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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Les sanctions américaines vont paralyser l'économie de l'Iran, selon des experts

Les sanctions américaines vont paralyser l'économie de l'Iran, selon des experts - © Juif.org

Selon une nouvelle analyse publiée la semaine dernière par des économistes, les sanctions américaines visant les secteurs énergétique et financier de l'Iran au début du mois de novembre pulvériseront l'économie de la dictature islamique.

L'organisation Oxford Economics a écrit que la deuxième vague de sanctions américaines frappera "l'industrie pétrolière et les exportations de brut qui constituent l'épine dorsale de l'économie et la principale source de revenus et de devises pour le gouvernement" et "paralysera l'économie".

Dans son analyse, la société de prévision mondiale basée au Royaume-Uni a déclaré : "nous prévoyons que les sanctions ramèneront l'économie en récession, le PIB se contractant désormais de 3,7% en 2018, la pire performance économique en six ans.

Le gouvernement américain a réimposé une première phase de sanctions contre l'Iran en aout, couvrant les métaux précieux, le secteur automobile et l'utilisation du dollar américain. L'Iran est le principal état sponsor du terrorisme, selon le département d'état américain.

"La prochaine série de sanctions commencera le 4 novembre et vise l'épine dorsale de l'économie du pays, l'industrie pétrolière, et portera un coup majeur à la croissance" ont écrit les économistes Mohamed Bardastani et Maya Senussi d'Oxford Economics.

Les économistes ont ajouté que la dictature islamique "doit maintenant veiller à ce que les principaux partenaires commerciaux continuent d'acheter son pétrole et ne cèdent pas aux exigences des Etats-Unis. L'UE, la Corée, le Japon et les Emirats Arabes Unies représentent collectivement 41% de la moyenne des 2,6 millions de barils exportés par jour par l'Iran au premier semestre de 2018. En tant qu'alliés des Etats-Unis et sous la pression importante de l'administration américaine, ils sont tous susceptibles de réduire (si des dérogations peu probables sont accordées par les Etats-Unis) ou d'arrêter complètement leurs importations de brut iranien après novembre. Le président Trump a déclaré que les Etats-Unis avaient pour objectif de ramener les exportations iraniennes à zéro…"

L'objectif de la stratégie du président américain Donald Trump en Iran est de contraindre le régime des mollahs de Téhéran à négocier un accord global qui interdit en permanence à l'Iran de construire un dispositif d'armes nucléaires. Selon l'administration Trump, un nouvel accord exhaustif doit mettre fin au terrorisme iranien au Moyen Orient et mettre un terme à son programme de missiles. Les Etats-Unis se sont retirés de l'accord nucléaire iranien de 2015 en mai 2018 en raison de graves défauts dans l'accord, a dit Trump.

L'analyse d'Oxford Economics considère que deux pays, la Chine et la Turquie, chercheront à faire échec aux sanctions américaines en achetant du pétrole iranien.

"La deuxième économie mondiale (Chine) est le plus gros importateur de pétrole iranien, avec une moyenne de 675 000 barils par jour au premier semestre 2018, soit 26%", ont écrit les économistes.

Concernant l'Inde, l'analyse dit : "la mesure dans laquelle l'Inde réduira les importations d'énergie en provenance d'Iran est la moins certaine. Le pays serait à la recherche d'options de paiement alternatives pour continuer à importer du brut iranien et éviter les sanctions américaines. L'Inde et la Turquie ont collectivement représenté 773 000 barils par jour de pétrole iranien au premier semestre 2018."

Le rapport d'Oxford Economics décrit un scenario sombre pour les principaux indicateurs économiques de la dictature islamique. "L'impact des sanctions ne se limitera pas l'industrie pétrolière et pèsera sur toutes les composantes du PIB du côté des dépenses."

Les économistes prévoient que la consommation privée chutera de 2% en 2019 en raison de la hausse de l'inflation et de la faiblesse de la devise.

"Le taux officiel du rial iranien s'est déprécié de 18% depuis le début de l'année, alors que le taux du marché noir a chuté de 58%. Les recettes publiques vont souffrir de la baisse des recettes en devises provenant des exportations de pétrole et il devra réduire ses dépenses. Nous voyons la consommation du gouvernement baisser de 3%," indique l'analyse.

Oxford Economics s'attend à ce que les "investissements diminuent de 13% en 2019, car de grandes entreprises se sont déjà retirées du pays… Nous prévoyons que les exportations et les importations diminueront respectivement de 16,2% et 10% en 2019 alors que les pays tenteront d'éviter un propre conflit avec les Etats-Unis."

Tout en notant que le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, "est toujours fort", les économistes ont écrit : "l'impact des sanctions suscitera de nouveaux troubles civils et un mécontentement public alors que les iraniens sont déjà mecontents de la détérioration des conditions économiques, de l'augmentation du chômage (déjà à 12,1%) et de la hausse rapide des prix."

3 commentaires
Dans un contexte catastrophique de l'Iran sous la direction des mollahs fanatiques
ne risque-t-on pas de voir ce pays faire de la fuite en avant en essayant de bloquer
le détroit d'Ormuz ?
De bombarder certains pays du Golfe en visant les installations pétrolières pour
semer une crise mondiale comme l'on dit si bien : Après moi le déluge .

Si les mollahs se voient au bord du gouffre tout est possible.
Envoyé par Yvan_001 - le Mercredi 5 Septembre 2018 à 14:15
Dans un contexte catastrophique de l'Iran sous la direction des mollahs fanatiques
ne risque-t-on pas de voir ce pays faire de la fuite en avant en essayant de bloquer
le détroit d'Ormuz ?
De bombarder certains pays du Golfe en visant les installations pétrolières pour
semer une crise mondiale comme l'on dit si bien : Après moi le déluge .

Si les mollahs se voient au bord du gouffre tout est possible.
Envoyé par Yvan_001 - le Mercredi 5 Septembre 2018 à 14:15
Embarrassébloquer Ormuz il va le faire
Ce sera un casus belli et les USA+ Israël attaqueront pour le débloquer
L iran se sentent étouffé tentera le tout pour le tout
Il menacera le monde de guerre mondiale
Reste ce que fera la france l Allemagne et l Angleterre
En face il peux y avoir Poutine Erdogan et la chine ???peux être qui voudra ds exercer à l utilisation de son matériel
Poutine fait une d’instauration de sa force en septembre octobre
Qu il n à jamais déployé depuis 20 ans
Envoyé par Jcl - le Mercredi 5 Septembre 2018 à 16:37
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 9 minutes