Israël : infos Société

L'Indice de Paix de l'Institut de la Démocratie d'Israël et l'Université de Tel Aviv publié aujourd'hui montre que 52% des israéliens préfèrent qu'un gouvernement sans 'haredim soit établi en Israël, tandis que seulement 25% disent soutenir un gouvernement avec les partis 'haredi.

70% des répondants juifs considèrent que l'argument selon lequel l'étude de la Torah des jeunes 'haredim protège Israël autant que le service militaire est incorrect.

Par ailleurs, la plupart des israéliens (53,5%) pensent qu'il y a de fortes chances que l'ambassade américaine en Israël déménage à Jérusalem d'ici la fin 2019, conformément au discours du vice-président américain à la Knesset.

Les deux tiers de la population (65,5%) croient également que ce déménagement est un intérêt important pour Israël. Le public israélien est partagé sur la question de savoir si les efforts du premier ministre Netanyahou ont amélioré la position internationale d'Israël. 46% sont d'accord avec cette position, et 46% ne sont pas d'accord avec cette position.

En ce qui concerne l'expulsion des demandeurs d'asile, les deux tiers (66%) des personnes interrogées sont d'accord avec la décision du gouvernement de les expulser vers les pays africains avec lesquels Israël a conclu un accord.

Considérant les positions politiques, une majorité à droite (78%) soutient de telles expulsions, tandis que dans le centre (35%) et la gauche (25%) seule une minorité les soutiennent. 55% des israéliens et 60% des juifs croient que malgré l'histoire du peuple juif, qui a souffert de la persécution et de la violence dans d'autres pays, il n'est pas nécessaire d'être trop généreux et de permettre aux demandeurs d'asile de rester en Israël.

Cependant, 50% des israéliens sont d'accord pour que les autorités de l'état examinent immédiatement toutes les demandes des citoyens soudanais et érythréens de rester en Israël et permettent à ceux dont les demandes sont justifiées de rester en Israël, contre 43% qui s'opposent à cette position.

L'enquête a été menée par le professeur Ephraim Yaar de l'université de Tel Aviv et le professeur Tamar Hermann de l'Institut de la Démocratie d'Israël entre le 30 et le 31 janvier 2018 parmi 600 répondants comprenant un échantillon national représentatif.