Comment les Etats-Unis et l'Europe se regardent-ils dans le miroir alors qu'ils abandonnent les kurdes, d'abord lors de leur referendum d'indépendance, quand Israël était le seul pays à les soutenir, et maintenant que les kurdes sont bombardés par les soldats et supplétifs islamistes du fasciste Erdogan à Afrin ?
Les kurdes, qui étaient aux côtés des soldats américains et italiens pendant la guerre en Irak en 2003.
Les kurdes, qui ont gagné la guerre contre le califat à notre place vu que l'Europe n'a pas eu le cran pour combattre les djihadistes qui avaient tué des centaines d'occidentaux.
Les kurdes, qui méritent un état comme les tibétains, pas comme les arabes palestiniens.
Les kurdes, qui appellent Kirkuk "notre Jérusalem".
Les kurdes, avec leurs filles sans voiles, colorées et libres, et leur combattants, qui retracent leurs racines à Xénophon dans sa célèbre œuvre Anabase.
Au lieu des kurdes, pourquoi les occidentaux n'abandonnent-ils pas ce satrape d'Erdogan, ennemi des arméniens, des grecs, des juifs et des kurdes ?
Erdogan, qui remplit l'Europe de mosquées et de minarets.
Erdogan, qui fait chanter les européens sur les réfugiés.
Erdogan, qui arrête des écrivains et des journalistes.
Erdogan, qui efface l'héritage chrétien de Constantinople tout comme ses ancêtres ont effacé des millénaires de civilisation en Grèce et à Chypre, convertissant les églises en étables ?
En pensant à l'Europe, il me vient à l'esprit une galaxie de grecs, Homère, Thales, Pythagore, Eschyle, Platon, Hippocrate, Aristote, Alexandre le Grand, Euclide, Archimède, Galien, mais pas les tucs. Est-il possible que l'occident n'ait jamais les trippes pour soutenir un allié partageant nos valeurs ?
Traduction d'un texte de Giulio Meotti, écrivain et journaliste italien.
Ce n'est pas se grandir que d'abandonner les kurdes face à l'ignoble Erdogan mais,
l'Europe est devenue comme l'ONU un sert à RIEN qui fait du vent sans aucune reconnaissance
ni moralité.
Cela promet pour Israël si demain ce petit pays venait à voir à baisser sa garde sous les coups de
ses ennemis.