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Israël : Défense au Moyen-Orient

Couper la route vers la mer de l'Iran en Syrie

Couper la route vers la mer de l'Iran en Syrie - © Juif.org

Téhéran doit réajuster sa politique en Syrie un jour après qu'une frappe aérienne a tué et blessé des dizaines de membres chiites du Kata'ib Hezbollah soutenus par l'Iran en Syrie, près de la frontière irakienne.

La première en son genre à viser les milices irakiennes arrivées en Syrie pour aider le régime d'Assad depuis l'année dernière, le raid visait à couper la "route vers la mer" de l'Iran en frappant une zone stratégique près de la ville frontalière d'Albu Kamal.

Un officiel américain a déclaré lundi à CNN que la frappe aérienne avait été menée par Israël. Dix-huit heures s'étaient écoulées après que le régime syrien ait blâmé la coalition menée par les Etats-Unis pour la frappe aérienne qui a tué des soldats du régime syrien et leurs alliés étrangers.

Dans le contexte du raid se trouve la tentative de l'Iran de construire un réseau de forces amies qui s'étend de l'Irak à travers la Syrie jusqu'au Hezbollah au Liban. En 2016, des sources pro-occidentales en Irak ont averti que l'Iran construisait justement un tel réseau. En décembre 2017, le "The New Arab" a rapporté que des convois de véhicules non marqués étaient passés en Syrie depuis l'Iran par le biais de postes de contrôle tenus par les Hashd al-Shaabi, des milices majoritairement chiites connues sous le nom d'Unités de Mobilisation Populaire (UMP).

Ces milices jouent un rôle complexe, formant des mosaïques de groupes similaires que les Gardiens de la Révolution iraniens ont enrôlé pour soutenir, former et disséminer dans toute la région. Avec le Hezbollah au Liban, l'Iran a également aidé à former des combattants des UMP en Syrie. Danny Danon, l'ambassadeur d'Israël à l'ONU, a déclaré en avril que l'Iran avait déjà formé 80 000 miliciens en Syrie.

On estime qu'il y aurait quelques 100 000 membres irakiens dans l'UMP, parmi lesquels des groupes comme la Brigade Badr et Kata'ib Hezbollah. Le chef de Kata'ib Hezbollah, Abu Mahdi AL-Muhandis, est un proche allié du commandant de la Force Qods des Gardiens de la Révolution iraniens, Qasem Soleimani. En 2017, il s'est même vanté que ses unités en Irak travaillaient avec le Hezbollah libanais.

Depuis 2017, des unités comme Kata'ib Hezbollah, sous l'égide de l'UMP, ont été incorporées dans les forces paramilitaires officielles d'Irak. Le premier ministre irakien Haider al-Abadi a salué les milices comme "l'espoir de l'Irak et de la région" en octobre 2017, lorsque le secrétaire d'état américain Rex Tillerson a exhorté les milices à "rentrer chez elles". Au lieu de rentrer chez elles, les milices ont formé leur propre parti politique, appelé la Coalition Fatah, dirigé par Hadi al-Amiri de Badr. Ce parti est arrivé en deuxième position lors des élections irakiennes, est s'est associé a Muqtada al-Sadr pour tenter de former un gouvernement de coalition. Kata'ib Hezbollah a appelé les Etats-Unis à quitter l'Iran, ce qui sert à rappeler que le groupe a combattu les troupes américaines après 2003 et a été désigné groupe terroriste en 2009.

Jusqu'à la frappe du 18 juin, la 45e brigade des Kata'ib Hezbollah de l'UMP opérait en Irak et en Syrie, menant ostensiblement des opérations anti-Daesh près de la frontière. Suite à la frappe, le commandement des opérations conjointes du gouvernement irakien a cherché à prendre ses distances avec ses propres unités qui avaient traversé la frontière, affirmant que les membres qui traversaient n'étaient pas des "unités régulières", selon AlSumaria TV.

L'Irak, allié des Etats-Unis et partenaire de la coalition dirigée par les Etats-Unis, reconnaît que la présence de ses milices est désormais plus controversée après le discours du secrétaire d'état Mike Pompeo en mai dernier pour dénoncer le rôle de l'Iran en Irak. "En Irak, l'Iran a sponsorisé des groupes de miliciens chiites et des terroristes pour s'infiltrer et saper les forces de sécurité irakiennes," a déclaré Pompeo. Les forces de Kata'ib Hezbollah ont même déployé leurs drapeaux sur des chars américains M1A1 Abrams.

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré dimanche qu'il avait parlé à Pompeo ce week-end. Le 17 juin, Netanyahou a tweeté en arabe que "l'Iran doit quitter tout le territoire syrien… nous allons travailler contre les positions (iraniennes) sur tout le territoire syrien."

Ceci pris avec le rapport de CNN disant qu'Israël est derrière le raid, l'image peinte pour l'Iran et ses alliés en Irak est que la route vers la mer pourrait bien être en train de se fermer.

2 commentaires
Que se soit les américains ou les israéliens on s'en fout le principal
c'est de neutraliser ces forces agressives qui sont là pour faire la guerre.
Assad a déjà vendu une partie de la Syrie aux forces chiites dirigées
par l'Iran.
Envoyé par Yvan_001 - le Mardi 19 Juin 2018 à 12:02
Les dégâts infligés aux iraniens en Syrie sont très important, cela malgré le silence qui cache la honte des mollahs face à Israël, si par malheur quelqu'un publie ce genre d'information en Iran, c'est la torture à mort !

De leur coté, les menteurs alliés de l'Europe diffusent des fake news en continu, si vous les écoutez, ils ont chassés les juifs de Tel-Aviv !

De leur coté, les pasdarans, ceux qui sont si fort pour terroriser les populations civiles dans leur pays, ne savent plus où se cacher, ils pensaient être à l'abri à l'Est de la Syrie, le long de la frontière irakienne et là aussi Tsahal ne fait pas de quartier !

Ils ne dorment plus, car ils savent que 90% des attaques de Tsahal sont nocturnes, ils sont tous au bord du suicide !
Envoyé par Moshé_007 - le Mardi 19 Juin 2018 à 18:41
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 15 minutes