Israël : Défense au Moyen-Orient

Le Bahreïn a indiqué samedi qu'il avait mis à jour 116 membres d'un réseau armé établi et soutenu par les Gardiens de la Révolution iraniens, soupçonnés d'avoir comploté des attaques contre des responsables gouvernementaux et les forces de sécurité bahreïnies.

Le ministère des affaires étrangères iranien n'a pas pu être immédiatement contacté pour des commentaires. Mais l'Iran a nié des accusations similaires dans les passé.

Le ministère de l'intérieur de Bahreïn a déclaré dans un communiqué que les enquêteurs ont trouvé des sites utilisés par les militants pour fabriquer et stocker des explosifs destinés à être utilisés pour des attaques terroristes.

Bahreïn a réprimé les manifestations du printemps arabe dirigées par des musulmans chiites majoritaire exigeant des reformes, mais le royaume allié de l'occident a fait face à une vague d'attentats à la bombe perpétrés par des terroristes que le gouvernement sunnite qualifie d'entraînés et soutenus par l'Iran. Téhéran nie les accusations.

Le royaume est stratégiquement situé dans le Golfe entre l'Arabie Saoudite et l'Iran et abrite la cinquième flotte américaine.

Bahreïn réprime la dissidence depuis 2016, emprisonnant ou retirant la citoyenneté de dissidents éminents et mettant le haut dirigeant spirituel chiite en résidence surveillée de facto.

"Des enquêtes approfondies ont révélé que les terroristes présumés étaient membres d'un réseau formé et soutenu par la Garde Révolutionnaire iranienne (CGR)" indique le communiqué du ministère bahreïni.

"Le réseau prévoyait de cibler les responsables bahreïnies, les membres des forces de sécurité et les installations pétrolières vitales dans le but de perturber la sécurité publique et de nuire à l'économie nationale," ajoute le communiqué.

Le communiqué indique également que 48 des 116 personnes arrêtées ont reçu une formation dans les installations des gardiens de la révolution en Iran, et par leurs affiliés, notamment le Hezbollah au Liban et l'Asaib Ahl al-Haq en Irak.

Les objets trouvés comprenaient des matériaux explosifs, des armes automatiques, des pistolets, des bombes magnétiques et des grenades, selon le communiqué.