Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le dictateur de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré jeudi qu'il travaillait pour arrêter les attaques terroristes au couteau et les autres violences palestiniennes contre Israël, et a proposé de rencontrer le premier ministre Benyamin Netanyahou pour raviver les efforts de paix.

Les remarques semblent être un effort d'Abbas, soutenu par l'Occident, pour faire tourner les tables sur Israël, qu'il rend responsable de l'impasse diplomatique et de l'effusion de sang.

Parlant à la deuxième chaîne de télévision, Abbas a donné des détails rares sur les soi-disant activités domestiques, une question délicate que de nombreux palestiniens jugent comme une collaboration avec Israël.

"Nos forces de sécurité vont dans les écoles pour chercher les sacs des élèves et voir si ils transportent des couteaux. Vous ne savez pas cela," a-t-il dit.

"Dans une école, nous avons trouvé 70 garçons et filles qui portaient des couteaux. Nous avons pris les couteaux et leur avons dit : "c'est une erreur. Vous ne voulez pas tuer et être tué. Nous voulons que vous viviez, et que l'autre côté vive également."

L'administration d'Abbas et Israël coordonnent la sécurité en Judée Samarie, malgré le blocage des négociations depuis deux ans.

Netanyahou a dit être ouvert à une reprise des discussions, et qu'Abbas les évitent tout en incitant à la violence avec sa rhétorique contre Israël.

Abbas a dit à la deuxième chaîne que le fardeau était sur Netanyahou.

"Je le rencontrerai, à tout moment. Et je lui suggère, par ailleurs, de me rencontrer," a dit le dictateur palestinien en anglais.

Le bureau de Netanyahou n'a pas immédiatement commenté ces déclarations.