Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le Paraguay et le Honduras se sont dits prêts "en principe" à relocaliser leurs ambassades à Jérusalem, a rapporté dimanche la radio de l'armée, citant une source diplomatique israélienne.

Selon le rapport, les deux pays ont conditionné le geste à un voyage du premier ministre Benyamin Netanyahou en visite officielle dans leur pays.

En décembre, l'assemblée générale des Nations Unies a massivement voté pour condamner la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël, avec un total de 128 des 193 membres de l'ONU votant en faveur de la résolution.

Le Honduras était un des huit pays à avoir voté avec les Etats-Unis contre la motion, les autres étant le Guatemala, Israël, les Iles Marshall, la Micronésie, Nauru, Palau, et le Togo.

L'ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations Unies, Nikki Haley, s'est récemment rendue au Honduras et a félicité le président Juan Orlando Hernandez d'avoir soutenu la décision des Etats-Unis de transférer son ambassade à Jérusalem.

Le Paraguay s'est abstenu lors du vote à l'ONU mais a exprimé par le passé des sentiments pro-israéliens. En septembre, Netanyahou effectuait une visite d'état en Amérique latine. Alors qu'il ne s'est pas arrêté au Paraguay, le président paraguayen Horacio Cartes est venu à Buenos Aires spécialement pour rencontrer Netanyahou.

Si le Honduras ou le Paraguay déplacent leurs ambassades à Jérusalem, ils suivront les traces du Guatemala, dont le président Jimmy Morales a déclaré à la conférence politique de l'AIPAC a Washington la semaine dernière que l'ambassade du Guatemala sera déplacée "deux jours après que les Etats-Unis déplacent leur ambassade" à Jérusalem le 14 mai.

Un autre chef d'état qui a exprimé le désir de déplacer l'ambassade de son pays à Jérusalem est le président tchèque Milos Zeman. La semaine dernière, les medias locaux ont rapporté que Zeman souhaitant accélérer le processus de transfert de l'ambassade de son pays à Jérusalem, mais que le ministère des affaires étrangères lui avait fait part de ses objections.