir.

Parmi ces actions, disent-ils, est l'activité diplomatique pour faire pression sur la Grèce pour déporter les activistes, dont la plupart viennent d'autres pays en Europe et de Turquie, ainsi que les tentatives pour empêcher les navires de prendre la mer en endommageant les moteurs ou d'autres composants essentiels.

Par ailleurs, le député arabe israélien Bassal Ghattas envisage toujours de rejoindre la flottille. Parlant mercredi soir à la radio de Tsahal, Ghattas a dit que la flottille "était pacifiste. Il n'y aura pas de violence, il n'y a pas d'armes sur les navires. Ce qu'ils transportent est du matériel médical essentiel nécessaire à Gaza, mais c'est juste une goutte dans l'océan de ce que les hôpitaux ont besoin là-bas."

Ghattas a dit que sa participation a la flottille "ne vise pas à remettre en cause la souveraineté d'Israël. Israël n'a pas la souveraineté sur les eaux au large de Gaza. Cela n'est pas une question de puissance politique ou tout simplement de politique. Je vais à Gaza, pas contre l'état d'Israël."

"En tant qu'élu de l'état, je vois comme mon devoir de prendre la responsabilité pour une question comme cela. La question est où sont les autres députés de la liste arabe unie," a ajouté Ghattas.