Israël : Défense au Moyen-Orient

Au moins 20 personnes ont été tuées dans une attaque présumée d'armes chimiques en Syrie dimanche soir, ont rapporté lundi des medias arabes.

Des organisations syriennes de défense des droits de l'homme ont déclaré à l'Associated Press juste avant minuit dimanche que la ville de Saraqeb tenue par les rebelles dans la province d'Idlib, près de la frontière turque, a été l'objet d'une attaque chimique.

Les medias arabes ont rapporté tôt lundi matin qu'un certain nombre de victimes avaient succombé à leurs blessures. Au moins 20 personnes, dont des femmes et des enfants, seraient mortes après avoir été exposé au chlore gazeux lors de l'attaque de Saraqeb.

Le secrétaire américain à la défense, Jim Mattis, avait mis en garde la Syrie quelques jours avant l'attaque apparente contre l'utilisation d'armes chimiques.

"Vous avez tous vu comment nous avons réagi à cela, alors ils seraient mal avisés de revenir à violer la convention chimique," a déclaré Mattis, se référant à la frappe de missiles américains d'avril 2017 sur une base aérienne syrienne suite à une attaque chimique du régime à Khan Sheikhun.

Un avion de guerre russe a été abattu dans la province d'Idlib ce week-end, le groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham revendiquant la responsabilité.

"Nous avons réussi à abattre l'avion de guerre russe avec un missile portable au-dessus de Saraqeb à Idlib cet après-midi," a déclaré Mahmoud al-Turkmani.

Le groupe de recherche et de sauvetage de la défense civile syrienne a déclaré dimanche que trois de ses sauveteurs et six autres personnes avaient été blessés par du gaz chloré à Saraqeb, une ville tenue par les rebelles à moins de 16 kilomètres des forces gouvernementales.

Les rapports de la dernière attaque d'armes chimiques interviennent quelques jours après que l'administration du président Donald Trump ait accusé le gouvernement du dictateur syrien Bashar Assad de produire et d'utiliser de "nouveaux types d'armes" pour délivrer des armes chimiques mortelles, malgré l'engagement d'abolir son programme d'armes chimiques en 2013.