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Pour la première fois depuis l'annonce du referendum sur l'adhésion à l'Union Européenne en septembre 2015, les sondages montrent que ceux qui veulent quitter l'UE l'emportent, juste une semaine avant le vote crucial du 23 juin.

Selon un sondage réalisé par NCP, le nombre de britanniques voulant quitter l'UE s'élève à 46%, comparativement à 45,4% qui voteraient pour rester.

Les sondages en juin ont vu une augmentation importante de ceux qui veulent quitter, flirtant souvent avec les 50%.

Alors que la plupart des observateurs prédisent encore que le Royaume-Uni va voter pour rester dans l'UE, la probabilité du "Brexit", la sortie britannique de l'UE, a augmenté de manière significative.

Citant NCP, Bloomberg voit maintenant un Brexit possible à 39%, comparativement à 33% lundi et 25% de chance la semaine dernière. Les paris commencent également à favoriser un Brexit, Betfait et Predict It montrant maintenant 40,4% de chance que la Grande Bretagne quitte l'UE.

Le referendum a divisé les principaux partis politiques du Royaume-Uni, fractionnant le parti conservateur au pouvoir entre les adversaires du Brexit, dirigés par le premier ministre David Cameron, et les partisans du départ, dont l'ancien maire de Londres Boris Johnson. Les sondages montrent que la majorité des conservateurs préfèrent un Brexit, 51% d'entre eux le soutenant, selon The Economist, comparativement à 38% qui souhaitent voir le Royaume-Uni rester au sein de l'UE.

Ces chiffres sont à peu près inverses au parti travailliste, avec 59% souhaitant "rester" et 32% favorisant le "départ". Les petits partis UKIP et Liberal Democratics étaient plus polarisés, avec 93% des électeurs du UKIP approuvant un Brexit, comparativement à seulement 24% des libéraux démocrates.

L'opposition à ce que le Royaume-Uni reste dans l'UE a été alimentée ces dernières années par les inquiétudes croissantes sur l'immigration massive, le terrorisme et la stagnation économique en cours. La classe ouvrière britannique, qui soutient de manière disproportionnée le Brexit, a été la plus durement touchée par les changements économiques au Royaume-Uni.