Politique Israël

Le chef de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé samedi qu’il comptait dissoudre le « parlement palestinien », en grande partie inopérant, qui est contrôlé par le Hamas, à la suite d’une décision de justice ordinant cette décision, a rapporté l’AFP.

Abbas n’a pas précisé quand la cour constitutionnelle palestinienne basée à Ramallah a rendu sa décision prévoyant la tenue d’élections dans les six mois suivant la dissolution du conseil législatif palestinien.

« La question est parvenue à la cour constitutionnelle qui a décidé d’arrêter le conseil législatif et de convoquer des élections législatives dans un délai de six mois, et c’est ce que nous devons appliquer immédiatement », a déclaré Abbas lors d’une réunion avec les membres de la direction de l’autorité palestinienne à Ramallah, selon l’agence AFP.

Le parlement de l’autorité palestinienne ne s’est pas réuni depuis 2007, lorsque le Hamas a violemment pris le contrôle de Gaza sur la faction du Fatah d’Abbas, mais la loi de l’autorité palestinienne autorise son président à assumer les fonctions de président par intérim de l’AP si Abbas, âgé aujourd’hui de 83 ans, mourait.

Le Hamas et le Fatah, les deux principaux groupes terroristes palestiniens, sont en désaccord depuis le coup d’état de 2007 et toutes les tentatives de réconciliation des parties belligérantes ont échouée

Le Fatah et le Hamas ont signé un accord de réconciliation en octobre dernier, aux termes duquel l’autorité palestinienne devrait prendre le contrôle total de Gaza d’ici décembre de la même année.

Ce délai avait été initialement retardé de 10 jours et aurait ensuite rencontré des « obstacles ». Il n’a jamais été mis en œuvre et constitue l’une des nombreuses tentatives infructueuses menées au fil des années pour apaiser les tensions entre les deux groupes.

Le mandat de Mahmoud Abbas en tant que président a expiré en 2009, mais il est resté au pouvoir depuis en empêchant de nouvelles élections.