Israël : Défense au Moyen-Orient

Tsahal se prépare à une nouvelle vague d'émeutes et de provocations dans la bande de Gaza, qui devraient se renforcer à l'approche du jour de la Nakba le 14 mai, date a laquelle les Etats-Unis inaugureront également leur ambassade à Jérusalem.

La journée de la Nakba, habituellement célébrée le 15 mai, a été inaugurée en 1988 par l'ancien chef terroriste de l'OLP, Yasser Arafat, pour commémorer la "catastrophe" que représente pour les arabes la déclaration d'indépendance de l'état d'Israël en 1948.

Dans les prochaines semaines, le Hamas prévoit d'installer des camps de tentes le long de la frontière de Gaza avec Israël, où seront logées des milliers de personnes, avec l'intention de faire marcher des centaines de palestiniens chaque jour, y compris des enfants, des femmes et des personnes âgées, vers la clôture frontalière avec Israël.

Dans le même temps, le Hamas a également l'intention d'organiser des manifestations de masse de bateaux de pêche près de la frontière maritime avec Israël. Ces actions augmenteront graduellement en intensité et culmineront juste avant la 70e Jour de l'Indépendance d'Israël.

Le Hamas a présenté cette vague planifiée de manifestations à Gaza comme l'initiative de citoyens privés. Les camps de tentes, conçus pour ressembler a des camps de réfugiés, visent à exprimer la colère du groupe terroriste Hamas contre ce qu'il appelle une tentative américaine de renverser l'Office de secours et de travaux de l'ONU (UNRWA), effaçant ainsi la question des réfugiés palestiniens de la conscience internationale.

Le commandement sud de l'armée fait ses propres préparatifs pour contrer les protestations, avec une question clé étant la planification de la participation de femmes et d'enfants dans ces émeutes prévues. Tsahal craint que toute tentative d'empêcher avec force les manifestants d'aller de l'avant causerait des dommages à l'image d'Israël.

Tsahal redoute également la possibilité que des citoyens soient blessés en escaladant la clôture frontalière et que la situation dégénère en conflit armé, le tout sur fond de détérioration de la situation humanitaire et de désespoir des habitants de Gaza sur l'impasse entre le Hamas et l'autorité palestinienne.

Par ailleurs, il y a un ressentiment croissant au sein du groupe terroriste Hamas à Gaza, dirigé vers son leader, Yahya Sinwar, dont les décisions politiques auraient exacerbé la réclusion du Hamas dans le monde arabe.